jeudi 10 juillet 2014

Week-end chez tonton la pêche


Au mois de mai dernier, je sais cela date un peu … J’avais la joie de recevoir, pour quelques jours, mon petit neveu âgé de 10 ans. Ce dernier, lorsqu’il était plus petit m’appelait « tonton la pêche ». Cela faisait longtemps que nous avions décidé d’organiser un petit séjour chez moi mais à chaque fois, cela tombait à l’eau, si je puis dire. Encore cette année, pour les grandes vacances, pas moyen de se voir. Le long week-end du 8 mai étant la seule possibilité: c’est à ce moment que Tobias est venu à la maison accompagné de Mamie.

Au départ je voulais lui faire découvrir la pêche de la carpe au coup en carpodrome mais cela fut impossible en raison de l’organisation d’un concours sur le lieu choisi. La solution de repli était de pêcher en étang des poissons un peu plus petits. L’ami Marc COLLINET, moniteur guide de pêche s’est chargé de toute la préparation pour cette après-midi de pêche au coup. Le matin, nous sommes allés récupérer une station Rive qui allait bientôt devenir mienne et un peu de barda. ( Et oui! je retourne parfois à mes premières amours. Il faut dire que j’en ai passé du temps au bord du canal de Marne au Rhin les fesses vissées sur mon panier. )

En tout début d’après-midi nous retrouvâmes Marc à l’étang. Ce fut une totale découverte pour Tobias qui pêche de temps en temps mais pas de cette façon. Pour cette première partie de pêche, nous allions pêcher à la grande canne à déboîter. Marc, l’expert, assistait Tobias si bien que rapidement, les premiers "poissonnets" tombèrent au fond de la bourriche. Plus tard, quelques tanches nous donnèrent du fil à retordre et cela nous amusa beaucoup. L’après-midi passa à une vitesse folle et je peux dire sans me tromper que Tobias s’est éclaté.


Le lendemain matin, nous sommes allés donner un coup de main aux membres du club mouche, la Phrygane spinalienne, qui s’employaient à nettoyer le parcours no-kill d’Epinal. Ceci dans le but de sensibiliser mon neveu un peu plus à l’environnement. Profiter de la pêche en achetant une carte, c’est bien mais respecter l’environnement, c’est mieux. ( Je profite de cette petite phrase pour dire qu’à mon sens chaque pêcheur devrait consacrer une journée de travail à l’AAPPMA dont il dépend en achetant sa carte. Ceci serait à mon sens une réelle avancée vers la prise de conscience qu’il faut préserver les rivières et autres plans d’eau. Cela permettrait peut-être d’éviter certains comportements inacceptables, comme par exemple ceux qui laissent leurs déchets sur place après une partie de pêche …)

L’après-midi, nouveau rendez-vous à l’étang avec Marc pour découvrir la pêche aux leurres des carnassiers. Que de merveilles dans les boîtes, même moi j’en prends plein les yeux à chaque fois. Après quelques explications, nous étions à pied d’œuvre. Malgré une belle technique pour une première fois, aucun carnassier n’est venu taper sur les leurres. Quel dommage! j’aurais tant aimé voir Tobias aux prises avec un brochet. Un jour peut être…
Pendant ces trois jours, Tobias a également fabriqué ses premières mouches artificielles sous l’œil bienveillant de « tonton la pêche » et Mamie qui jouait au reporter photographe. Ce fut une expérience différente pour moi qui ait l’habitude d’expliquer le montage des mouches à des adultes. Mon gaillard faisant preuve d’une concentration extraordinaire: le résultat fut excellent. L’expérience ayant plu à Tobias, elle fut renouvelée.

Dans la continuité, j’aurais aimé lui faire découvrir la pêche à la mouche mais ce n’était pas la bonne occasion. J’espère pouvoir faire cela prochainement depuis une barque au réservoir de la Moselotte. Il est vrai que depuis une embarcation, il n’est pas utile de savoir lancer bien loin pour prendre quelques poissons. Affaire à suivre …

Au moment de se dire au revoir, j’avais un peu « les goldens » car j’avais passé quelques jours vraiment formidables. Derrière la carapace, il y a un être humain. Merci à toi Maman d'être venu avec Tobias. En plus des souvenirs à jamais dans ma mémoire, il me reste le dessin représentant un " poisson chat mangeur de mouches " ! (MIAOUUUUU)


Avant de terminer cet article, je voudrais remercier Marc pour sa générosité et sa gentillesse car c’est aussi en grande partie grâce à lui que nous avons passé ces bons moments. 

