lundi 30 août 2010

Pêche par météo défavorable


Qu’il est bien difficile de pouvoir exercer notre passion en ce moment au vu des conditions climatiques déplorables de cette fin de mois d’août. Quand ce n’est pas le vent, c’est la pluie, ensuite une crue, à nouveau du vent, des niveaux trop haut, bref c’est la bérézina. Le seul jour où la pêche était réalisable, je n’étais pas sur le bon secteur. La seule chose qui me rassure c’est que pendant ce temps là, les poissons ne souffrent plus de la chaleur et que les truites auront probablement suffisamment d’eau pour remonter frayer dans les ruisseaux quand le moment sera venu.

J’ai bien essayé quelques sorties en compagnie de Séb et je dois avouer que nous nous sommes cassés les dents sur de nombreux secteurs, heureusement que le parcours No-Kill d’Epinal existe pour sauver les meubles en fin d’après midi. Sur ce dernier, nous avons connus une fin d’après midi superbe où tous les poissons étaient dehors, une éclosion de petits éphémères blancs s’était produite. Ma fausse oreille de lièvre a fait des ravages ce jour là …

Entres les deux crues nous avons retiré le fameux morceau de ferraille qui dépassait depuis trois ans juste en aval du pont patch. Il a fallu une bonne dose d’acharnement du grand Séb pour l’extraire du lit de la rivière. Par ailleurs j’ai également retrouvé deux cadres de vélos qui ont rejoint la ferraille à la déchetterie.

Vendredi alors que le niveau d’eau semblait optimum décision avait été prise d’aller sur la haute Moselle, dés le début la pêche s’avérait excellente. Une éclosion était en cours et de nombreux poissons étaient de sorties. Malheureusement, un orage est venu perturbé la séance. Nous avons attendu sous les renouées du japon, mais la pluie était tellement forte que nous avons été trempé. La rivière s’est chargée à cause d’un tributaire. Nous sommes remonté plus en amont pendant que le soleil tentait une percée ce qui a permis de nous sécher en partie. A peine trouvé un coin avec quelques poissons en activité qu’un gros nuage menaçait à nouveau. Le temps de prendre cinq petits ombres et d’en louper autant sur le secteur qu’il a fallu abandonner la partie. Un rideau d’eau s’est abattu sur nos têtes, impossible d’y voir à moins de 50 mètres, donc ce fût la deuxième douche de l’après midi en retournant à la voiture à travers champs. Dommage d’avoir laissé les vestes de pluies dans la voiture …


Après s’être séché nous sommes redescendu sur le parcours NK d’Epinal mais déjà l’eau était colorée et en train de monter. Donc nous avons retiré gilet et autre matériel de pêche afin d’essayer de faire partir deux arbres, arrivés avec la crue précédente, en amont de la vanne. Après de moult efforts nous avons atteint notre but et c’est avec un sentiment de satisfaction que nous avons vu partir au grés du courant les deux arbres mais c’était sans compter sur les roches de la vanne. Il a fallu batailler pendant plus d’une heure pour parvenir à nos fins et voir définitivement les arbres quitter la zone du parcours et continuer leur voyage …

Pour rassurer tout le monde, je vous donne une info de premier ordre, le temps va grandement s'améliorer puisque je repars au boulot ! J'ai été maudit par le temps depuis le début de l'année mais cela ne m'empêchera pas d'assouvir ma passion jusqu'au bout.

lundi 23 août 2010

Mouches et Leurres "à la limonade"


Le discours se situant sur le post précédent donc je ne vais pas palabrer pendant cent-sept ans.
Ci dessous, un petit montage vidéo retraçant notre journée "à la limonade", profitez bien de la petite séance plutôt rare où l'on me voit pêcher à autre chose qu'à la mouche.
Merci encore à Marc pour les explications et le prêt du matériel.

