lundi 31 mai 2010

La rivière de mes débuts, l'Ornain


Une nouvelle sortie du Club mouche d'Epinal, ce samedi nous étions huit à parcourir les rives de l'Ornain sur l'AAPPMA de Ligny en Barrois, la linnéenne. Sept heures, départ d'Epinal pour arriver une heure et demie plus tard à destination au bar "le Terminus". C'est ici que nous achetons les cartes journalières en même temps que la prise d'un petit café. Après, direction la rivière, cette année, il y avait trois voitures, la répartition a été faite sur l'aval du parcours, Deux voitures au niveau du pont SNCF de Nançois sur Ornain et une autre en face de la station Total de Velaines au lieu dit "le Verdelet". L'eau semble comme chargée, visiblement la rivière a déjà chauffé car sur le fond un tapis de mousse recouvre tous les galets ou concrétions calcaires. Dés lors que l'on marche dans l'eau, un nuage de matière en suspension se dégage derrière chacun de nos pas, j'avoue trouver cela assez désagréable, sans compter que si un collègue se trouve en aval, cela peu facilement nuire à sa pêche ! Dominique a tenté dans un premier temps de pêcher à vue après avoir aperçu une fort jolie truite estimée dans les quarante centimètres, voir un peu plus ...

Avec Marc, nous sommes montés afin de trouver quelques légers courants. Pêche en sèche et nymphe au fil, chaque techniques rapportera un poisson à chacun de nous deux. Les poissons sont de taille modeste, en dessous de vingt-cinq mais sont bien gras. Il faut dire que sur cette rivière, il reste encore une bonne population d'insectes, Nous avons observé en fin d'après midi le vol pendulaire de milliers d'éphémèra Vulgata, et durant la journée, nous avons vu défiler des baétis, des phryganes et des grandes éphémères, éphémèra danica.


Vers midi trente après avoir retrouvé les autres membres du club, nous avons cassé une croûte au niveau du port de Ligny en Barrois où quelques tables géantes en bois sont installées, l'endroit est fort sympathique et facile d'accès. En aval, une truite bien plus grosse que les autres a été capturé mais dans l'ensemble le constat est le même, poissons approchant les vingt-cinq centimètres et la rivière semble souffrir également de cette algue qui tapisse le fond.

L'après midi, trois autres secteurs seront prospectés, une équipe au niveau de l'usine Essilor, une autre après Givrauval au "tas de sable" et une dernière juste avant le silo de Menaucourt. Je n'ai pas eu de retour concernant les deux équipes en aval mais pour nous, l'après midi s'engageait plutôt mal. A peine arrivé sur les secteurs de pêche que du bruit se faisait entendre, des voix et un bruit sourd comme quelque chose qui cogne sur un matériau creux ... Soudainement j'ai vu apparaître un canoë, je n'en croyais pas mes yeux ! Un sacré engin même car dedans se trouvait, un couple et un jeune homme, le canoë touchait le fond régulièrement compte tenu de la faible profondeur,  de surcroît ces braves utilisateurs semblaient ne pas maîtriser leur engin !!! Tous les poissons du secteur étaient partis se cacher pour un long moment, nous avons donc décidé de quitter cette zone pour retourner aux environs de Nançois sur Ornain. Arrivé sur place nous croisons un autochtone qui nous explique que la pêche est difficile et que les poissons ne sortent qu'à compter de vingt heures voir même encore plus tard.

Connaissant bien le parcours pour y avoir effectué mes premières armes de pêcheur à la mouche, j'emmène mes deux compères sur le bas du secteur, à la limite avec l'AAPPMA plus en aval, où il leur sera plus aisé de lancer leur trop grand bas de ligne. A peine arrivé, nous apercevons quelques gobages, quelques chevesnes sans doute mais parmi eux, des truites c'est sûr. Marc et Dominique reste un peu plus en amont tandis que moi je descends au plus bas, ce secteur n'a pratiquement pas changé, il y a toujours les trous et les gros cailloux, il faut vraiment faire très attention sinon c'est le bain assuré, cela a bien failli m'arriver.
Les algues filamenteuses recouvrent également une grande partie du fond d'où la difficulté de distinguer s'il y a une roche ou un trou. Sur ce secteur, les gobages sont très difficile à approcher, le courant est très lent, la moindre vague fait fuir les chevesnes qui à leur tour mettent les truites en alerte. J'arriverais néanmoins à faire monter une truite un peu plus grosse que la moyenne, presque trente centimètres, sur une émergente de mouche de mai.


