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vendredi 27 janvier 2017

Les cormorans Vosgiens ont droit d’asile …


Bienvenue dans les Vosges aux volatiles noirs au bec crochu ! La sentence est tombée, l’arrêté préfectoral de régulation sur trois années dans le département a été suspendu. Comme c’est étrange, mais au fait, d’où vient-elle cette suspension ? Une association, bien connue, qui protège les volatiles n’en serait-elle pas la cause ? Et bien … Oui !

Une fois de plus, amis pêcheurs, nous nous sommes fait rouler dans la farine. Cette association réclame sans cesse sur des tas de sujets et obtient souvent gain de cause.  Ce qui est malheureux dans cette histoire, à mon sens, c’est que nous sommes plusieurs milliers de pêcheurs dans notre beau département et que personne n’a rien vu venir, moi y compris. Mais une bande de « teigneux escrologistes » savent bien comment s’y prendre. Il serait peut-être temps que nous prenions conscience de nos lacunes et que nous commencions à défendre le peu qu’il reste si nous voulons encore pêcher dans quelques années. Ne serait-il pas temps de mettre une veille sur les actions entreprises par cette association dès lors que cela nous concerne ? 

Un petit retour en arrière s’impose afin d’appréhender le propos du jour. Dans le cadre de l’arrêté de régulation du grand cormoran, le public pouvait faire part de ses observations durant la période du 15 novembre au 09 décembre 2016. Personnellement,  je n’étais pas au courant comme beaucoup d’entre nous. J’en veux pour preuve le nombre de contributions reçues. Douze contributions dont une seule favorable à la régulation ! Je vous laisse deviner de qui proviennent les onze autres contributions. Je vous invite à lire la synthèse des observations ci-dessous.



Suite à cette consultation, l’arrêté préfectoral pouvait voir le jour. Ce dernier porte le numéro 959/2016/DDT daté 20 Décembre 2016. Vous pouvez le retrouver ci-dessous. Titre 1, article 1, 600 oiseaux par année pendant trois ans pouvaient être tirés sur le département plus 50 oiseaux supplémentaires si nécessaire. Je ne vais pas faire le détail de l’arrêté. Le plus simple est de le lire ci-dessous. Oui, je sais encore de la lecture ...




Suite à la parution de l’arrêté, les protecteurs de l’oiseau de malheur se sont évidemment insurgés. Rapidement, ils se sont empressés de saisir le tribunal administratif de Nancy. Deux recours en référé furent déposés, le premier pour une suspension urgente de l’arrêté et le second pour carrément annuler l’arrêté qu’ils jugent « illégal et abusif » ! En lisant la presse locale, on comprend bien la position des protecteurs. Les pauvres oiseaux noirs, à l’agonie compte tenu des conditions hivernales difficiles ne mangent pas plus de poissons que les carnassiers et autres salmonidés.


J’aimerais bien savoir comment ferait un brochet pour manger environ 300 grammes de poissons par jour et le digérer pour recommencer le lendemain dans une eau à 3 ou 4 degrés ? Je ne parle que du brochet mais imaginez cela avec une truite ou encore une perche compte tenu de leur propre poids !
Le tribunal a donc instruit le dossier et voilà, la sentence est tombée. Heureusement, les défenseurs des cormorans, ont été déboutés sur certaines de leurs demandes. Ils ont même eu le toupet de demander des dommages et intérêts !!!
Encore un peu de lecture, ça vous dis ? Allez, voilà l’ordonnance du tribunal administratif ci-dessous.





En faisant le point vite fait, il est vrai que le cormoran est une espèce qui a toujours résidé dans le département et qu’il est tout à fait normal de lui laisser la part belle. Restons sérieux un instant, les Phalacrocoracidae font partie de la famille des oiseaux de mer. Il n’y a pas un problème là ? Le cormoran, n’a rien à faire sur nos terres, un point c’est tout !

Actuellement la Moselle est gelée sur un grand linéaire donc, au centre-ville d’Épinal, les cormorans se gavent sur le parcours no-kill. Le dortoir est tout prêt, quelques centaines de mètres à faire seulement. Je peux vous dire que la table est bonne. J’ai observé leur manège pendant quelques minutes, c’est triste à en pleurer. A moins que je ne me trompe et qu’au final ces magnifiques oiseaux au plumage sombre ne viennent à la rivière que pour se baigner …



Les voilà qui passent au-dessus de la Moselle au niveau du champ de mars d’Épinal. Ils effectuent quelques passages en descendant un peu plus bas à chaque fois, jusqu’au moment où ils plongent !

lundi 3 mars 2014

Renouveau et désolation !


Aujourd’hui 2 mars, il flottait dans l’air comme un avant-goût de printemps sur Épinal et environs. Ceci a eu pour effet de me faire sortir un instant et prendre l’air. Armé de mon appareil photo je me suis rendu au bord de la rivière. Je n’avais pas de but précis, si ce n’est d’aller jeter un œil sur une tête de courant afin d’apercevoir si des gobages s’y produiraient. L’objectif fut rapidement atteint, le soleil réchauffant l’atmosphère, quelques insectes éclosent et quelques poissons profitèrent de l’aubaine.

Plus tard, j’aperçus un pêcheur qui une fois son bas de ligne refait s’est permis de jeter son emballage à même le sol. Je n’ai pu m’empêcher d’aller le trouver afin de lui en faire la remarque. Il l’a plutôt bien pris et a ramassé son déchet. Fin de l’histoire.

Plus tard, j’eus la chance d’observer une truite en maraude. Elle était intéressée par des alevins. Je l’ai regardée faire son circuit à plusieurs reprises quand elle est enfin passée à table. A la faveur d’un bel ensoleillement, j’ai réussi à tourner une petite séquence que vous visionnerez dans le montage ci-dessous.


Au cours de ma balade, j’ai aussi pris deux clichés bien moins jolis. En effet, deux vélos sont au milieu de la rivière. J’essayerai de les enlever ou les faire enlever très prochainement. Une rivière qui passe en ville, c’est si joli. Je ne comprends pas l’attitude des gens qui ne la respectent pas ! A Épinal comme ailleurs, la rivière sert de dépotoir et c’est fort dommageable. Il suffirait de presque rien pour que le tableau soit idyllique.

D’ici quelques jours, une partie de la rivière va subir les assauts de pêcheurs plus où moins respectueux et c'est bien ce qui me chagrine! Fini la quiétude des poissons observés aujourd’hui. Quand le grand débarquement aura eu lieu et que chacun aura fait le plein de son congélateur, la rivière redeviendra moins fréquentée.

Alors, peut-être que je sortirai la canne à mouche pour aller rôder …

mercredi 15 janvier 2014

Assemblée générale AAPPMA Epinal et Environs


Avis à tout les râleurs du bord de l'eau, des forums, facebook, tweeter et autre supports. Vous avez l'opportunité de pouvoir vous exprimer en tête à tête avec les gestionnaires de votre AAPPMA lors de l'assemblée générale, alors surtout ne vous privez pas. Si vous ne faîtes pas le déplacement, de grâce, à l'avenir, taisez-vous !

La critique est aisée mais l'art est difficile ! (Philippe Néricault)

 

mardi 24 décembre 2013

Réglementation pêche 2014 pour les Vosges


Un petit billet juste avant les fêtes pour vous dire que je suis déçu. Justement, qui sera à la fête en 2014 ? Certains pêcheurs c'est plus que probable mais certainement pas les pauvres ombres commun de la Moselle !