MERCI et à la revoyotte …

jeudi 24 avril 2014

Difficile gestion


Aujourd’hui, pas de poisson ni de belle  image. Je souhaite apporter une réponse à un anonyme qui avait laissé un commentaire au sujet de "la réglementation de 2014". La lisibilité des commentaires n’étant pas optimale, je préfère carrément y consacrer un article.

Commentaire de l’anonyme :

Serait-il envisageable de faire une pétition pour la protection de l'ombre et l'absurdité de ce retour en arrière ?

Il faudrait aussi en faire une pour stopper tous les rejets d'égouts ou d'industrie dans la Moselle (a Épinal par exemple au niveau de l’hôtel ibis, ou encore vers la ZI de Chavelot où un industriel relâche une eau d'une couleur plus que dégueulasse et en toute impunité). L'ombre est un poisson fragile, très sensible à la pollution, et c'est par pour rien qu'il est considéré par les scientifiques comme un bio-indicateur de la qualité de l'eau.

C'est désespérant que les politiques ne comprennent pas l'intérêt de préserver les rivières (et trop de pêcheur aussi, ce qui se comprend encore moins). La pêche de loisir est pour beaucoup de pays un ressource économique très importante et c'est vrai seulement parce qu’ils ont donné une grande importance à leur milieu aquatique avec des règles strictes.

Je pense qu'en France, le système d'AAPPMA n'est pas efficace. Il nous faut une gestion plus harmonieuse et global de nos cours d'eau avec une vrai autorité compétente qui s'appuie sur des études scientifiques et non pas sur le désir des pêcheurs (et surtout des viandards). Une gestion à la patchwork n'a jamais été efficace.


Ma réponse :

Quand on connait l’investissement des pêcheurs et le poids des pétitions, ce serait gaspiller de l’énergie pour rien. Il suffit de voir ce qui s’est passé sur le Doubs, la Loue, la Bienne, pour en être convaincu.De plus,  cette mesure a été prise à titre expérimental pour une année. La période sélectionnée n’est pas la plus propice pour pêcher l’ombre donc il vaut mieux être patient pour le moment.

Concernant les pollutions, il y a en effet des rejets. Maintenant, sans mesure précise et juste avec notre simple regard de pêcheur cela peut choquer. Il faut tout de même savoir que les entreprises sont surveillées et ne peuvent rejeter en toute impunité, tout et n’importe quoi. Je suis convaincu qu’il y a un impact sur la rivière mais comment faire autrement ?  Personnellement, j’ai déjà œuvré pour faire stopper quelques rejets sur d'Épinal. La commune est réactive mais cela peut prendre de gros délais car il y a un coût financier et des études à faire. Le rejet en face l’hôtel Ibis est répertorié depuis un moment. Le problème n’est pas permanent d’où la difficulté de trouver son origine.
En accord avec le Maire d'Épinal, je compte faire le point des rejets sur la ville prochainement et les transmettre afin d’essayer d’en supprimer quelques-uns. Nous avons un Maire qui essaye de faire un maximum et prend en compte nos requêtes. C’est loin d’être le cas partout et pour cela je le remercie publiquement.


Au sujet des AAPPMA, il y a sans doute beaucoup à dire. L’efficacité de ces dernières est souvent liée à la participation des pêcheurs. Pour faire simple, sur une AAPPMA d'environ deux mille adhérents, comment seul un conseil d’administration pourrait tout gérer tout en  sachant qu’ils sont limités à 15 membres ? L’investissement des pêcheurs est quasi nul.  Il suffit de voir la moyenne d’âge des conseils d'administration pour se rendre compte que les jeunes ne s’investissent pas. En revanche les critiques et les donneurs de leçons sont très actifs sur les réseaux sociaux …

Je suis invité aux réunions de conseil de mon AAPPMA et je peux témoigner qu’ils abattent du boulot. Mais pour autant ils ne sont pas aidés par l’administration d’une manière générale. Un des problèmes récurrents à mon sens est que, de plus en plus, l’état se dégage de nombreuses responsabilités et compte sur le bénévolat. Un simple exemple: la garderie. Où est l’époque du CSP et des "gardes fédéraux" ? Les gardes-pêche particuliers, c’est bien. Mais il ne faut pas oublier qu’ils sont limités dans leurs actions et que surtout nombre d’entre eux travaillent. Ils ne peuvent pas remplacer des professionnels qui pourraient être sur le terrain tous les jours …

Je finirai ce sujet  en invitant les pêcheurs à se sentir concernés par la vie de leur AAPPMA et pour les plus concernés d’entre eux de demander à entrer dans les conseils d'administration afin d’apporter leurs idées.



