mercredi 28 juillet 2010

Problème vidéo en HD depuis Youtube

Désolé pour les soucis de lecture de mes montages vidéos. En fait tout mes montages en HD sont devenus illisible depuis quelques jours. Le son autant que la vidéo est haché, c'est insupportable à regarder !
Il semblerai que cela provienne de Youtube mais je n'ai pas trouvé d'explications rationnelles ! Si toutefois quelqu'un avait une solution, vous pouvez me laisser un commentaire.
En attendant, j'espère que cela s'arrangera prochainement.
Pour l'heure, je vais encoder dans un format différent. Je viens d'ailleurs de remettre en ligne le montage inclus dans "La Moselle et les bonnes surprises ..."

lundi 26 juillet 2010

La Moselle et les bonnes surprises ...


Dimanche après midi, presque 14 heures, il fait presque lourd, Marc passe me chercher à la maison car ce matin nous avons décidé d'aller faire glisser nos mouches à la surface de l'onde. Nous avons jeté notre dévolu sur un secteur très peu pêché à cette saison, si si ça existe encore. Au début sur un radier Marc a ouvert le bal avec deux ombres tout en me narguant quelque peu. Le bougre, il ne faut pas me faire ça, après je suis infernal avec les poissons ! Après s'être déplacé, j'ai loupé un très gros poisson, a priori une truite, dû à un dragage de ma mouche, ce n'est pas grave, je sais où il est ...

J'avais bien repéré quelques gobages sur le secteur plus en amont mais je n'étais sûr de rien, je me suis approché délicatement, des hotus présents sur le secteur se sont un peu affolés mais se sont habitués à ma présence assez rapidement. Je m'attendais à prendre quelques vandoises ou encore des chevesnes et j'ai donc essayé de poser ma mouche, première dérive, gobages, pendu ! J'épuise un ombre, je sèche ma mouche, deuxième dérive, gobages, pendu ! J'épuise un autre ombre plus gros, je recommence et encore pendu ! Je suis impressionné par la densité de poissons et je me dis qu'il faut que j'essaie d'immortaliser le moment.
Donc à l'aide de mon appareil photo numérique "Olympus 1030 SW" je tente de filmer les séquences. La chose n'est pas aisée car je suis obligé de tenir l'appareil d'une main, de pêcher de l'autre, j'ai aussi essayer de poser l'appareil sur mon gilet "FV200 Just One" de Marc PETITJEAN, bref rien d'évident et il m'a fallu faire un sacré tri pour faire le montage proposé ci dessous. Il y a énormément de poissons loupés au ferrage, trop tôt voir même trop tard. Ce n'est pas de la grande qualité en terme de technique pure, mais j'avais énormément de mal à me concentrer uniquement sur la pêche. Qu'importe, j'ai trouvé un autre système que je testerai à la première occasion. Après m'être amusé un moment, j'ai appelé Marc qui pêchait un peu plus en amont et c'est à deux que nous avons profité de ce moment magique pendant encore une quinzaine de poissons. 

Nous estimons qu'il y a au moins trois classes d'âge sur ce spot, c'est un bon signe malgré que le grand cormoran squatte les environs pendant la saison hivernale. Plus le temps passe et plus je me demande si l'homme,certains pêcheurs ont leur part de responsabilité, ne fait pas plus de ravage que les cormorans à qui l'on jette peut-être trop facilement la pierre. Je sais qu'il est exclusivement piscivore mais de là à choisir uniquement les "poissons noble", je n'y crois pas une seule seconde, il y a bien d'autres espèces qui colonisent la rivière dont il doit se repaître. Sur ce secteur, je ne vois personne à la pêche et bizarrement il y a des ombres peut-être même des truites, je le saurais bientôt ...