En effet, au moment du renouvellement de l'arrêté préfectoral concernant la pêche de ce poisson extraordinaire, il vient de se produire un changement qui me dérange. En effet, sur le secteur entre Épinal et la confluence du Durbion (entre Vaxoncourt et Châtel sur Moselle), les prélèvements viennent d'être autorisé pendant un mois au cours de la saison. Plus précisément du 12 Juillet au 15 Août 2014 et ce à titre expérimental. J'avoue avoir du mal à comprendre la motivation d'un tel état de fait. Depuis de nombreuses années, l'ombre commun était protégé sur toute la moyenne Moselle sur un parcours de presque 50 kilomètres. Et voilà qu'aujourd'hui, alors que nous sommes nombreux à constater que la population est au plus bas, voilà que l'on autorise à manger ce pauvre Thymallus !


Pour télécharger le fichier .pdf :  Réglementation dans le département des Vosges 2014 

J'imagine déjà les "viandards" tirant sur la queue d'un ombre pour qu'il fasse la bonne taille qui je le rappelle est de 35 centimètres. Ne venez pas me faire croire que les pêcheurs sont honnêtes et qu'il vont respecter ce règlement. Je fréquente assez la rivière pour savoir qu'il n'en sera rien.

Cette décision va à l'encontre de tout ce qui a été réalisé durant les dernières années. C'est triste a en pleurer ! Heureusement que tout le parcours n'est pas concerné mais tout de même, cela me fait mal au cœur.

A quoi bon ce billet de toutes façon ? Les pêcheurs sont bien plus nombreux à vouloir manger les poissons qu'à vouloir les relâcher. La pêche cueillette à encore de beaux jours devant elle dans notre département et c'est moche. Combien seront nous a montrer notre mécontentement lors de l'AG ?

That is the question ...

mardi 14 mai 2013

La pêche et les saints de glace


Décidément nous vivons une drôle saison de pêche. J’ai bien peu de chose à vous raconter concernant mes différentes sorties en rivière. Cette année ne restera pas gravée dans les annales, du moins pour ce qui concerne le début de saison. Dernièrement, entre quelques jours de congés et les divers jours fériés, j’ai eu beau tenter l’aventure à plusieurs reprises mais sans grand succès. J’ai tout juste réussi quelques truites de-ci de-là, mais rien d’extravagant ! Si je compare avec le début de saison de l’année dernière, c’est le jour et la nuit.
Je me pose de grandes questions concernant l’avenir de la Moselle sur sa partie supérieure. (En amont de Remiremont) Le niveau est resté plus que correct jusqu’ici. Nous avons même essuyé quelques crues notables et pour autant la rivière est déjà entièrement colmatée par endroit. C'est à n’y rien comprendre ! La jolie frayère que j’ai fréquentée assidûment à cause d’un joli poisson que j’avais réussi à capturer après bien des déconvenues est méconnaissable.  (Film de cette capture) Aujourd’hui l’endroit est tout vert, pas un seul caillou n’est visible. Des algues filamenteuses ont recouvert tout le fond de la rivière. Bizarrement très peu de champs bordent la Moselle sur ce secteur. L’année passée, en août, l’eau sentait la lessive. Avec l’ami Christophe, en fin d’année, nous avions même trouvé une station d’épuration fendue et rafistolée qui par conséquent laissait échapper des eaux usées directement dans la rivière (voir l'article). Comment ne pas imaginer que la cause du colmatage de la rivière n’est pas une résultante de cette anomalie ? Je ne vous cache pas que l’envie d’aller traquer sur la rivière ne me fait pas plus envie que cela. De toute façon, les truites sont bien moins nombreuses que par le passé et si rien n’est fait, je crains le pire pour l’avenir !

Une jolie truite en sursis !
Pour en revenir au titre de ce billet, les températures des jours précédents semblaient annoncer le réveil de la rivière. Mais les trois fameux saints de glace, Saint Mamert, Saint Pancrace et Saint Servais, pointaient le bout de leur nez. La pression atmosphérique a chuté considérablement en même temps que la température.

Malgré tout, le samedi, premier saint de glace, j’ai décidé de tenter ma chance une fois de plus et avec bien du mal, j‘ai réussi à tromper la méfiance d'une truite qui gobait sur une bordure. Le soir venu, je rentrais avec le moral dans les chaussettes. Il ne me restait que le dimanche pour essayer de me refaire. Je n’avais pas envie de reprendre le chemin de la rivière et je pensais traquer un peu le brochet au streamer pour changer un peu. Peut-être que la chance finirait-elle par sourire ? Je me remémorais ma dernière expérience qui s’était soldée par un pseudo échec. A la dernière tentative avec Michel, cinq suivis dont quatre attaques, mais pas une seule capture.

Cette fois, c’est avec François que nous allions tenter l’aventure. Rendez-vous juste après le repas de midi et direction d'un étang. Avant d’aller plus loin dans ce récit, vous devez savoir que mardi dernier, François et Michel s’étaient rendus sur cette pièce d’eau et qu’ils avaient touché sur la journée pas moins de vingt-cinq brochets ! Autant vous dire que j'avais l'eau à la bouche. J’avais apporté le "float tube" afin de prospecter correctement. Finalement nous avons trouvé une barque suffisamment grande pour nous accueillir tous les deux. Je me voyais déjà ferrer des "pikes" toute l’après-midi avec mes streamers faits de poils et de matériaux synthétiques. Au final rien de tout cela ne s’est produit. Il a fallu batailler comme un damné pour réussir à prendre un poisson. J’avais débuté la partie de pêche avec une soie intermédiaire transparente. J’ai essayé différents streamers, du rose, du chartreux, du blanc et bien d'autres coloris, des plus ou moins volumineux. Pas une seule touche, pas un suivi, le néant !

François, pendant ce temps-là était logé à la même enseigne même en pêchant aux leurres. Aucune activité pendant une grosse partie de l’après-midi. Puis quelques rotengles ont commencé à se manifester. Afin d’avoir une idée sur l’activité des brochets, décision fut prise de capturer un poisson blanc afin de pêcher au vif. François qui avait apporté tout un fagot de canne se chargea de pêcher de la sorte. Le gros flotteur resta uniquement animé par le rotangle pendant presque une heure. Soudainement, le bouchon s’enfonça, et moins de cinq secondes plus tard ce fut le ferrage. Le vif était armé d’un gros hameçon simple sur le dos ce qui induisit un ferrage quasi instantané. Ce fut un premier poisson qui allait se rendre non sans lutter à un point que nous estimions sa taille bien supérieure à celle effective ! A ce moment je me dis que ça allait démarrer.

Mais non, toujours pas d’attaque sur mes streamers. François reprit un petit rotengle, l’accrocha par le dos, et quelques minutes plus tard, le flotteur plongea à nouveau ! Un brochet d’environ soixante centimètres se rendit , lui aussi après une belle lutte. Le scénario allait se reproduire à quatre reprises. J’aime autant vous dire que pendant ce temps-là, je gambergeais. A un moment, nous parlions même de me faire exorciser car ce n’était pas possible de ne pas avoir une seule touche.