En fin d'après midi, je me rapproche de mes deux camarades, j'apprends que Dominique et Marc avait réussi quelques captures. Nous décidons de rester encore un peu et de pêcher tranquillement en remontant vers la voiture. Le ciel se fait menaçant et lâche même quelques gouttes de pluie, le vent se renforce légèrement par moment. A partir de ce moment, des gobages crèvent la surface de façon régulière, les mouches de mai ont disparues, remplacées par de petits éphémères et quelques baétidés. Je relie à mon bas de ligne un cdc à aile en v avec le corps orangé. Tous les poissons tentés à partir de cet instant ont été pris, même si j'en décroche un tout de même. C'est à ce moment que nous avons observé le vol des milliers d'éphémères.

Pendant que Marc discutait avec deux autochtones, les truites gobaient à qui mieux mieux, j'en profitais pour en faire monter deux de plus. Voyant que Dominique était un peu en panne de touches, je l'ai fait venir avec moi en lui proposant de pêcher avec ma canne équipée d'un bas de ligne quasiment de moitié plus court que le sien. Le secteur est vraiment très encombré, il faut lancer du premier coup sans faux lancer, pour n'avoir jamais pratiqué de la sorte, ce fut un échec total pour mon padawan, aucun poisson n'a été capturé, les posés était trop plaqué ou alors trop sur le poisson. C'est dommage car j'aurais tant voulu qu'il prenne un poisson sur ce secteur, malgré tout, ce n'est pas grave car cela aura permis à Dominique de voir une autre façon de pêcher. Il est vrai que de passer d'une rivière large comme la Moselle a une rivière comme l'Ornain n'est pas chose aisée.

Pour ma part, je suis assez content de ma prestation du jour, j'ai réussi à approcher des poissons presque à les toucher. Mon bas de ligne bien que préparé un peu à la "vas-y comme je te pousse" la veille au soir s'est avéré assez performant. J'ai rapidement repris mes marques pour pêcher à courte distance et en précision. Lorsque nous sommes sortis de l'eau pour retrouver Marc, il avait réussi à reprendre deux poissons supplémentaires. Il était tout de même vingt et une heure passé de quinze minutes et comme la pluie arrivait nous avons décidé de quitter les lieux pour rentrer dans les Vosges.

 
Au moment de faire un bilan sur cette rivière qui a fait naître en moi cette envie de pêcher à la mouche, j'ai le cœur qui se serre. Bien sûr quelques poissons subsistent ça est là, mais l'Ornain n'est que l'ombre de lui même par rapport à la période où je le pratiquais de façon très régulière. Dans le verdelet, où sont les truites qui nous faisaient nous lever aux aurores, avec Pascal et Hervé ? En passant, paix à leurs âmes, j’espère que les rivières sont jolies et poissonneuses là où vous êtes. Où sont les courants et les trous au niveau du pont de Velaines ? J'en suis à me poser la question de savoir si en voyant la rivière telle qu'elle est devenue, j'aurais envie de la pêcher plus souvent que cela même en habitant sur place ? L’Ornain serait-il comme beaucoup d'autres rivières tout simplement en train de mourir ? Il suffit de regarder ce qu'il se passe en ce moment sur la Loue, pourtant rivière à haut pouvoir touristique, pour comprendre que tout le monde s'en fou. Dés lors que les poissons meurent en grande quantités, l'administration commence seulement à s'inquiéter, pourtant j'en suis convaincu, nous avons les moyens de retrouver un bon état écologique des eaux et des milieux aquatiques mais seulement, en avons nous vraiment envie ?