Désormais, il faut laisser reposer le coin et c'est promis, pendant les vacances, j'irais taquiner à nouveau mes compagnons de jeu sur ce secteur là. Mais d'ici là, il faudrait bien que je songe sérieusement à lancer la fabrication de quelques mouches sèches, car j'en ai encore laissé une dans la gueule d'un poisson sur un ferrage trop appuyé ! Oui, Christophe, je sais, je suis une brute au ferrage mais il faut bien que ça rentre !

samedi 24 juillet 2010

La Nymphe au fil (N.A.F),


Aujourd'hui je souhaiterai faire le point sur une technique de pêche, la nymphe au fil, qui me permet parfois de prendre quelques poissons lorsque la pêche en sèche ne fonctionne pas. C'est une technique particulièrement adaptée pour pêcher des rivières comme la Moselle sur les secteurs où il est impossible de pêcher en Nymphe à vue. De suite je tiens a dire que quand je parle de nymphe au fil et je ne parle pas pêche à la "roulette" et de pêche sous la canne avec des mouches ayant un poids avoisinant celui d'une enclume. Je parle de pêche avec des nymphes légères, le plus souvent possible même si parfois il faut recourir à des petites tungstène, avec un fil fluo sur-graissé posé sur l'eau qui sert d'indicateur.


La construction de mon bas de ligne se décompose en deux parties, ce qui me permet de varier le type de pêche en fonction de l'humeur des poissons ou des secteurs de pêche. La première partie débute du raccord avec la soie pour se terminer par une micro boucle sur le fil de 25/100. Cette partie servira de base aussi bien pour pêcher à la N.A.F qu'à la pêche en sèche, il suffit d'adapter la seconde partie en fonction de la technique employée .

Construction de la première partie du bas de ligne :
Diamètre 50/100
Diamètre 45/100
Diamètre 40/100
Diamètre 35/100
Diamètre 30/100
Diamètre 25/200
Réaliser une micro-boucle

A la suite de cette micro boucle il faut fixer le brin de fil fluo en 20/100 de 40 Cm composé de deux couleurs parfois trois. En règle générale, le rouge et l'oranger suffisent, j'aime bien le fil vert presque blanchâtre servant pour la pêche au toc également. En fonction de la vue de chacun ou de la luminosité il est possible de multiplier les sections colorées mais tout en gardant la même longueur au final. Sur le dernier morceau, faire également une micro boucle, ce qui permettra de changer rapidement la pointe et ou le porte pointe en fonction des hauteurs d'eau rencontrée sans toutefois raccourcir le fil fluo.


En fonction de la hauteur d'eau, soit je monte directement une pointe en 12.7 fluorocarbone ou alors je mets une avant pointe. Je n'ai pas mis de longueur volontairement car cela est à adapter en fonction de la taille de la rivière pêchée. A titre d'exemple, pour la moyenne Moselle, j'ai une longueur totale de 5.5 mètres.

Concernant l'action de pêche, je me place de façon à lancer trois quart amont, je cherche une veine d'eau prometteuse. Il faut lancer de manière à bien faire pénétrer la nymphe dans l'eau. Un lancer équivalent à la sèche n'est pas suffisamment efficace car il provoque rapidement un dragage de la mouche, il vaut mieux un lancer type parachute ou avec un gros blocage de la canne au moment du shoot final. Aussitôt que le bas de ligne est posé sur l'eau, il suffit de surveiller le fil fluo qui lui aussi est posé sur l'eau, si un arrêt brusque se produit ou s'il s'enfonce, il faut ferrer car c'est probablement une touche, ce n'est pas toujours facile de savoir à quel moment la touche se produit mais avec un peu d'habitude on y arrive. Une chose importante, ne pas oublier d'adapter en permanence le poids de la nymphe en fonction des postes rencontrés.

Cette technique est très ludique et il faut être concentré en permanence. Elle a également l'avantage de pouvoir prendre quasiment n'importe quel type de poisson. J'en veux pour preuve la photo ci dessous.


Non vous ne rêvez pas, c'est bien un hotu, j'en ai pris deux à ma dernière séance. La fois précédente, j'ai réussi à prendre entre les truites et les ombres, un goujon, un gardon, une vandoise, un chevesne et même des spirlins. Merci, de ne pas confondre cette technique de pêche avec de la roulette pure et dure ou le fil fluo est cette foi à la perpendiculaire par rapport à la surface de l'eau et où il faut utiliser "des nymphes enclumes" pour racler le fond ...

dimanche 18 juillet 2010

Pêches impossible !