Compte tenu de la topographie du secteur, je décidai de passer sur une soie flottante. Ceci me permit de lancer un peu plus loin et de mieux taper la bordure. Un rassemblement de poissons blanc avait attiré mon attention. J’avais même aperçu un semblant de chasse mais sans en être véritablement sûr. En insistant sur le secteur, alors que je voyais mon streamer à moins d’un mètre de la bordure, un éclair jaillit de dessous les branches. Dans le quart de seconde une grosse attaque eut lieu. J’étais prêt, et j’ai ferré de façon très appuyée. Le pauvre brochet a du se demander ce qui se passait. Après un court instant, il reprit ses esprits et mena un combat bien sympathique. Au final, c’est un poisson d’un peu plus de soixante-dix centimètres qui est reparti rejoindre ses congénères. Bon sang que cela a fait du bien d’avoir une vraie attaque ! Cela m'a tout de même un peu réchauffé car pour information, j'ai enduré le waders néoprène et la veste de pluie pendant toute la partie de pêche sans avoir plus chaud que cela.


Force est de constater que ce dimanche après-midi, les poissons ne semblaient vouloir attaquer que sur du naturel. J'avoue que c'est assez déstabilisant de savoir qu'en pêchant autrement il y a moyen de faire des touches. Mais, que voulez vous, cela ne m'amuse plus de pêcher le brochet à autre chose qu'à la mouche. Il va falloir réfléchir pour créer des streamers qui fonctionnent un peu mieux, car finalement, c'est peut-être là que j'ai tout faux ? Si je pêche à nouveau ce plan d'eau, je vais également réviser la taille de mes bestioles car la majorité présente sur ce dernier semble mesurer moins de 10 centimètres. Que dire de l'animation, j'ai pourtant essayé bien des variantes. Comment reproduire la nage d'un vrai poisson ? Vous voyez, je l'avais déjà écrit par le passé sur le blog mais je dois avoir un problème avec ce poisson ! En plus de la poisse qui me caractérise, cela commence à faire beaucoup. Allez maintenant il faut songer à notre séjour sur les terres Ardéchoises avec Michel.

A la revoyotte ...

mardi 23 avril 2013

Quand cela ne veut pas ...


Tout est dans le titre, quand cela ne veut, cela ne veut pas !!! Depuis la fin de l’année dernière, c’est la catastrophe concernant les sorties pêche avec le club ainsi qu’à titre personnel. En effet, je vais faire un petit retour en arrière jusqu’en novembre 2012. Ce mois-là, une sortie était programmée au réservoir de Boismont, chez Yannick. La température extrêmement basse et l’absence de vent a rendu la pêche très délicate. En décembre la sortie au brochet sur la Moselle a été annulée pour cause de niveau trop élevé. En février, rendez-vous au réservoir de la Moselotte, un froid extrême nous attendait. La glace dans les anneaux empêchait le bon déroulement des opérations de lancer. Les poissons étaient quasi absents. Pour autant d’après le directeur de la base, quelques jours plus tôt, la pêche était bonne.

En mars, rendez-vous au réservoir de Sommedieue. Un rafraîchissement brutal la veille de notre venue a réduit nos espoirs à peau de chagrin. Un vent à décorner les bœufs et un vent du nord a fait baisser l’activité des poissons de façon drastique. Quelques poissons sont venus croquer nos mouches mais pas de quoi laisser un souvenir impérissable comme l’année précédente.


A la mi-avril, j’avais posé une semaine de congé en prévision du début d’activité sur la rivière. Quelques jours plus tôt un réchauffement et une vague pluvieuse est encore venu gâcher la fête. Résultat, une crue a eu lieu. Puis, grosse montée des températures en deux jours. La neige, encore présente sur les sommets Vosgiens, a continué à fondre. Ceci a eu pour effet de ne pas faire baisser le niveau d’eau. En fin de semaine la rivière semblait malgré tout vouloir se réveiller malgré un vent du nord persistant.

Le samedi 20 avril, la sortie mensuelle du club était programmée sur l’Ornain vers Ligny en Barrois. Une fois de plus la poisse était avec nous. Grosse baisse des températures, le thermomètre affichait avec bien du mal, huit degrés le matin et onze l’après-midi ! Le vent du nord a soufflé toute la journée, la rivière était trop haute de presque quarante centimètres. Autant dire que les espoirs de capture dans ces conditions étaient plutôt illusoires. Au total à dix pêcheurs, un seul poisson a été capturé ! Pour autant, l’après-midi, il y avait quelques éphémères qui défilaient sans pour autant attirer la curiosité des truites.


Cette semaine je reprends le travail, et devinez quoi ? Les températures deviennent clémentes, la neige a disparu, il n’y a plus de vent et le niveau d’eau est correct. Certains amis, comme Cyril, commence même à prendre de bien jolis poissons, pendant que j’enrage derrière mon bureau …

Je me dis que le week-end prochain, je vais enfin pouvoir assouvir ma passion. Eh bien, c’est sans compter sur la météo annoncée. Effectivement, toute cette semaine va être magnifique et à partir de vendredi, changement brutal. De la pluie et une grosse chute des températures est prévue pour le week-end !
Je commence à croire que je suis maudit par les dieux de la pêche … Il va falloir que les choses changent car depuis novembre dernier cela commence vraiment par faire long ! Les amis soyez sympa faîtes quelques incantations pour qu’à nouveau je puisse m’éclater avec mon passe-temps favori.

A la revoyotte …

lundi 29 octobre 2012

Vidange du Barrage Hartmann d'Epinal


Aujourd’hui je vous propose un petit retour en arrière sur l’assèchement de la Moselle qui s’est déroulé à la mi-septembre de cette année. Asséchement provoqué par la vidange du "barrage Hartmann" situé sur la commune de Saint-Laurent dans les Vosges. Deux articles étaient parus dans la presse. Le premier relatant les faits tandis que le second tendait à expliquer pourquoi la rivière s’est retrouvée à sec. Je ne ferais pas de commentaires particuliers concernant cette affaire pour le moment car un dépôt de plainte à été effectué. Pour autant, il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu’une fois de plus, l’argent est bien au centre du débat et que le reste importe peu !

Je remercie le journal VOSGES MATIN pour son aimable autorisation à publier les deux articles.

La Moselle à sec sur quatre kilomètres :

Article de Marion JACOB – Photos de Philippe BRIQUELEUR

La Mauvaise vanne d’Hartmann :

Article de Marion JACOB – Photos (VM)

Avant de clôturer ce post, je souhaite apporter une précision : En effet, dans l’article (La Moselle, rivière massacrée), j’expliquais en bas de page que le barrage datait probablement de 1876 d’après le site GR-ATLAS). Dans l'encart (Un peu d'histoire) du second article, on découvre qu’il daterait de 1945. Peut-être existait-il avant mais sous une forme différente ?

dimanche 21 octobre 2012

L'envers du décor


Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui ce sera un coup de gueule ! Hier, profitant de la baisse du niveau de la Moselle, j’avais décidé de me rendre sur le parcours no-kill d'Épinal. Qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir, sur la berge en rive gauche à l’aval du pont de l’armée PATCH: les résidus du feu d’artifice n’ont pas été évacués. En effet il est de coutume qu’un feu d’artifice soit tiré le dernier samedi de la fête de la saint Maurice. Tout cela est bien joli : hoooo, la belle bleue ! Ça pète bien ! Regarde celle là … Vous l’aurez compris, tout le monde est admiratif devant les feux d’artifice. Mais maintenant il me reste une question, qui va enlever les déchets de tirs ? Peut-être une crue, comme l’année dernière ?


Un ami artificier m’a expliqué que quand il tire un feu, il est responsable du départ de l’installation jusqu’au nettoyage du pas de tir. Maintenant, il doit bien y avoir un genre de contrat qui a du être signé pour autoriser ce feu en centre ville. J’ai pris contact avec les services de la ville d'Épinal, qui je pense, ne tarderont pas à me donner des infos.