Chez nous, la semaine passée à la "vanne Woco", la Moselle était à sec sur un tronçon de plusieurs centaines de mètres, après avoir alerté les services compétents, impossible de savoir d'où provient le mal ! Personne n'est responsable et comme par enchantement l'eau remonte à grande vitesse dans les deux heures suivantes ... De qui se moque-t-on ?

mardi 25 mai 2010

Pêche en sèche d'un Ombre commun


Depuis mon retour d'Irlande la pêche à la mouche bat son plein. Ce lundi de pentecôte avec Dominique et Marc nous avons pêché des secteurs que nous connaissons peu. Avec le grand soleil, des quidams profitaient également de l'eau de la rivière pour se refroidir un peu ...

Sur un secteur donné, un ombre gobait de façon sporadique. Mes deux camarades m'ont laissé le soin de tenter ce poisson en sèche. Je les remercient de leur patience car cela a duré un moment. Merci également pour vos vidéos et images sans lesquelles le montage ci-dessous n'existerait pas!


Le vent n'aidait pas pour les prises de vues et les lancers donc nous nous sommes jurés de refaire une autre séquence dés que l'occasion se représentera ...

dimanche 23 mai 2010

La toute première fois


Vendredi soir sur le parcours No-Kill d'Epinal, j'ai essayé d'initier Hélène à la fly fishing attitude ... Michel son ami, l'avait emmené avec pour objectif de lui montrer autre chose en terme de pêche que ce qu'elle connaissait déjà. Je les ai donc retrouvés au beau milieu des flots. Pas facile de tenir sur les galets de Moselle lorsque l'on n'est pas habituée ! Que d'émotions ...

En principe je ne fais pêcher les gens qu'après être sûr qu'ils savent au moins maîtriser la gestuelle du lancer. Hélène n'avait jamais touché une canne à mouche de sa vie et j'ai essayé avec les moyens du bord de lui donner un minimum d'explications afin qu'elle puisse avoir la chance de toucher un poisson.


Des phryganes virevoltaient à la surface, il ne fût pas difficile de trouver quoi relier au bas de ligne. Les truites arc en ciel sont braves filles en ce moment et quelques unes se sont laissées prendre. Ce fût, je pense, un véritable bon moment pour l'apprentie du jour qui je l'espère remettra ça prochainement ...

Une véritable truite de Moselle


Je suis heureux de vous présenter une véritable truite de Moselle. Salmo trutta Mosellus ?
C'est un poisson plutôt rare de nos jours, car le plus grand prédateur, l'homme, aime bien la mettre dans son assiette ! J'en veux pour preuve celle aperçue dans le panier d'un pêcheur à l'ouverture de la première catégorie qui mesurait quarante sept centimètres tout de même.


Pour celle-ci, aucun problème elle est retournée à son poste après la séance photo, merci à Marc au passage. Avant de la rendre à l'élément liquide je l'ai débarrassée de multiples sangsues. J'espère qu'elle me fera la joie de venir me revoir un de ces quatre ...
Je vous souhaites à tous de prendre un jour ce poisson, il n'est pas vraiment commun. Regardez bien cette robe, aucun point rouge, des taches noire entourées de ronds blanchâtres et le corps bien cuivré.


En attendant, la belle est retournée vivre à l'abri des prédateurs sous les roches.


@ bientôt jolie truite de Moselle ...

samedi 22 mai 2010

Voyage de pêche en Irlande


Samedi 08 Mai bien avant que le soleil ne se lève, nous prenons la direction de l'aéroport de Francfort Hahn  afin de prendre l'avion en direction de l'Irlande. Pour ma part c'était la huitième fois que je me rends sur cette fabuleuse île, et j'avoue être toujours aussi impatient quand les derniers jours avant le voyage arrivent. Après trois heures de route nous arrivons à l'aéroport, l'espace aérien n'était pas fermé par la faute du nuage de cendres du volcan "Eyjafjöll", peut-être que mes incantations au Dieu Eole ont fonctionné ... Après les formalités d'usage pour l'embarquement, direction le duty free pour l'achat de la traditionnelle bouteille de Jameson pour l'apéro, après tout c'est ça aussi les vacances, non ?