Bon film !

dimanche 22 août 2010

Brochet "à la limonade"


Après les pluies diluviennes et le niveau encore bien trop haut pour pratiquer en rivière, décision avait été prise, avec Marc et Christophe, de se rendre "à la Limonade", le mercredi 18 août, afin de traquer les brochets. Arrivé sur place vers 11h00 le maître des lieux, Alain, nous explique que la pluie tombée a fait chuter la température des étangs et qu’il semble que la pêche soit difficile. Après le café de bienvenue, il était temps de s’équiper, pour l’occasion de grosses mouches sur hameçons de 8/0, ma soie rio flottante N°10, moulinet Sage 2580 et bien sûr ma canne JMC Triumph SPM 9 pieds soie 10. Pour information, j’ai eu un souci avec cette canne, la poignée se décomposait suite à mon voyage en Irlande, j’ai contacté la société JMC par le biais de leur site, le lendemain elle m’appelait, a priori le problème était connu, il semble qu’un mauvais lot de liège soit en cause. En moins d’une semaine le problème était résolu, donc il faut saluer la rapidité de réaction de la société JMC. Désormais ceci n’est qu’un mauvais souvenir et c’est comme si ma canne était neuve. J’ai fait une petite sortie dernièrement et seul un bec avait suivi sans prendre, la malédiction serait-elle de retour ?

Revenons à notre partie de pêche, toute la fin de matinée s’est déroulée sous la pluie fine et même une partie de l’après midi. En effet aucun poisson n’était dehors, pas une chasse, seul quelques petits d’environs 50 centimètres se tenaient dans peu d’eau et je me suis amusé à passer une mouche en lapin, un Bunny noir, juste pour voir leur réaction. Un peu plus tard, j’ai finalement réussi à prendre un grand gousier à l’aide de ma "perche" et c’est le seul poisson que nous aurons réussi à leurrer de la matinée.


L’après midi fut une autre histoire, j’avais promis à l’ami Marc de pêcher un de ces jours aux leurres donc l’occasion était là, il ne restait plus qu’à mettre en oeuvre. Dans un premier temps, j’ai pêché avec une canne Spinning et un leurre articulé qui n’avait pas trop besoin d’animation. Je suis bluffé par la nage des leurres, pour avoir pêché avec quelques rapalas il y a bien des années, les choses on bien changés depuis. Après un moment de réadaptation j’ai animé un peu le leurre articulé mais sans toutefois ressentir le moindre coup de dent. J’avoue avoir douté et que l’envie de reprendre ma canne à mouche me démangeais, mais j’ai tenu le coup, j’ai changé de leurre à plusieurs reprise mais toujours sans effets !

A un moment donné Marc a sonné le réveil, il s’est mis à utiliser des leurres gigantesques dont je ne connais le nom mais d’une efficacité impressionnante. Nous avons enfin pu voir les brochets sortir de leur torpeur. J’ai vu deux attaques en live de poissons, un d’environ 90 centimètres qui s’est décroché aussitôt et un autre de largement plus d’un mètre qui s’est battu pendant une bonne trentaine de secondes mais qui malheureusement encore une fois s’est décroché. Pourtant j’ai vu ce que Marc lui a mis dans les dents au ferrage, il en a même remis une louche quelques secondes plus tard pour assurer le coup, je n’aurais pas aimé être à la place du brochet pendant ce laps de temps. Cette fois nous pensions que c’était la bonne, Marc à la manœuvre, Christophe avec la pince, Moi derrière l’APN … Ce n’était qu’une répétition, la prochaine fois sera la bonne, nous l’espérons tous.