J’imagine bien que les déchets de tir d’un feu d’artifice sont nocifs pour l’environnement. Il suffit de voir les photos, plastiques divers, câbles, cartons avec résidu de poudre, aluminium et autres matières inconnues … Je pense que tous ces déchets seraient bien mieux dans une déchetterie que sur les berges de la Moselle …


Je pousse ce coup de gueule car cette bande de terre, nous l’entretenons régulièrement. Cela demande beaucoup d’énergie et de temps aux membres du club mouche d’Épinal.. Pour mémoire si rien n’était fait, la renouée du japon envahirait le secteur de la même façon qu’en amont du pont. Pour s’en persuader, il suffit de voir la différence sur un de mes articles de cet hiver. Nous ramassons déjà de nombreux déchets jetés par les passants au cours de l’année donc ça suffit. Cannettes, emballage alimentaire,  papiers et plastiques divers, sapin de noël après les fêtes … C'est intolérable pour un monde où, soit disant, chacun est de plus en plus concerné par l'environnement !

Coté pêche, c’était plutôt sympa mais je vous en parlerai dans un futur article. A la revoyotte !

mardi 11 septembre 2012

La Moselle, rivière massacrée


Aujourd’hui, je suis triste. Je suis triste de constater qu’une fois de plus, nos rivières et plus particulièrement la faune et la flore, ne pèsent rien aux yeux de certains. Ces mêmes individus ne savent que tirer profit de la rivière. Comment ça, allez vous me dire ? Tout simplement à l’aide de micro-centrale électrique. C’est la grande mode, tout le monde (médias, politiques, écolos de tous bords) nous rebat les oreilles avec les énergies propres et renouvelables. J’aimerai bien que quelqu’un vienne m’expliquer ce qu’elle a de propre cette énergie …

Barrage HARTMANN avec les trois portes ouvertes - 10 Septembre 2012 vers 11h00
Déjà en temps normal, il y a de quoi être scandalisé par les marnages sur la rivière même en période d’étiage. La rivière subit des variations de débits en quelques minutes qui détruisent petit à petit l’écosystème. Les larves d’invertébrés sont emportées à la montée d’eau, des gravières sont mises à sec, etc… Pendant ce temps là, il y a quelques personnes qui s’enrichissent à vendre de l’électricité à EDF qui est obligé de l’acheter au prix fort.
Cette fois, c’est pire que tout. Toute la retenue d’eau en amont du « barrage HARTMANN de Saint Laurent» est vide. On a l’impression d’être en bord de mer à marée basse ! Il ne reste qu’un filet d’eau, sans doute le lit mineur, cela sur une distance presque 4 kilomètres. Je veux bien croire que parfois le propriétaire du dit barrage et de la micro-centrale a besoin de faire contrôler et entretenir son ouvrage. A mon avis, il doit bien y avoir des règles à respecter, notamment des autorisations auprès des organismes gestionnaires de l’eau et des milieux aquatiques ? D.D.T, O.N.E.M.A, et sûrement d’autres. Visiblement si des autorisations ont été données, elles n’ont pas été retransmises aux instances de la pêche. Donc, ni la fédération de pêche du département des Vosges, ni l’A.A.P.P.M.A d’EPINAL et Environs n’ont été informés de la vidange. Car quand j’ai transmis les informations, tout le monde est tombé des nues.

Des poissons se retrouvent piégés dans des poches d’eau et cela aurait pu être évité par le biais de pêche de sauvetage. Des milliers, non, des millions d’invertébrés, principale source d’alimentation des poissons, sont également détruits. D’ailleurs les poissons, vu la masse d’eau au départ et le peu qu’il reste aujourd’hui, je serais bien curieux de voir ce qu’il en reste... En aval, le constat n’est guère plus réjouissant. En effet depuis au moins deux jours la rivière coule brune. Le courant qui se créer en amont draine et emporte vase vers l’aval du barrage.

Pied du barrage HARTMANN avec le stock de vase - 10 septembre 2012 vers 16h00
Ce qui semble étrange c’est que pour le moment, nous n’avons pas constaté de mortalité en aval. C’est une bonne chose mais cela va t-il durer ? Attendons de voir la suite mais il y a fort à parier que le fond va être colmaté à mort et que là aussi sur plusieurs centaines de mètres, il n’y aura plus de vie possible au moins jusqu’à une prochaine crue.

Je ne vous cache pas que le parcours No-Kill d'Épinal va subir de plein fouet les conséquences de cette vidange. Comme si nous n’avions pas assez de problème avec la perte d’eau causée par l’effondrement progressif du barrage ! Franchement, il y en a marre de constater, il est temps d’agir !

Ci dessous, quelques photos de ce que j’appelle purement et simplement une catastrophe écologique !

Rejet à l'aval immédiat du barrage
Quelques centaines de mètres plus en aval, l'eau est toujours aussi chargée en matières suspendues
Juste à l'amont du barrage HARTMANN - 10 Septembre 2012
Ce qu'il reste de la Moselle à Dinozé - 10 Septembre 2012
La Moselle à sec - lieu dit SOBA vers les terrains de sports - 10 Septembre 2012
Quand je regarde ces photos, ça me donne la nausée. Quand je pense aux efforts du comité de l'A.A.P.P.M.A d’Épinal dans un tas de domaine, voir le tout ruiné, tout ça pour quoi ? Pour du fric et rien que pour cela !

Petit historique trouvé sur le site GR-ATLAS concernant l’ouvrage du barrage HARTMANN de Saint-LAURENT :
Il semblerait que la construction du site HARTMANN date de 1876, l’usine, un tissage, était alimenté en énergie hydraulique, puis en électricité, par le barrage coupant la Moselle. Le bâtiment n’a plus de fonction industrielle en 2008 et il abrite des PME tertiaires. En revanche, l’électricité continue à être produite à partir du barrage, avant d’être revendue à Électricité de France (EDF).

dimanche 11 mars 2012

L' ouverture, petits meurtres entre amis ...


Ce week-end avait lieu la traditionnelle ouverture de la pêche à la truite mais comme le dit Christophe dans son dernier article (The longest day ! It's a long way ...) c’est plutôt le pillage organisé ! En ce jour sacré pour de nombreux pêcheurs, j’avais une fois de plus revêtu l’uniforme du garde pêche particulier. Et après une journée de contrôle, le constat est plutôt amer. Moi qui entends régulièrement dire de la bouche de très nombreux disciples de Saint Pierre qu’ils relâchent leurs prises, je peux vous dire que bizarrement en ce week-end d’ouverture, tous les poissons pris sont passés de vie à trépas ! Ah, j’oubliais, l’ouverture c’est jour de fête donc si j'ai bien tout compris, on doit tuer pour faire la fête !

Certains diront qu’il s’agit de poissons de bassines qu’ils sont là pour être pris. Je peux encore comprendre mais alors que dire d’un poisson ensauvagé ou sauvage chose encore plus rare désormais lorsque ceux-ci subissent le même sort ? Il est clair que tous les poissons que j’ai eu la chance de voir ont tous subis le même sort, un grand coup de botte, un coup sur les cailloux ou sur un muret, rupture du cou avec le pouce dans la gueule, ou encore un coup de morceau de bois, et je vous en passe, le comble dans tout ça c’est que de nombreux poissons ne sont pas complètement mort après ces traitements. Où est le respect dans tout ça ?