Décollage, vol sans histoire, posé à l'Irlandaise comme bien souvent, petite sonnerie de la compagnie Ryanair et voilà nous y sommes. Récupération des bagages et direction la compagnie hertz pour récupérer la voiture de location. Le tout a été vraiment rapide, aucun temps mort ni tracas, de plus cette année, c'était grand luxe avec une Renault Mégane Scénic. Un peu plus de deux heures après nous arrivons à Killashandra où Géraldine et Sean nous accueillent. Notre cuisinier en chef, Michel dit "the Grillon", va pouvoir s'éclater dans la belle cuisine tout neuve et je peux vous dire qu'il l'a fait. Il nous a encore régalé pendant toute une semaine même si chacun a participé aux différents préparatifs, corvée de pluches, éminçage des oignons, aillottes et consort.

Après avoir pris possession du cottage nous sommes allés en ville faire quelques emplettes et à notre grand bonheur, il y avait un maraîcher qui vendait ses produits, nous en avons profité pour nous procurer quelques fruits et légumes frais. Un seul échec néanmoins, nous avons encore acheté des pommes de terre explosives !

De retour au cottage, il ne restait plus qu'à préparer le repas et le matériel pour le lendemain. Pour ma part, la nuit fût mouvementée j'étais pressé d'en découdre avec messires Esox Lucius.


Le premier jour nous avions décidé de pêcher le Loug Oughter, un lac traversé par le système d'eau Erne. Cette année il manquait de l'eau, je dirais bonnement un bon mètre par rapport au niveau normal du lac. Si l'on compare avec l'année dernière où l'eau était trop haute,  il manquait cette fois deux mètres ! A force de venir sur le secteur, nous connaissons quelques bons spots où les poissons sont régulièrement présents, ceci permet de se rassurer un peu avant de traquer de nouveaux secteurs. Sur cette première journée de pêche, nous avons tout de même capturé dix-sept brochets, ceci était de bon augure mais c'était sans compter sur un changement d'orientation du vent au cours de la nuit suivante.

En effet les températures ont chuté pour arriver jusqu'à la gelée blanche, plutôt rare par ici. Tout le restant de la semaine, le vent n'a eu de cesse de souffler en provenance du nord, nord-est, l'eau s'est donc obligatoirement refroidie par la même occasion ce qui a eu pour conséquence de caler les brochets. Le restant de la semaine nous avons pêché alternativement la rivière Erne, l'Annalee River et exploré de nouveaux secteurs sur le Lough Ougther. De nombreux poissons ont poussé nos streamers, visiblement ils n'avaient pas faim ces diables de brochets ! A partir du lundi nous n'avons pas pris un pike de plus de soixante dix centimètres, pourtant le séjour avait commencé en fanfare avec un poisson de quatre-vingt douze centimètres capturé par Domi dit "the padawan". Cette année Marc dit "the Ghillie" avait emporté un écho sondeur, je n'avais jamais eu l'occasion de voir fonctionner ce genre d'appareil, je dois dire que c'est très instructif pour découvrir la nature des fonds d'un lac. A l'aide de cet outil, nous avons découvert que le Loug Ougther était très régulier avec dans l'ensemble des pentes plutôt douce. Au delà de la nature des fonds, l'appareil nous montrait des poissons, attention toutefois à l'interprétation des résultats, ce n'est pas parce qu'un poisson est affiché que cela est forcément un brochet, il peut y avoir des gros poissons blancs, des bancs de poissons et pour quoi pas le monstre du ... Heu, je m'égare là !