Après ce grand moment de déception à a fallu se re-motiver, un peu plus tard Marc m’a fait essayer une canne de casting gros modèle avec ses leurres démentiels. J’ai été très surpris par ce mode de pêche qui m’était jusqu’alors inconnu, j’étais redevenu subitement un jeune Padawan ! Sur les conseils prodigués par mon guide le leurre s’est mis à nager de façon correcte assez rapidement. Au bout d’un gros quart d’heure j’ai rendu à Marc son bien et il m’a prêté un nouveau leurre à installer sur la canne de spinning, un Buzzbait noir comme la mort avec un trailer dessus. J’adore ce leurre, ça déplace de l’eau, ça fait du bruit, je reste tout de même persuadé qu’on ne peut pas toujours pêcher qu’avec ça mais c’est très sympathique à animer, soit juste sous la surface en faisant une petite vague ou alors carrément dans la surface avec des éclaboussures et des gerbes d’eau tout le long du ramené. A un moment je croise Christophe avec qui nous échangeons les cannes. Me revoilà avec une canne de casting mais plus légère que la première, dessus un leurre articulé que j’avais déjà testé dans l’après midi. Le moulinet est toujours aussi déroutant mais je trouve que je me débrouille plutôt bien pour un débutant. Je me surprends même à faire des poses des accélérations et quelques légers coups de scion. Christophe à proximité me dit, lance voir dans cette direction, je m’exécute, il me dit en principe dans cet axe, quand ça prend, ce n’est pas des petits. Je commence à ramener doucement, j’accélère, je ralenti, je fais une pose, au premier tour de manivelle suivant je sent l’attaque, dans l’instant je met le pouce sur le moulinet à tambour tournant, je ferre un peu comme un sauvage, le poisson est pendu ! Le combat qui s’en suis est déroutant pour moi car rien a voir avec une canne de spinning, la sensation de force est totalement différente, le brochet y va de quelques chandelles, je me sent bien incapable de contrôler quoi que ce soit mais au final tout ne se passe pas si mal puisque, Marc arrive avec sa pince et le poisson finira bien sur la photo avant de bien évidement de retourner à l’élément liquide. Ensuite plus aucune touche donc nous déciderons de mettre fin à cette séance.


Pour finir je tiens donc à remercier Alain le propriétaire de "A la Limonade" pour sa gentillesse et son amour qu’il apporte à ces poissons. Si vous souhaitez rencontrer un pur passionné des poissons, c’est lui qu’il faut aller voir, c’est garanti il connaît la chanson.

Remerciement aussi à Marc et Christophe, deux guides de pêche, que j’ai la chance de côtoyer très régulièrement avec qui je passe de bons moments, les poissons un peu moins, cependant chaque prise est remise à l’eau avec le plus grand soin donc pas d’inquiétude, partout où l’on pêche vous aurez, vous aussi, la chance de reprendre un de "nos poissons" …

mardi 17 août 2010

Le ciel nous est tombé sur la tête


Samedi matin entre dix et treize heures, sur une idée des amis Michel et Hélène nous avons pêché le No-Kill d’Epinal, bien nous en a pris car quelques poissons étaient au rendez vous malgré un niveau d’eau très bas. La température était idéale, le vent quasi nul, bref tout pour la pêche. J’ai bien tenté de faire prendre au moins un poisson à Hélène mais rien n’y a fait, ce fut un jour sans pour elle. Mais qu’a cela ne tienne, la débutante qu’elle est m’a déclaré avoir appris rien qu’à nous observer. Pour le moment nous n’en sommes qu’aux balbutiements, un jour elle y arrivera …


Dés samedi soir le ciel s’est déchaîné jusqu’à Lundi dans la nuit et c’est presque la quantité d’eau qu’il tombe sur un mois d’août que nous avons subis en 48 heures. Le résultat ne s’est pas fait attendre, ruisseau et rivières sont montés de façon assez spectaculaire. Afin de vous donner une idée plus précise de l’ampleur du mouvement d’eau voici un petit récapitulatif

Données issues du site Vigicrues sur la station d'Épinal.

Samedi 14 août 2010 à 22 heures début des précipitations. Niveau = - 0.07 cm et 3m3
Dimanche 15 août 2010 à 19h00 le premier pic. Niveau = 0.7 cm et 76m3

Soit 86 centimètres et 73 mètre cubes d’augmentation en 21 heures.

Lundi 16 août 2010 à 13h00 grosse perte d’eau ! Niveau = 0.37 cm et 28m3
Perte de 49 centimètres et 48 m3 d’eau alors qu’il pleuvait encore … Je ne me l’explique pas !

Ensuite on repart avec une hausse progressive avec toutefois une petite baisse sur une heure le 17 août entre une et deux heures du matin. Perte de 12 centimètres.

Le niveau se stabilise au maximum à midi le 17 août 2010. Niveau 1.07 cm et 118m3
Depuis tôt ce matin 18 août le ciel s’est arrêté de nous tomber sur la tête et le niveau baisse enfin depuis quinze heures.