Je ne vais pas ici refaire le monde, il y a bien trop de travail, mais nous le savons tous, il y a des malhonnêtes dans toutes les disciplines et la pêche n’en est pas exclue. Sur les grandes AAPPMA les petits malins se déplacent à longueur de journée afin de rentabiliser tout de suite la carte de pêche. Trois truites ici, deux plus bas, je change de rivière et passe par la maison pour mettre les poissons dans le congélateur, super, je peux aller sur une autre rivière et remettre le compteur à zéro … A la fin d’une journée je ne vous raconte pas le massacre ! Ce petit jeu de massacre dure une à deux semaines et ensuite bizarrement plus personne où presque sur la rivière, jusqu’au prochain alevinage …

Samedi, j’ai pourtant croisé un pêcheur au cœur d’un petit village qui lui j’en suis persuadé n’a pas causé de mal au ruisseau qui se trouve être dans un si mauvais état que les poissons ne sont pas prêt d’y habiter ! Pour en finir sur la bêtise humaine, il faut savoir que ce pêcheur jadis avait une ligne avec un bouchon et même un poisson, et bien même ceci a disparu et il ne reste qu’un morceau de corde pour figurer la ligne.


Il me tarde que les meurtriers en séries quittent la rivière d’ici quelques jours ou semaines pour les plus enragés afin qu’à mon tour je puisse enfin aller me ressourcer et retrouver mes amies les truites sauvages, ou pas, qui retrouverons systématiquement leur élément.

Petite réflexion pour finir, à quand un système de bagues comme pour la chasse afin de pouvoir réellement contrôler le nombre de prises sur les espèces sensibles ? Probablement jamais car avec de telle mesures les effectifs de pêcheurs serait encore en chute et donc pas rentable. Mais posons nous la bonne question, ne faudrait-il pas évincer une bonne fois pour toute ces pseudos pêcheurs qui se croient encore à la belle époque de la pêche cueillette avec de telles mesures ? Ensuite, peut-être que les poissons coloniseront à nouveau les rivières pour peut que l'on stoppe quelques pollutions …

Une bonne note pour finir, je me suis rendu sur une pollution chronique que j’avais signalée l’année dernière, cette pollution a été enrayée et cela me ravi, bravo à la commune d'Épinal et à ses élus qui une fois de plus se sentent vraiment concernés par le milieu aquatique et je peux dire que ce n’est pas le cas de toutes les communes bordant le cours de la Moselle !

dimanche 26 février 2012

Ils sont venus, ils sont tous là ...


Cette fois ils sont bien installés, pour dire c’est la première fois que je vois autant de grands cormorans en ville. En regardant cette photo, vous pouvez facilement imaginer les dégâts considérables que font ces oiseaux sur le cheptel piscicole dans les environs, regardez bien les branches, elles sont toutes blanches et je vous garantis que ce n’est pas le gel. Aujourd’hui il faisait plus de 10° C.

Le temps que j’étais là, j’ai même vu le ballet de certains de ces oiseaux et même un qui a pratiqué plusieurs apnées afin de chercher sa pitance juste en dessous du nichoir ! Mon dieu qu’il sont malins ces sacrés oiseaux, ils ont tout compris, là où ils nichent, ils ne peuvent être tirés et le garde-manger et tout proche, le parcours No-Kill d'Épinal entre autre.



Nous qui faisons tant d’efforts, pour essayer de protéger les quelques poissons qui peuvent l’être, pour essayer de redonner un beau visage à nos rivières en participant à des opérations d’entretien des berges, voilà une fois de plus ces derniers réduit à néant. Tout ceci à cause de la sale bête noire !

Et pendant ce temps là, dans les hautes sphères de la pêche en France, que fait-on ? On discute, on politise, on cherche des solutions pour fabriquer du pêcheur car la vente de cartes chute d’année en année, on ménage la chèvre et le choux. Pendant ce temps là sur le terrain, quelques bénévoles travaillent d'arrache pieds mais cela ne solutionne pas les problèmes.

Il serait grand temps que les temps changent car nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir assez …

lundi 23 janvier 2012

Le retour des grands cormorans


Avec les premiers rafraîchissements de l’atmosphère, les grands cormorans sont arrivés sur le département des Vosges. Le dortoir situé en plein cœur de la cité des images, visible dans la vidéo, compte déjà pas moins de vingt trois individus et cela va encore sans aucun doute augmenter. Ces oiseaux de malheur savent très bien où s’installer à l’abri des tirs des régulateurs. En effet, ils se trouvent sur une petite île inaccessible au public juste derrière les entreprises Bragard. Possédant une autorisation de passage, je peux tout juste les effaroucher mais après une demi-heure, les cormorans reprennent leur place. Ces cormorans se nourrissent c’est certain, à en juger par les traces toutes blanches sur les pauvres arbres qui finiront par mourir. Tout les matins, je vois passer des cohortes de cette peste noire et parfois je me demande s’ils ne font pas exprès de faire un petit détour au dessus de mon bureau juste comme ça pour me narguer ...

Pour le moment je n’ai pas vu d’attaque sur le parcours no-kill d’Épinal mais cela va finir par arriver comme les années précédentes. En 2011, il y avait une de ces foutues bestioles qui avait même élu domicile au beau milieu du parcours, sur les enrochements, au niveau de la passerelle du cours !


Comme vous l’avez vu sur le montage vidéo ci-dessus, de nombreux canards ont eux aussi compris qu’ils ne risquaient rien au cœur de la ville loin des chasseurs, ce qui est plus surprenant c’est la présence d’une grosse colonie de mouettes, à priori des rieuses, qui ont également bien compris comment se nourrir avec un minimum d’effort. En effet de façon régulière des passants viennent lancer des morceaux de pain donc elles profitent de l’aubaine !

En sachant qu’un gobie à été retrouvé dans la Moselle il y a peu, nous sommes en droit de nous poser la question si la mer est si loin que ça ? Pour autant si je me fie à la géographie sur une carte IGN de la France, il faut vraiment bien plier la carte si l’on veut s’en rapprocher …

Allez, à la revoyotte


dimanche 22 janvier 2012

Les pêcheurs et les assemblées

Hier après midi avait lieu l’assemblée générale de l’AAPPMA d’Epinal qui compte pour l’année 2011 un peu plus de 1900 membres actifs. Et bien je dois dire qu’une fois de plus je suis déçu par le nombre de personnes présentes lors de cette assemblée générale. En effet il n’y avait pas plus de cinquante pêcheurs qui avaient fait le déplacement et encore si je retire les membres du conseil d’administration, je peux vous dire que cela ne pèse pas lourd ! Je suis allé à une autre assemblée en Janvier, le constat est le même. Comme je le répète souvent, le fait d’acheter son permis de pêche donne des droits, je le concède, mais aussi fait du pêcheur en question un membre actif de l’association de pêche au même titre qu’une autre. L’excuse souvent donnée est de dire que l’on ne connaissait pas la date, sur ce point je ne suis pas d’accord, quand on veut assister à une réunion on s’en donne les moyens. Donc, force est de constater qu’une fois de plus les pêcheurs restent dans leur petit coin tranquillement sans bouger une oreille. En revanche au bord de l’eau la critique est facile, l’AAPPMA ceci, l’AAPPMA cela (ceci est valable partout), et je vous en passe …

A l'AAPPMA d’Épinal, comme le rapporte souvent le président, il y a une équipe formidable, je le confirme. Tout ces bénévoles se démènent tout au long de l’année dans de multiples tâches, je ne présenterai pas leur travail ici, il fallait venir à l’assemblée générale pour le voir, mais il est conséquent. Je reste persuadé que de toutes façons, beaucoup ne s’en rendent même pas compte et ne s’en intéressent pas plus que ça. Chacun va à la pêche dans son coin, prend tout ce qu’il peut prendre et même parfois plus en dépit de la réglementation, et quand les rivières sont vides et les congélateurs remplis, on entend dire, il n’y a plus rien, l’AAPPMA n’a pas remis de poissons, c’est pas moi qui prélève, je remets tout à l’eau, aujourd’hui c’est différent, j’avais promis un poisson …