Néanmoins, à certains moments avec un minimum de connaissances sur les mœurs et tenues des grands gousiers on peut presque affirmer que c'en est un. Pour confirmer, nous avons tenté avec "the Ghillie" un poisson qui se tenait décollé d'un mètre dans une cassure profonde de quatre mètres alors que partout autour il y avait deux mètres au maximum. Ce poisson à bien croqué dans mon streamer donc nous pouvons dire qu'il est possible de prendre un brochet à la mouche à l'aide d'un écho sondeur. J'ai beaucoup appris sur ce lac grâce à cet appareil et à un moment donné nous avons tout de même trouvé une faille avec quatorze mètres d'eau et devinez quoi ? Des poissons se tenaient dans neuf mètres alors que sur les zones à deux mètres, il n'y avait rien du tout,la température devait sans doute être plus adaptée. Il va de soi que pêcher à la mouche dans de telle profondeur relève de l'impossible.

A l'heure des bilans nous avons tout de même capturé cinquante sept brochets à l'aide de nos streamers ce qui semble être un score plutôt honorable compte tenu des conditions plutôt difficile. Vendredi soir, il fallait déjà refaire les sacs en prévision de notre retour. La semaine a passé à une vitesse fulgurante preuve que nous avons passé de grands moments, je me souviendrai longtemps du fou rire du "padawan" ...

Samedi matin nous avons quitté notre petit havre de paix pour rejoindre Dublin, la capitale, une fois de plus il a fallu chercher un peu pour rendre la voiture de location, il faut dire que l'aéroport est constamment en travaux et qu'il n'est pas simple d'une année sur l'autre de s'y retrouver. Comme il était un peu tôt, je n'ai pas bu la traditionnelle Guinness juste avant le départ !


Après un petit moment d'attente dans l'avion, nous avons finalement décollé en direction de l'Allemagne. A l'arrivée, aucun problème, récupération des bagages ultra rapide et compte tenu de la taille de l'aéroport qui est régional en moins de temps qu'il faut pour le dire nous avons repris l'auto pour retrouver les Vosges. L'aéroport semble monopolisé par la compagnie Ryanair, j'espère que cela continuera car il est simple d'accès, la parking peu cher par rapport à ceux déjà fréquenté. Pour la semaine cela nous a couté trente-cinq €uros et encore, il existe un parking moins cher mais il était complet.

Donc voilà, le voyage annuel en Irlande est désormais passé, il va falloir s'attaquer à nos rivières et autres plans d'eau en espérant croiser de temps à autre un broc ou deux ...

vendredi 7 mai 2010

Départ immédiat pour l'Irlande


Cette fois, l'heure H approche à grands pas, le départ pour l'île d'émeraude est prévu demain matin à 4h00. Alors, tout vite avant de partir je vous présente quelques modèles de mouches à brochet  que j'ai préparé pour l'occasion, deux nouveaux modèles et deux autres modifiés, je compte les présenter à messire Esox dés dimanche matin.

Streamer Blanc


Streamer Vert


Streamer Orange


Streamer Perche


J'espère rentrer avec quelques photos sympathique de brochets qui se seront fait leurrer avec mes mouches.
@ bientôt ...

dimanche 2 mai 2010

Un avant goût d'Irlande


Hier Samedi premier mai, c'était l'ouverture nationale du carnassier en deuxième catégorie. Donc ce dimanche après midi, j'avais entrepris d'aller faire une petite séance de pêche au streamer avec l'espoir d'enregistrer quelques touches. Le réservoir de Bouzey est à son niveau maximum, j'adore quand il est comme ça, les herbiers sont noyés et cela procure de splendides caches pour que les brochets puissent chasser à l'affût. De nombreux arbres sont également immergés et cela ressemble fort aux berges de certains lac Irlandais.


Pour l'occasion, j'avais apporté trois de mes nouveaux streamers fabriqué dernièrement afin de les tester. Je suis assez content de mes trois montages, leur nage semble attrayante. Au bilan final, je n'ai enregistré que deux touches, la première je ne l'ai même pas ferré, je rêvassais. En revanche, trente minutes plus tard, la deuxième touche a été la bonne et j'ai enfin eu le bonheur de voir ma canne, JMC Triumph SPM, plier autrement que par le fait de mes lancer !

Certes le brochet n'était pas un monstre, à peine cinquante centimètres, mais peu importe, j'avais juste envie de reprendre contact avec messire Esox avant le séjour qui approche à grand pas et par la même occasion un avant goût d'Irlande.