Cette crue aura, j’espère, pour effet de nettoyer le fond de la rivière notamment sur la haute Moselle mais aussi en aval. Il était grand temps que l’eau arrive et même si c’est de façon un peu brutale et que cela me prive de pêche pendant les vacances, tant pis. La rivière n’en sera que plus belle dés qu’elle aura retrouvée un niveau correct pour la pêche. J’espère simplement que la baisse ne sera pas trop rapide et que nous ne reverrons pas des niveaux aussi bas que ceux que nous avons connus de si tôt !

mercredi 11 août 2010

Ombre commun à la Nymphe à Vue


Aujourd'hui, je vous présente la prise d'un ombre commun sur la haute Moselle en nymphe à vue. Sur la vidéo ci dessous, vous verrez le déplacement des poissons, j'ai marqué l'endroit avec deux flèches pour les identifier plus facilement.

Comme convenu dans un précédent post, j'ai installé mon APN de façon à ne pas être obligé de le tenir à la main, je suis assez content du résultat, l'image bouge peu. Donnez votre avis par le biais des commentaires ...

mardi 10 août 2010

Retour aux sources


Retour aux sources, vous allez me dire quoi de plus normal que de parler de sources sur un blog de pêche ? En fait il ne s’agit pas tout à fait de cela, j’aurais aussi bien pu titrer, pêche en famille, tel père tel fils, voir même le père de Dark Vaders !

Les vacances sont faites pour ces moments là, pouvoir faire les choses que l’on a pas le temps de faire en temps ordinaire. J’avais donc proposé à mon paternel de faire une sortie fly-fishing la semaine passée et nous sommes allé sur la moyenne Moselle où nous n’avons réussi qu’à capturer tout juste quelques blancs, de l’ombre pas la queue d’un alors que c’était bien lui que nous avions décidé de traquer. A notre décharge la Moselle était dans un piteux état, eau mâchée et basse, encore un marnage dû à ces satanées micro-centrales qui nous pourrissent le milieu aquatique …

Après ce semi-échec il fallait absolument rattraper le coup, déjà que mon père ne pêche plus souvent à la mouche, si en plus c’est journée sans, il ira de moins en moins. Je lui avais proposé de remettre ça cette semaine et de pêcher en première cette fois. Nous sommes allés sur un secteur qu'il connaissait très bien par le passé pour y avoir passé de magnifique soirée et journée à l’époque où il y avait du poisson plein la Moselle. Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, tiens ça me rappelle quelque chose … 

En réalité, il pêchait sur ce secteur il y a une trentaine d’année, il ne me l’a pas trop dit mais je suis sûr qu’il a dû trouver l’endroit transformé la Moselle étant une rivière avec un fond constitué de galets, les courants changent, les trous se bouchent, d’autres se forment, la rivière est vivante. Par le passé, la construction de la N 57 et aujourd’hui les micro-centrales, plus particulièrement depuis la loi sur l’eau de 2007, contribuent aux changements sur cette rivière.


Sur le spot en question nous sommes arrivés en début d’après midi vers quatorze heures et fin de la séance à dix huit heures. Un grand soleil nous a accompagné toute l’après midi, ou presque, le seul bémol c’est le sacré vent du nord qui sévit depuis quelques jours sur notre région. Bonjour l’angoisse pour poser une mouche convenablement et faire une belle dérive. Quelques thymallus- thymallus étaient en poste et se sont très vite retrouvés pendus à ma mouche pendant que mon père taquinait les blancs, ou plutôt je pense que c’était l’inverse ! Après un moment de réglages la "vieille main" a commencé à retrouver ses réflexes et j’étais heureux de le voir combattre à nouveau les ombres de la Moselle. Il a fallu revoir le bas de ligne, mettre une mouche ‘génération 2010’ extraite de ma boîte et c’était parti.

Pendant ces quatre heures là sur les courants, les ombres de la Moselle ont tremblé mais aucun souci pour eux, tous les poissons capturés sont repartis dans leur élément car nous pratiquons le NO-KILL, si seulement plus de pêcheurs le pratiquaient de façon régulière, je ne suis pas loin de penser que les AAPPMA n’    auraient pas besoin de gâcher de l’argent à remettre du poisson sans cesse à l’eau pour les ouvertures. Cet argent servirait à réhabiliter les milieux et serait bien plus bénéfique que ce qui se fait actuellement. Faîtes vos calculs et comme moi vous devriez vous rendre compte que depuis le temps que l’homme remet du poisson dans l’eau, il ne devrait plus avoir assez de place pour cette dernière !