Bref vous l’aurez compris, je suis déçu, maintenant j’attends avec impatience le premier qui va oser critiquer, celui là, vous pouvez être sûr qu’il va m’entendre !

jeudi 22 décembre 2011

Massacre au réservoir de Socourt


Le titre de cet article pourrait prêter à confusion mais tout malentendu va être rapidement dissipé. En effet, le Club la Phrygane Spinalienne organisait sa traditionnelle sortie mensuelle avec pour décor le réservoir de la Moyenne Moselle situé à Socourt. C’est avec grand plaisir qu’une quinzaine de membre du club se retrouvaient sur place pour cette sortie en réservoir dès huit heures le 10 Décembre dernier. Le temps semblait plutôt clément, un peu frais mais sans pluie avec un léger vent qui venait rider la surface sur une partie de l’étendue d’eau. En principe de quoi trouver des poissons actifs dans la couche d’eau supérieure. J’avais toutefois quelques doutes car dans les jours précédent la sortie, j’avais reçu quelques photos de la part de Laurette qui montraient les dégâts provoqué par une attaque en règle du grand cormoran. Plus tard en fin d’après midi, nous apprendrons que cette attaque a été menée par environ trois cent individus au plumage noir ! La photo ci-dessous parle d’elle-même …

Impossible de manger ces poissons trop gros, les hérons cendrés finiront le travail !
Alors que chacun s’équipaient, je scrutais le réservoir afin de déceler la moindre activité afin de me placer dans un secteur avec du poisson actif. La seule chose que j’ai vu, c’était ces fichues bestioles noires qui tournoyaient au dessus du réservoir afin de venir prendre un petit encas ! Certes, ils n’étaient pas nombreux trois où quatre mais c’était sans doute des précurseurs. Comme nous étions là ils n’ont pas osé passer à l’attaque. Chacun a commencé à se répartir autour du plan d’eau en espérant réaliser quelques captures. De mon coté c’est avec un train de nymphes de chiros que j’entamai la partie mais rapidement j’ai compris que la journée serait très difficile. En effet les truites se cantonnaient en bordure et pour certaines carrément à l’arrêt dans quelques centimètres d’eau. En milieu de matinée, après une ou deux prises tout de même, j’ai décidé de changer de technique pour passer en mode nymphe à vue. Rapidement la donne à changé et j’ai réussi à capturer quelques poissons supplémentaires.

Tout autour du réservoir, chacun des membres du club, réussissait aussi la capture de quelques spécimens. A midi, tout le monde était bien heureux de se retrancher dans le chalet où régnait une douce chaleur produite par le feu de bois allumé dans le fourneau. Les agapes vont bon train pendant une grosse heure, et encore une fois, le dessert de la fabrique « Laurette and Co » a suscité de nombreux intérêts ! Des petits gâteaux moelleux à la saveur carambar et des macarons aux divers parfums ont terminé de remplir les estomacs accompagné par une tarte aux pommes que j’avais également confectionné dès potron-minet.


Dès la reprise en début d’après midi, le constat était le même, pas de poissons en activité et toujours ces derniers entre les cinq premiers mètres et la bordure se déplaçant en groupe plus ou moins conséquent. Pour autant, les prises seront tout de même un peu plus nombreuses mais sans toutefois être exceptionnelles. Je tentai l’aventure une nouvelle fois au train de chiros après avoir observé quelques marsouinages mais aucune truite ne se laissa prendre au piège tendu. Je tenterai le coup en sèche, même constat, au streamer, pareil. Donc c’est encore à vue sur des poissons passant sur la bordure que je réaliserai la capture de quelques truites mais franchement pas de quoi se relever la nuit.

A la tombée de la nuit chacun regagnait sa voiture avec quand même une pointe de déception. L’oiseau noir nous aura joué un bien sale tour sur ce coup là. Désormais un système d’effarouchement est mis en place sur le plan d’eau, j’espère que cela sera efficace et permettra ainsi de réaliser des parties de pêche convenables dans le futur. Mais attention, le système d’effarouchement n’est pas la solution miracle car de toute façon cela ne fait que reporter le problème ailleurs. La solution serait purement et simplement l’éradication de cet oiseau de malheur sur les terres, n’en déplaise à certains défenseurs.


Pour le moment la rivière est épargnée à cause de la montée d’eau suite à la tempête Joachim. Mais dès lors que la rivière aura retrouvé un débit normal, le grand cormoran sévira à nouveau et si peu que les étangs soient gelés de nouveaux massacres sont à prévoir sur les rivières mais cette fois les poissons étant plus petits, il n’y aura pas de traces si ce n'est de la fiente blanchâtre sur les arbres ce qui aura aussi pour effet de les faire pourrir !!!

mardi 13 décembre 2011

Qui osera les manger ?


Cela fait un bon moment que je souhaitais écrire cet article et je pense que le moment est venu de vous parler de la qualité de nos rivières et plus particulièrement de la Moselle. Il me semble que si la rivière est dégradée, les habitants de cette dernière le sont aussi, donc qui pourrait avoir envie de manger des poissons de cette rivière ? Il y a fort longtemps, plus de vingt années, je sais que les pêcheurs à la mouche fréquentaient déjà la rivière et que les poissons étaient nombreux. Tous les poissons gobeurs étaient présents en nombre, chevesnes, vandoises, ablettes, rotangles, truites et ombres communs et sûrement encore d’autres, et la rivière était régulièrement en ébullition au moment des éclosions à tel point qu’il était impossible de faire une dérive dans prendre une des ces espèces !

L'eau ferrugineuse c'est peut-être comme ça qu'elle ce fait ?
 Je me rappelle quand même assez bien cette période, où adolescent, pendant les grandes vacances, je me rendais régulièrement depuis Girmont à la piscine de Thaon les Vosges et de ce fait, je passais sur le pont enjambant la Moselle et je pouvais y voir de nombreux poissons. Aujourd’hui, il suffit de se rendre sur ce même pont et vous comprendrez bien qu’il y a un problème sur cette rivière, tous ces poissons ont disparu ou presque ! Tout juste quelques hotus se délectent de quelques trop rares larves sur les plaques rocheuses. Je parle ici de ce pont mais mes propos restent valables sur la totalité de la rivière. 

No comment !
Quelles pourraient être les raisons de ces changements ? La pression de pêche ? Certainement pas, les ventes de cartes sont en chute libre depuis plusieurs années, même si parmi les disciples de Saint-Pierre certains sans activités y passent le plus clair de leur temps. Les prélèvements trop nombreux ? Cela peut jouer dans certains cas, mais soyons sérieux, je ne vois pas les pêcheurs responsables de la disparition des poissons blancs vu le peu d’intérêt culinaire de ces derniers. J’entends déjà certains accuser le fameux cormoran, phalacrocorax, et le porter comme unique responsable, il a sûrement une part de responsabilité mais je ne lui ferai pas porter le chapeau. D’ailleurs, il n’y a pas que les poissons qui disparaissent, très honnêtement, vous pensez que le grand cormoran mange des larves d’éphémères pour ne citer qu’elles ? Bien sûr que non !