J’ai essayé de répondre en étant le plus objectif possible mais il y a sans doute encore beaucoup à dire.
A la revoyotte …

mercredi 23 avril 2014

Visite de l'ami Helvète


Il y a déjà quelques années, bientôt dix ans, je rencontrais un personnage haut en couleur.  Sans faire durer le suspense plus longtemps, il s’agit de mon ami helvète, Daniel. J’ai déjà eu l’occasion de relater sur le blog quelques-unes de nos aventures. En cherchant un peu, vous les trouverez sans doute. Cette fois, Daniel m’avait passé un courriel pour m’expliquer qu’il souhaitait faire un petit séjour dans ma région vers le quinze avril. Après quelques échanges de courriels, j’ai réussi à me libérer un créneau sur une journée. A cette saison, il est bien difficile de trouver un bout de rivière où la pêche est possible sans déranger les ombres en pleine période de reproduction ou tout juste sorti du frai. Je ne fais pas partie de cette population de pêcheur qui se permet tout et n’importe quoi et qui plus tard dans la saison viendra se plaindre …

Ce seize avril, le "jeune padawan", Seb, est de la partie également. Une fois la rivière choisie, il ne nous reste plus qu’à trouver un ou deux poissons disponible. La rivière est très basse, très claire et le fond déjà colmaté ! Il n’y a pas d’éclosion, quelques truites sont visibles mais impossible à pêcher. Le vent du nord et aussi nord-est par moment ne favorise pas nos desseins. Au bilan, le matin, les trois comparses que nous sommes sont capots. Ce n’est pas un problème, le temps passé ensemble nous procure déjà une immense joie. Durant la matinée, je ferai un cliché bien sympathique que je suis heureux de vous présenter ci-dessous. Une toute petite truite de l’année qui, je l’espère, deviendra grande si elle ne croise pas un de ces "viandards" sur la longue route qui la mènera jusqu’à la reproduction …


Les truites se reproduisent sur certains secteurs : il s’agit de véritables sanctuaires qu’il faut absolument protéger. Voilà en partie pourquoi je ne dis plus grand-chose sur les endroits que je fréquente. Pendant une période, je pensais pouvoir partager: je me suis trompé ! Il y a trop de pêcheurs malhonnêtes pour donner les bons plans.
Dans l’après-midi, sur un secteur à l’abri du vent, la partie de pêche a vraiment commencé. Quelques timides gobages s’offraient à nos yeux. Je vais garder en souvenir le premier poisson possible à pêcher que nous avons laissé à notre ami helvète. Un gobage régulier se produisait sur un amorti de courant. L’approche de Daniel fut tellement parfaite que lors du posé de réglage, sur la droite de la truite en poste, une autre truite a sauté sur l’artificielle. Surpris, le ferrage de Daniel fut bien trop appuyé et la casse inévitable. Quelques minutes plus tard, la belle gobeuse de l’amorti prenait la pose avant de retourner à l’élément liquide.


Durant presque tout l’après-midi, nous avons eu la chance de trouver quelques poissons en poste. Aussi bien sur les courants que contre des roches ou encore le long des souches. Il a fallu par moment sortir toute notre science pour parvenir au but ultime: capturer une truite. Le vent ne nous a pas quittés un seul instant et cela nous a valu une situation plutôt amusante. Sur les vingt derniers mètres de rivière qu’il restait  à pêcher, c’était au tour de Sébastien de tenter sa chance. Malheureusement, sa mouche sèche s’est fichée dans une branche. Les poissons tant convoités continuaient à se saisir des derniers éphémères qui dérivaient. Il aurait été dommage de déranger tout ce petit monde bien à table et surtout de ne pas les tenter. Nous avons demandé à Sébastien de ne pas bouger. Il a juste relevé sa canne afin que nous puissions à notre tour essayer de capturer une belle. En deux temps, trois mouvements, Daniel et moi avons réussi à prendre chacun une truite ! Cela nous laissera à tous les trois un bon souvenir même s’il aurait été préférable que le jeune "padawan" capture un de ces poissons. N’est pas le roi de la branche qui veut …

Je reverrai mon ami Daniel dès ce week-end car le club mouche la phrygane de Fribourg fête ses vingt années d’existence au réservoir de la Moselotte et je suis cordialement invité pour le repas du soir. Nous partagerons donc la partie de pêche une fois de plus avec grand plaisir.