Retournons à nos poissons justement, sur un plat j’ai croisé deux juvéniles de brochets d’environs une dizaine de centimètres, ils sont heureux dans ce petit coin car énormément de petits blancs à croquer, ensuite ils rejoindront probablement les grandes fosses plus en amont.

En résumé, je suis super content d’avoir profité d’une après midi de pêche à la mouche avec mon paternel, cela ne se produit pas assez souvent à mon goût mais c’est promis on remettra ça encore prochainement. Les rois de la Moselle n’ont qu’à bien se tenir car le père de Dark Vaders sait encore y faire ! La preuve en vidéo ci dessous ...

mercredi 4 août 2010

La Haute Moselle vers Rupt sur Moselle


C'est le Samedi 31 Juillet que s'est déroulée la dernière sortie du club mouche d'Épinal sur la haute Moselle. Comme souvent l'été peu de membres au rendez-vous et c'est donc à quatre, Dominique, Marc, Daniel et moi, que nous sommes partis à la conquête de cartes de pêche pour deux d'entre nous. Cela ne s'est pas fait sans mal, premier essai à Arches, fermé, deuxième essai à Pouxeux, fermé, ce n'est qu'à la troisième tentative que nous avons trouvé une boutique ouverte à Remiremont. (Aquaviva, Rue Général LECLERC) Ensuite nous avons rejoint le régional de l'étape, Michel, au pont rouge de Maxonchamp. J'ai été stupéfait de voir le fond de la rivière dans un si mauvais état, un dépôt sur plusieurs centimètres d'épaisseur qui recouvre entièrement le fond qui ressemble à s'y méprendre à de la cellulose. Lorsque l'on marche dans la rivière les matières se décollent et restent en suspension et cela forme des nuages agglomérés du plus sale effet ! Autant vous dire qu'il est difficile d'avoir envie de pêcher dans ces conditions et je commence à comprendre pourquoi sur ces secteurs, réputés pour leurs truites et ombres par le passé, aujourd'hui il ne reste quasi plus un poisson. Je pêche la haute Moselle de façon épisodique mais c'est bien la première fois que je constate un tel phénomène, j'ai informé la fédération de pêche des Vosges tellement cela me semble étrange.

Sur les secteurs un peu plus courant, le phénomène ne se produit pas et bizarrement on trouve quelques poissons à prendre et à relâcher. Le matin avec Marc et Daniel nous avons capturé quelques truites et ombres, pour ma part je me suis fait plaisir en pêchant à la nymphe à vue à l'aide de petite nymphe. J'ai loupé de très nombreux poissons, ils étaient tellement concentrés sur la zone que je n’arrivais pas à voir lequel prenait ! J'en ai intéressé un nombre impressionnant, je compte bien y retourner prochainement. J'ai réussi à prendre deux ombres de taille modeste et une truite toute ronde d'avoir trop mangé.


A midi, repas en commun comme à l'accoutumée, ensuite Christophe nous a rejoint et c'est à six que nous avons continué la sortie. Nous avons changé de secteur à deux reprises le premier étant impossible à pêcher suite à un niveau bien trop bas. Vers le secteur des mortes dans les grands pleins, j'ai essayé de pêcher de gros chevesnes à vue, j'ai réussi par deux fois. Il a fallu que je saute à l'eau pour mener les poissons à l'épuisette, c'était sympa même si j'aurais préféré croiser des truites ou des ombres ... La pêche n'a pas été des plus miraculeuse pour les autres membres de l'expédition sauf pour Daniel qui semble avoir tout de même trompé quelques poissons plus en amont encore sur des zones plus tumultueuses.


Vers dix-huit heures nous avons stoppé la partie de pêche et Michel nous a invités à prendre un verre à son domicile tout proche. Merci à toi Michel !

Pour moi le constat est le suivant après cette sortie sur la haute Moselle :
La rivière souffre même si la pluie tombe régulièrement ce qui atténue probablement les souffrances. J'ai peur pour les jours prochains, une nouvelle période de chaleur est annoncée. Le niveau va encore baisser dangereusement avec son lot de risques pour nos compagnons de jeux ...