jeudi 23 juillet 2009

La Loue, chez Sanso

Du 11 au 14 Juillet dernier, avec quelques membres de la Phrygane Spinalienne, je suis allé rôder sur la magnifique Loue sur le parcours de la famille Sansonnens à Cademène. C'était la deuxième année consécutive que nous campions sur place, pas de temps perdu et chacun peu pêcher à son rythme. Cette année les niveaux était à 0.50 cm, autant dire idéal pour la pêche, eau très claire et fond propre. La pêche à vue était donc plus que possible, j'allais pouvoir enfin retrouver les belles et farouches zébrées. Le premier matin, pêche en Nymphe à Vue en compagnie de Christian afin de lui refaire découvrir cette technique. Les poissons sont très farouches et ce n'est que juste avant midi que je prendrais mon premier poisson du séjour, pas une grosse mais c’est une zébrée. J'en ai déjà fait fuir une bonne dizaine depuis le matin ...
Le samedi sera le jour ou nous serons les plus nombreux, soit un total de neuf membres du club. Ensuite nous resterons à sept jusqu'au coup du soir du dimanche puis à cinq pour finir jusque mardi midi. La pêche est difficile mais chacun réussi à tromper un ou plusieurs poissons au cours de ce samedi, en nymphe, en sèche et émergente, les ombres, malgré une densité moindre que par le passé, craquent plus volontiers que les truites.
Avec impatience j’attends le coup du soir qui reste toujours un grand moment sur la Loue quand les conditions sont bonnes. Ce premiers soir est pour moi un semi échec car je n’ai pas trouvé la solution, pourtant quelques poissons gobaient de ci de là. Je dépiquerai un gros poisson mais sans le voir, a priori c’était une truite compte tenu de sa défense spectaculaire !
Quasi tout le monde a réussi à prendre un ou plusieurs poissons sur ce coup du soir, surtout des ombres mais pas de gros calibre.
Le lendemain sera un grande journée, je décide de reprendre la pêche en nymphe à vue le matin, j’ai le dos en compote, impossible de m’approcher d’une zébrée sans la faire fuir, je ne peux me baisser et avec mon bon mètre quatre vint six, je me fait repérer à chaque fois !
Il faut s’embusquer et attendre le passage d’une truite … cette technique fonctionnera pour plus d’un mais attention à l’impact de la nymphe car les poissons sont hyper méfiants.
Depuis la veille nous avons couvert avec Christian une bonne partie du parcours, nous avons repéré des zones d’activités et chacun des autres membres de l’équipée en aura fait autant.
Durant le repas préparé par notre cuistot d’enfer, Michel, chacun explique sa façon de pêcher, les modèles employés, les lieux. Désormais nous savons tous ou se trouvent les spots du moment, il ne reste plus qu’à mettre en œuvre les grands moyens. Pour ma part, je décide de monter deux trois fourmis car je n’en ai pas dans mes boîtes, elles sont restées à la maison à moins qu’elles ne se soient envolées …
A mes côtés, le maître des lieux, René Sansonnens, me regarde et me conseille, le modèle monté à l’air de lui convenir. Pourvu qu’il en soit de même pour ces truites. Je descendrai sur le bas du parcours en compagnie de Michel et je dépiquerai une grosse totoche d’environs 60 centimètres ! J’ai la rage, cela fait deux fois que je dépique en deux jours sur des beaux poissons et celle là je l’ai bien vue, je l’ai perdu car elle est allée se réfugier dans les renoncules sur la rive opposée, elle m’a déroulé vingt mètres de soie sans que je n’ai eu le temps de réagir. Une bonne heure plus tard, sur une fourmi je prendrai enfin un joli poisson immortalisé sur la photo ci-dessous.
En fin d’après midi avant le repas tout le monde et de retour et de nouveau nous faisons un rapide point, ‘de qui a fait quoi’, afin de permettre à tout le monde de savoir ce qui marche ou pas. Repas ou tout le monde donne la main à notre cuisinier en chef. Je profite de ce moment pour le remercier une fois de plus. Merci Michel. Avec un groupe électrogène nous irons jusqu’à nous faire une raclette, moment inoubliable !
Après ça il faut digérer et repartir pour un coup du soir qui s’annonce bien. Quelques gobages naissent déjà. Chacun va se poster, je décide de faire l’aval d’un petit seuil. Nous sommes trois sur le secteur et comme je regarde plus en amont, je vois des gobages. Je traverse rapidement, je cours sur la berge opposée, j’arrive à proximité de la zone de gobages, je descends la berge, je glisse et … Plouf ! Plus de gobages, je décide de remonter encore plus en amont mais rien n’y fera, la luminosité baisse, il ne se passe rien. Après moult hésitations, je fini par revenir vers mes comparses mais sur la rive opposée. Je discute avec Dominique et Christian quand je vois des gobages à deux mètres du bord. L’endroit n’est pas aisé pour lancer mais je m’en sors plutôt bien et déjà une truite se retrouve pendue. Ce soir là j’en prendrais trois belles la dernière à 22h34 ! Il fait nuit noire et je réussi à prendre un poisson de plus alors que tout le monde est déjà rentré au campement.