A la revoyotte …

mercredi 26 mars 2014

L'appel de la rivière


Ces temps-ci, il me manque quelque chose dans la vie. Comme chacun le sait, quand je suis trop longtemps sans pêcher, je tourne en rond et trouve la vie monotone. La pêche en première catégorie est ouverte depuis déjà dix-neuf jours et je n’ai toujours pas tenu la moindre canne à mouche au creux de ma main. En réalité, cela fait même un mois sans pouvoir pêcher. Pire que cela, je n’ai même pas participé à deux sorties prévues avec le club mouche "La Phrygane Spinalienne". La première au réservoir de "Socourt" le 15 mars dernier, inscrite au calendrier des sorties mensuelles. La seconde au "Domaine de Sommedieue" sortie organisée en récompense du travail fourni lors du 7° salon des pêcheurs d’Épinal. Croyez moi, ce fut un véritable crève-cœur de ne pouvoir participer à ces deux événements.

Tout ceci a une explication. En effet, j’ai été contraint de me faire opérer du canal carpien (pas banal pour un pêcheur) au niveau de la main droite. Cette opération s’est déroulée le douze mars dernier et je dois bien avouer qu’il était temps. Les quelques sorties effectuées cet hiver en réservoir furent de véritables calvaires. Maintenant, chaque jour qui passe me rapproche de la guérison. Je suis impatient d’en découdre à nouveau avec mes copines à nageoires ! Impatient à tel point que depuis une semaine, je rôde au bord de l’eau tout en trépignant.

Hier, l’appel de la rivière m’a emporté un peu plus loin de la maison que les jours précédents en compagnie de Sébastien. J’espérais voir quelques truites sur des fonds propres, malheureusement ce ne fut pas le cas. C’est un problème récurrent en début de saison, une algue verte prolifère due sans aucun doute à une belle pollution insidieuse. Une fois que l’eau se réchauffe un peu, cette algue meurt et le fond de la rivière retrouve un semblant de propreté pour une courte période avant le développement d’une autre algue qui prolifère dans une eau plus chaude …

Lors de cette balade d’hier, les truites étaient nombreuses à s’alimenter. Visiblement il y avait quelques insectes sur l’eau avec notamment la présence de toutes petites perles. Plus que des discours, le montage vidéo ci-dessous vous permettra de voir quelques gobages.


J’espère que ces quelques images vous auront plu. Pour que l’histoire continue, pensez à relâcher vos prises. Cette fois pour nous, avec le padawan « JarJar Seb », ce fut carrément du No-Catch ! Mais vous pouvez être sûr que bientôt, j’aurais l’occasion de vous présenter les belles gobeuses …

A la revoyotte …

lundi 3 mars 2014

Renouveau et désolation !


Aujourd’hui 2 mars, il flottait dans l’air comme un avant-goût de printemps sur Épinal et environs. Ceci a eu pour effet de me faire sortir un instant et prendre l’air. Armé de mon appareil photo je me suis rendu au bord de la rivière. Je n’avais pas de but précis, si ce n’est d’aller jeter un œil sur une tête de courant afin d’apercevoir si des gobages s’y produiraient. L’objectif fut rapidement atteint, le soleil réchauffant l’atmosphère, quelques insectes éclosent et quelques poissons profitèrent de l’aubaine.

Plus tard, j’aperçus un pêcheur qui une fois son bas de ligne refait s’est permis de jeter son emballage à même le sol. Je n’ai pu m’empêcher d’aller le trouver afin de lui en faire la remarque. Il l’a plutôt bien pris et a ramassé son déchet. Fin de l’histoire.

Plus tard, j’eus la chance d’observer une truite en maraude. Elle était intéressée par des alevins. Je l’ai regardée faire son circuit à plusieurs reprises quand elle est enfin passée à table. A la faveur d’un bel ensoleillement, j’ai réussi à tourner une petite séquence que vous visionnerez dans le montage ci-dessous.


Au cours de ma balade, j’ai aussi pris deux clichés bien moins jolis. En effet, deux vélos sont au milieu de la rivière. J’essayerai de les enlever ou les faire enlever très prochainement. Une rivière qui passe en ville, c’est si joli. Je ne comprends pas l’attitude des gens qui ne la respectent pas ! A Épinal comme ailleurs, la rivière sert de dépotoir et c’est fort dommageable. Il suffirait de presque rien pour que le tableau soit idyllique.

