mercredi 26 mars 2014

L'appel de la rivière


Ces temps-ci, il me manque quelque chose dans la vie. Comme chacun le sait, quand je suis trop longtemps sans pêcher, je tourne en rond et trouve la vie monotone. La pêche en première catégorie est ouverte depuis déjà dix-neuf jours et je n’ai toujours pas tenu la moindre canne à mouche au creux de ma main. En réalité, cela fait même un mois sans pouvoir pêcher. Pire que cela, je n’ai même pas participé à deux sorties prévues avec le club mouche "La Phrygane Spinalienne". La première au réservoir de "Socourt" le 15 mars dernier, inscrite au calendrier des sorties mensuelles. La seconde au "Domaine de Sommedieue" sortie organisée en récompense du travail fourni lors du 7° salon des pêcheurs d’Épinal. Croyez moi, ce fut un véritable crève-cœur de ne pouvoir participer à ces deux événements.

Tout ceci a une explication. En effet, j’ai été contraint de me faire opérer du canal carpien (pas banal pour un pêcheur) au niveau de la main droite. Cette opération s’est déroulée le douze mars dernier et je dois bien avouer qu’il était temps. Les quelques sorties effectuées cet hiver en réservoir furent de véritables calvaires. Maintenant, chaque jour qui passe me rapproche de la guérison. Je suis impatient d’en découdre à nouveau avec mes copines à nageoires ! Impatient à tel point que depuis une semaine, je rôde au bord de l’eau tout en trépignant.

Hier, l’appel de la rivière m’a emporté un peu plus loin de la maison que les jours précédents en compagnie de Sébastien. J’espérais voir quelques truites sur des fonds propres, malheureusement ce ne fut pas le cas. C’est un problème récurrent en début de saison, une algue verte prolifère due sans aucun doute à une belle pollution insidieuse. Une fois que l’eau se réchauffe un peu, cette algue meurt et le fond de la rivière retrouve un semblant de propreté pour une courte période avant le développement d’une autre algue qui prolifère dans une eau plus chaude …

Lors de cette balade d’hier, les truites étaient nombreuses à s’alimenter. Visiblement il y avait quelques insectes sur l’eau avec notamment la présence de toutes petites perles. Plus que des discours, le montage vidéo ci-dessous vous permettra de voir quelques gobages.


J’espère que ces quelques images vous auront plu. Pour que l’histoire continue, pensez à relâcher vos prises. Cette fois pour nous, avec le padawan « JarJar Seb », ce fut carrément du No-Catch ! Mais vous pouvez être sûr que bientôt, j’aurais l’occasion de vous présenter les belles gobeuses …

A la revoyotte …

lundi 3 mars 2014

Renouveau et désolation !


Aujourd’hui 2 mars, il flottait dans l’air comme un avant-goût de printemps sur Épinal et environs. Ceci a eu pour effet de me faire sortir un instant et prendre l’air. Armé de mon appareil photo je me suis rendu au bord de la rivière. Je n’avais pas de but précis, si ce n’est d’aller jeter un œil sur une tête de courant afin d’apercevoir si des gobages s’y produiraient. L’objectif fut rapidement atteint, le soleil réchauffant l’atmosphère, quelques insectes éclosent et quelques poissons profitèrent de l’aubaine.

Plus tard, j’aperçus un pêcheur qui une fois son bas de ligne refait s’est permis de jeter son emballage à même le sol. Je n’ai pu m’empêcher d’aller le trouver afin de lui en faire la remarque. Il l’a plutôt bien pris et a ramassé son déchet. Fin de l’histoire.

Plus tard, j’eus la chance d’observer une truite en maraude. Elle était intéressée par des alevins. Je l’ai regardée faire son circuit à plusieurs reprises quand elle est enfin passée à table. A la faveur d’un bel ensoleillement, j’ai réussi à tourner une petite séquence que vous visionnerez dans le montage ci-dessous.


Au cours de ma balade, j’ai aussi pris deux clichés bien moins jolis. En effet, deux vélos sont au milieu de la rivière. J’essayerai de les enlever ou les faire enlever très prochainement. Une rivière qui passe en ville, c’est si joli. Je ne comprends pas l’attitude des gens qui ne la respectent pas ! A Épinal comme ailleurs, la rivière sert de dépotoir et c’est fort dommageable. Il suffirait de presque rien pour que le tableau soit idyllique.

D’ici quelques jours, une partie de la rivière va subir les assauts de pêcheurs plus où moins respectueux et c'est bien ce qui me chagrine! Fini la quiétude des poissons observés aujourd’hui. Quand le grand débarquement aura eu lieu et que chacun aura fait le plein de son congélateur, la rivière redeviendra moins fréquentée.

Alors, peut-être que je sortirai la canne à mouche pour aller rôder …