De la pollution, où ça ? Il n'y a rien là ...
Le mal est ailleurs, plus insidieux, pernicieux, la pollution est là, partout autour de nous et nous fermons les yeux ! Oui, bien sûr les rivières sont polluées depuis la nuit des temps mais seulement les pollutions étaient différentes. Souvenez-vous, à l’époque, les égouts qui se jetaient dans nos rivières, il y avait de la matière organique dans ces rejets là, les poissons arrivaient à vivre et à se reproduire, la rivière pouvait digérer ces matières, à ce jour ce genre de rejets tend à disparaître et c’est une bonne chose même s’il reste encore de gros points noirs. La population s’est densifiée et nos stations d’épuration ne sont pas en mesure de retraiter toutes les matières qui se présentent au dégrilleur. Je doute du bon fonctionnement de ces stations où effectivement on voit parfois sortir de l’eau claire mais au final, que contient t-elle vraiment ? Je n’ose y penser. Chacun d’entre nous utilise des produits de plus en plus puissants pour nettoyer ceci ou cela, souvent à composante chimique, donc plus difficile à retraiter en station d’épuration. Cela doit forcément avoir un impact.

Lessive et compagnie !
Et les entreprises dans tout ça, n’ont-elles pas une part de responsabilité ? Il suffit de faire un rapide tour d’horizon auprès des nombreuses usines qui utilisent l’eau de la rivière et chacun pourra se rendre compte qu’elles contribuent à pourrir la rivière. Sans la moindre analyse, juste en regardant la texture ou la couleur des fonds voir de l’eau, on se rend vite compte de l’étendue des dégâts. Mais à en croire certains, les usines ne polluent pas !

L’agriculture elle aussi joue un rôle, il faut récolter toujours plus avec encore plus de rendement. Cela ne se fait pas sans mal, donc il faut ajouter des produits à la terre qui à un moment ou un autre finissent par se retrouver dans la rivière ! Comment expliquer toutes les algues filandreuses qui colmatent les fonds ? L’explosion de la renoncule aquatique qui devient plus qu’envahissante ? Quand je lis dans la presse que la renoncule est signe de bonne qualité d’eau, cela me laisse perplexe.

Extraordinaire non ? En permanence dans la Moselle ...
Les poissons qui peuplent encore les eaux de la Moselle sont de sacrés guerriers, il leur faut une sacrée dose de courage pour lutter de la sorte contre toutes ces pollutions chroniques et pour certains être encore capables de se reproduire de temps à autres. Je reviens sur la population des ombres commun de la moyenne Moselle, il faut être conscient que sans l’effort consenti par les AAPPMA et la fédération de pêche des Vosges de mettre des juvéniles depuis quelques années et de les protéger par un arrêté de pêche sans tuer, ils auraient disparus de la circulation depuis belle lurette !

Afin de conclure cet article, amis pêcheurs, avez-vous observé des grandes éclosions ces dernières années ? Avez-vous soulevé des cailloux pour voir les larves qui résident sous les pierres ? A part les larves de phrygane qui elles supportent plutôt bien la pollution, la diversité disparaît peu à peu et tout cela dans la plus grande indifférence. J’aimerai bien voir un IBGN réalisé sur la rivière, histoire de voir où nous en sommes. L’IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) est une méthode standardisée utilisée en écologie appliquée afin de déterminer la qualité biologique d'un cours d'eau. On y trouvera sans doute, des phryganes ce qui n’est pas gage de bonne qualité, loin s’en faut. Parmi elles des hydropsyches, des larves à fourreau, sûrement un peu de larve de baétis car quelques éclosions se sont déroulées cet automne mais après, que trouvera t-on ?

Sympa la couleur de l'eau non  ? Il faut voir le fond à cet endroit, c'est stupéfiant !
Au moment où j’écris ces lignes, la Moselle comme de nombreuses rivières a vu son niveau augmenter suite aux pluies conséquentes des jours derniers. Les pollutions diverses et variées s’en trouveront diluées. Peut être que cela permettra de limiter la casse sur les rivières franc-comtoises qui sont en pleine souffrance, depuis quelques années. Mais ce qui m’inquiète pour notre avenir tout proche c’est le déroulement du frai des truites de cette fin d’année. Sur la Moselle, les truites n’ont pas réussi à rejoindre les tributaires pour se reproduire, elles ont frayé en pleine rivière, et avec l’augmentation soudaine du débit, il y a fort à parier que tout a été balayé par la force du courant. Il ne reste plus qu’à espérer que quelques truites n’aient pas encore décidé que le moment de la reproduction était venu et cela permettra de soutenir les populations restantes.

Certes sur le département de nombreuses écloseries sont activées et cela permet de colmater les brèches mais je me pose souvent la question suivante. Depuis le temps que l’homme remet du poisson dans la rivière, il ne devrait plus y avoir de place pour y mettre de l’eau et pourtant il n’en est rien. Alors, un jour il va vraiment falloir prendre des décisions et sacrifier l’argent dévolu aux alevinages en tout genre et plutôt consacrer ce même argent pour la vraie réhabilitation du milieu et lutter contre les pollutions. Je reste persuadé que les insectes et les poissons retrouveront leurs places dès lors que le milieu le permettra.

Non, non, ceci n'est pas une frayère !
Nous voilà à la fin de ce billet et j’en reviens à mon titre, après avoir lus ces quelques lignes et vus ces images à vous poser la question suivante, qui osera les manger ? Moi c’est sûr je m’y refuse !


vendredi 5 août 2011

La pêche et les réciprocités


Alors que la vente de cartes de pêche est en chute libre depuis plusieures années, cela se confirme d'après les premiers éléments de l'année en cours, il serait temps de se poser les bonnes questions. Pourquoi la pêche n'attire plus les foules ? Le manque de poissons, les sociétés de pêche trop nombreuses, la multiplication des loisirs, le prix de la carte de pêche, une réglementation parfois inadaptée plus sans doute un tas d'autres raisons. Pour faire un point sur notre département, les Vosges, il y a parfois des raisons de se décourager, prenons le cas de la réciprocité par exemple. Il n'existe pas moins de quatre groupements sur le département, le GPV (Groupement des Pêcheurs Vosgiens) regroupant les rivières de plaine et seul adhérent à l'URNE (Union Réciprocitaire du Grand Est), le GPRMV (Groupement Réciprocitaire du Massif Vosgien) , le GAP (Groupement d'Action Piscicole) et pour finir l'Entente Halieutique des trois vallées. Dans tout ce bric à brac il faut bien avouer qu'une vache ne retrouve pas son veau ! Si l'on y regarde d'encore plus près, sur la même rivière il y a plusieurs groupements et je ne parle même pas des sociétés de pêche qui ne veulent participer à aucune réciprocité et qui contribuent à morceler les parcours de pêche. Comble du comble, il semblerait même que des AAPPMA ne seraient pas sous le couvert de la fédération de pêche du département, ce qui semble invraisemblable.

Ce qui a tendance à m'agacer au plus au point c'est que certains pêcheurs et dirigeants ne veulent pas entrer dans un système réciprocitaire sous prétexte que d'autres vont venir piller "leurs rivières et leurs poissons" à leur place, mais ce qu'ils oublient de dire tous ces braves gens c'est que dès lors que la pêche en première catégorie est fermée, ils sont bien contents de venir pêcher à une canne sur le domaine public en deuxième catégorie pour casser du carnassier sans dépenser le moindre euro supplémentaire pour exercer le droit de pêche !