Depuis le 26 juin dernier et des conditions climatiques plus que chaudes, il devient très difficile de prendre le moindre poisson ! L'eau de La Moselle est réchauffée à l'extrême et si cela continue il va y avoir des dégâts dans les populations de poissons. Le niveau est aussi bas qu'en fin de saison l'année dernière et nous n'en sommes qu'au milieu de juillet. Les renoncules contribuent largement à ce réchauffement car elles commencent à périr, un petit coup d'eau serait le bienvenu maintenant afin de les arracher. Avec les membres du Club Mouche d'Epinal, nous avons redonnés une seconde jeunesse au parcours ce samedi. Nettoyage du chemin, fauchage de deux plantes envahissantes, renouées du japon et Balsamine de l'Himalaya.

Le lit de la rivière aussi à retrouvé un nouveau souffle, la renoncule à été arraché sur une grande partie en amont du barrage, les poissons retrouvent un peu d'eau courante ce qui est plutôt une bonne nouvelle car le niveau est vraiment très bas.

Coté pêche, depuis le 26 juin, il est vraiment très difficile de trouver des poissons actifs, pour vous donner une idée sur 9 coup du soir et une pêche en journée, seulement 5 ombres, 3 farios et une arc a fait un passage dans mon épuisette !  Du coté des poissons blancs, 16 poissons pour trois espèces, chevesnes, vandoises et un même un blageon.

Depuis quelques jours, les nuits fraîchissent un peu, j'espère que cela évitera à l'eau de la Moselle de continuer à chauffer, l'idéal serait que cela fasse même baisser la température de celle-ci.

Le jour du 14 juillet dernier, avec quelques membres du club, nous sommes allés sur le Doubs Franco-Suisse. Journée très chaude dés le matin ou aucun poisson ne s'est manifesté sur les secteurs courants en aval du barrage du Theusseret où pourtant j'aurais bien aimé faire prendre un poisson à Yves, Laurette et Michel. Aucun gobage, même pas un marsouinage, pourtant chaque cailloux à été testé ! J'ai encore du mal à y croire.


Pendant ce temps là, Dominique et Jean-Pierre étaient accompagnés du maître Jean-Marc SOMARE qui leur donnait un cours sur la pêche à la nymphe à vue au niveau du pré Bourassin. Moi qui ai déjà eu la chance d'avoir le maître pour professeur, il faut savoir apprécier ces moments là, on apprend énormément. C'est d'ailleurs Jean-Marc qui m'a initié à cette technique il y a déjà quelques années sur le parcours de chez Sanso et j'en profite pour le remercier encore une fois.

L'après midi, en aval du moulin du plain, le vent s'est levé, il soufflait tellement fort qu'il a réduit à néant tout mes efforts pour essayer de poser ma nymphe dans le champs de vision d'une truite. Nous avons vus de nombreux poissons sans jamais pourvoir les tenter, même les nombreuses tentatives à l'arbalète du maître étaient vouées à l'échec. Durant tout l'après midi un seul poisson s'est saisi de la nymphe mais le poisson à été plus malin et la rupture du fil du au frottement sur une pierre à mis fin au combat. Jean-Pierre à dépiqué une truite prise en émergente et j'ai également dépiqué une zébrée, à un moment il y a eu une accalmie de vent, une truite s'est postée devant moi, je lance, je pose, la nymphe dérive, je vois le blanc de la gueule, je ne le vois plus, je ferre ... Pendue !!! A peine le temps de me réjouir que je dépique ... Grrrrrrrr !

Nous n'avons quasiment pas vus d'ombre commun, c'est plutôt inquiétant surtout si ceux sont malades. Même une truite était mal en point, j'ai réussi à la prendre à l'épuisette, elle avait les yeux vitreux et après l'avoir remise à l'eau, elle ne s'est pas sauvée, elle se plantait la tête dans la mousse du fond. Avec Jean-Pierre nous avons décidé de la sacrifier afin qu'elle ne souffre plus. De cette façon elle ne fera pas profiter de sa maladie aux autres poissons.

Nous sommes restés pour faire le coup du soir en espérant prendre au moins un poisson chacun. Il n'en a rien été. C'était vraiment une journée sans, décidément les jours se suivent et se ressemblent ...