La journée fut fantastique, une bonne nuit pour réparer les organismes et le lendemain, nous remettons ça. La journée, les zébrées sont toujours autant difficile mais les ombres sont prenables et tout le monde arrive à en prendre avec de petites sèche sur hameçon de 18 ou 20.
Faute de pouvoir pêcher convenablement en nymphe à vue, je pêcherai en sèche à vue avec une des fourmis volante montée la veille dans les zones ou des ombres gobent …
Ci-dessous remise à l’eau d’un bel ombre pris par Sébastien en sèche à vue, également, juste devant le campement. Il y avait un petit banc de poissons de belle taille. Ils ont été tenté a chaque passage de l’un d’entre nous pour aller sur la rive opposée.
En milieu d’après midi quelques petites ondées viendront perturber la pêche sans que cela ne soit dramatique tout de même. Par contre juste avant le coup du soir, une grosse averse s’abattra sur nos têtes, la brume arrivera quasi aussitôt et cela freinera un peu les diverses éclosions et retombées d’insecte. A quatre, nous retournerons à proximité de l’endroit ou j’avais touché les truites la veille au soir. Quelques gobages et loupés plus tard, afin de m’approcher d’une zone plus favorable pour lancer, je remplirai les cuissardes complètement et je mouillerais même la dynamo …Ensuite mouillé pour mouillé, je tenterai le maximum pour reprendre une zébrée, je réussi mon coup, en voici une sur la photo ci-dessous.
Je loupe encore quelques gobages, je dépique deux poissons, mais au final la soirée fut encore une fois magique. Je sors de l’eau, trempé, et c’est décidé pour ce séjour j’arrête la pêche sur cette bonne note. Le lendemain matin il pleut, il faut commencer à ranger notre campement.
Vers 10h00 le temps se lève ce qui aura pour effet de faire sécher les toiles de tente et de pouvoir tout ranger au sec. Dominique, Michel et Sébastien vont encore tenter leur chance sur quelques poissons avec plus ou moins de réussite …A 15h00 nous levons le camp afin de rentrer dans les Vosges. Un mémorable weekend vient de passer et c’est sûr l’année prochaine, il y aura encore ce genre d’expédition !
Je finirais ce récit par un remerciement général à, Dominique C, Christian P, Sébastien R, Bernard B, Michel B, Michel L, pour votre participation à toutes les tâches et votre bonne humeur. De grands moments resteront à jamais gravés dans les mémoires de chacun.

1 commentaire:

christophe vigroux a dit…

poisson à hauteur du bonhomme,bravo l'artiste
amicalement
christophe