Il serait grand temps de faire changer les choses, des solutions existent, l'AAPPMA de Granges sur Vologne a tenté de protéger les habitants de la rivière avec un arrêté préfectoral à titre d'expérimentation et il semblerait que cela fonctionne. La protection des brochets sur les frayères en première catégorie sur la rivière Moselle a semble t-il porté ses fruits et dès lors que la rivière s’assagit, on y retrouve du fingerlin. Je le répète encore, des solutions existent, l'Ombre commun sur la Moyenne Moselle fait son retour grâce au soutien du GPV (alevinage d'ombrets) et à la protection qui va avec, pêche en No-Kill intégral. Si chaque AAPPMA arrêtait simplement de faire du nombrilisme et essayait de ne pas prendre la rivière pour une source intarissable, les choses évolueraient bien plus vite. Au lieu de ça, chacun reste dans son petit monde, ce temps est révolu, messieurs il faut vous réveiller sinon vous finirez par mourir ! Je le dis clairement, certaines AAPPMA n'ont plus leur place, les petites avec une vingtaine de membres notamment ou encore des linéaires dérisoire, il faudrait réduire le nombre de ces associations à un nombre raisonnable, actuellement il y en a plus de soixante dix dans le département des Vosges. A partir de ce constat comment faire pour voir naître une réciprocité au moins départementale dans un premier temps ? Mission impossible à mon avis. 

Les pêcheurs aussi ont leur propre part de responsabilité, combien parmi eux assistent aux assemblées générales ? En vérité quasi personne, il suffit de voir sur une grosse association comme celle d'Épinal avec deux milles sociétaires, quand il y a cinquante personnes, en retirant les gens du conseil d'administration, c'est le bout du monde ! Pour fréquenter plusieurs AAPPMA, et assister dans l'ensemble aux assemblées, ce constat est général. Partant de ce principe, il n'y a jamais de problèmes à résoudre et la routine s'installe. Par ce fait, aucune remise en cause des dirigeants, on continue à gérer de la même façon depuis des années sans se poser la moindre question.

J'ai posé la question d'une réciprocité élargie au sein du département il y a déjà deux ans, un président d'AAPPMA m'avait quasiment certifié que cela allait se faire l'année suivante ou celle d'après ... Aujourd'hui, rien ne s'est fait et chacun campe sur ses positions. Il est grand temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière. A l'heure où j'entends parler de prochaine réciprocité nationale, avouez qu'il y a de quoi sourire. Aujourd'hui je considère notre département comme le fameux village gaulois qui résiste dans son camp retranché de la gaule à l'envahisseur Romain dans les aventures d'Astérix et Obélix. Certes notre région est bien en retard et l'on commence à se regrouper un peu, notamment au sein de l'URNE (Union Réciprocitaire du Nord Est) mais là encore, certains départements ne jouent pas le jeu et n'offrent rien de concret, pire encore j'en ai même vu offrir moins qu'à l'époque d'une réciprocité appelée URGE.

Ci dessous un montage vidéo réalisé par Hervé57 pour illustruer une sortie entre pêcheurs réciprocitaires de l'URNE.


Merci Hervé pour l'autorisation d'utiliser ton montage sur mon blog et bravo pour celui ci aussi !

Désormais, si vous voulez faire changer les choses, il faut que chaque pêcheur se sente responsable et prenne ses responsabilités. Allez aux assemblées, votez, exprimez vous, c'est votre droit ! Présentez vous dans les associations, investissez les conseils d'administration, apportez vos idées. Des idées nouvelles qui pourraient dissuader les viandards comme par exemple ne plus mettre de poissons surdensitaires dans les rivières. Petite remarque en passant, je l'ai déjà dit sur ce blog, depuis le temps que l'homme déverse des poissons dans les rivières, il ne devrait plus y avoir de place pour y mettre de l'eau, et pourtant, il n'en est rien. Laissez vivre les reproducteurs, comme par exemple instaurer une tranche de capture où il serait interdit de prélever le moindre poisson comme cela se fait en Irlande. Seulement 1 Kilo de brochet par jour, ce qui correspond à un poisson de moins de cinquante centimètres. Tous les autres doivent être remis à l'eau mis à part les poissons trophés, cela laisse rêveur mais pour être un fidèle de l'île d'émeraude, je peux vous garantir que cela fonctionne. Le temps de la pêche pour se nourrir est dépassé, la pêche devrait plus être considérée comme un sport ou l'adversaire devrait être respecté. Mais les habitudes ont la vie dure et l'on trouve encore beaucoup trop de viandards sur des rivières qui ne peuvent plus fournir la ressource.Comme dirait un président d'AAPPMA que je connais bien, à partir du moment où tu supprimes le père et la mère, il est évident que les espèces puissent disparaître. D'autres idées peuvent être mises en avant, ce n'est pas Christophe qui me contredira, imposer un quota sur l'année avec un système de bagues comme pour le saumon permettrait là aussi de sauvegarder quelques espèces. En plus cela faciliterai le contrôle des pêcheurs par les gardes pêche particuliers et consorts et éviterait les sempiternels voyages à la voiture que tout le monde a observé au moins une fois.

Pour en revenir à une réciprocité départementale en elle même, il est évident que chacun des pêcheurs du département ne va pas traverser ce dernier tous les jours pour allez taquiner la truite ou d'autres espèces. Tout au plus au début certains viendront découvrir de nouveaux horizons mais l'éloignement et surtout une protection drastique des populations de poissons fera sans doute le reste, le pêcheur dans sa grande majorité va se cantonner à pêcher chez lui. Des réunions ont eu lieu mais pour le moment, silence radio, alors je pose la question ouvertement, à quand une vraie réciprocité sur le département des Vosges ? Je reviens à nouveau sur l'URNE, quand un département n'offre que son canal qui de toute façon est dans le domaine public, de qui se moque-t'on ? Dire qu'un département fait partie de l'URNE c'est bien joli tout ça mais il faudrait que tous les lots soient dedans et c'est loin d'être le cas. Nous n'en sommes probablement qu'au début de cette réciprocité mais il va falloir passer une vitesse supérieure maintenant sans quoi à quoi cela servirait-il de continuer ? Sinon encore une fois essayer de faire les poches aux pêcheurs ?

Mon vœu le plus cher serait qu'une vraie réciprocité nationale voit le jour mais là je crois qu'il va falloir encore attendre un peu car il est clair que des résistants subsistent ici et là, il y a encore six départements qui ne sont entrés dans aucun groupe réciprocitaire et deux qui font leur sauce ensemble. Alors, Messieurs les présidents de fédération de pêche je pense que c'est à vous de faire prendre la mayonnaise et de faire que déjà au sein de vos départements l'entente soit établie, seulement ensuite nous pourrons enfin parler de réciprocité nationale.

vendredi 8 juillet 2011

Coup de gueule


Plutôt rare sur mon blog, mais cette fois je suis en colère !!! De retour du coup du soir, je pousse un coup de gueule envers les pêcheurs à la mouche en compétition, non content de monopoliser de nombreuses rivières pendant tout un week-end, le 25 et 26 juin dernier, pour une manche de première division, ces braves gens ne respectent pas l'environnement qui leur sert de terrain de jeu.

J'en veux pour preuve la photo ci-dessous prise sur la Moselle ce soir huit juillet, la rubalise qui sert à délimiter les postes est restée en place. Cela fait presque deux semaines que la compétition s'est déroulée ...


Alors Messieurs les organisateurs des compétions, je vous invite à faire respecter un peu plus notre environnement et nos rivières. J'invite les présidents des A.A.P.P.M.A à bien réfléchir avant de vouloir laisser se dérouler des compétitions sur leurs lots ...