D’ici quelques jours, une partie de la rivière va subir les assauts de pêcheurs plus où moins respectueux et c'est bien ce qui me chagrine! Fini la quiétude des poissons observés aujourd’hui. Quand le grand débarquement aura eu lieu et que chacun aura fait le plein de son congélateur, la rivière redeviendra moins fréquentée.

Alors, peut-être que je sortirai la canne à mouche pour aller rôder …

lundi 17 février 2014

Malédiction ?


Voilà un début de d’année bien compliqué. En effet, à chaque fois que je me rends sur un lieu de pêche, il y fait un temps de chien ! J’en veux pour preuve, mes dernières sorties de l’année 2013 mais aussi celles effectuées jusqu’ici. Rien que pour 2014, je me suis rendu trois fois au réservoir de la Moselotte et à chaque fois je suis rentré trempé.

Déjà l’année dernière, c’était la même rengaine. Lors de mon séjour ardéchois, pluie et neige à la fin du mois de mai. En juillet, en Franche-Comté, même combat, alors que je dormais à la belle étoile, il a fallu que je me réfugie sous une tente en catastrophe. Quelques jours plus tard sur une autre rivière, il a tellement plu que l’eau est devenue toute brune donc impossible à pêcher. Un de mes padawans, "Jarjar Seb" se souviendra de cette fin de séjour, où nous sommes restés sous une gloriette pendant de nombreuses heures à regarder la pluie tomber alors qu'un héron nous narguait.

J’ai comme l’impression que du côté obscur de la force quelqu’un possède une poupée vaudou à mon effigie et la trempe dans la flotte à chaque fois que je me rends sur un coin de pêche !

Malgré tout, voici ci-dessous quelques images de ce début d’année plus qu’humide. J’espère que la roue va enfin tourner. Quand je vois le beau soleil d’aujourd’hui, je me demande ce que je faisais au bureau …



A la revoyotte …

jeudi 6 février 2014

Mouche sèche en eaux rapide


Aujourd’hui, un peu de lecture. L’ami Christophe m’avait prêté un livre il y a déjà un long moment et je n’avais pas trouvé le temps de le lire. Voilà qui est chose faîte. Il s’agit d’un livre paru aux éditions AMPHORA, écrit par Monsieur Jean-Pierre COMBY en 1985. Son nom, "Mouche sèche en eaux rapides". Je dois dire que je ne regrette pas de l’avoir lu. Ce livre est composé de plusieurs chapitres énumérés ci-dessous :

-    Pour situer l’action
-    La truite d’eaux rapides
-    La technique
-    Le matériel
-    Les artificielles
-    Au bord de l’eau
-    Pour conclure

Certains chapitres sont certes un peu passés de mode comme par exemple ceux sur le matériel ou les mouches artificielles. Depuis ces années, les évolutions ont été nombreuses dans ces deux domaines. Mais tout de même, il y a matière à réfléchir en parcourant ces pages.

Ce livre est une formidable bible pour celui qui souhaiterai aborder des eaux rapides. Il renferme de nombreux croquis et autres photographies expliquant la tenue des poissons ainsi que la façon de les aborder. En le parcourant, c’est un peu comme si je pêchais avec l’auteur.


Le dernier chapitre me laisse encore sans voix. L’auteur parle de protéger pour pêcher, pour rappel nous sommes en 1985. J’ai adoré ce passage car tout est dit, on retrouve les phénomènes actuels comme si personne n’en avait pris conscience ! Les maux suivants y sont décrits :

-    Pollution domestique et agricole
-    Les micro-centrales
-    Les curages
-    Les drainages
-    Les alevinages

Je ne rentre pas plus dans le détails mais vous constaterez de vous-même que les soucis sont toujours les mêmes aujourd’hui. Juste une petite précision sur la partie alevinage. L’auteur explique que le fait d’immerger des poissons "artificiels" que l’on nomme plus souvent "surdensitaire", nuit gravement aux populations autochtones. Ces poissons consomment une très grande partie de la nourriture mais aussi la ponte des truites "sauvage". Il préconise l’utilisation de boîtes Vibert ou d’alevins à résorption de vésicule.

Il termine son ouvrage par cette phrase : "Tout pêcheur doit être conscient de la fragilité de son loisir. Ne prélever que le strict nécessaire pour sa consommation familiale est une preuve de responsabilité et de bon sens."

Après ce chapitre final, une seule chose me vient à l'esprit, nous sommes loin d'une gestion convenable pour le milieu aquatique ... Y a t-il vraiment une réelle prise de conscience de la fragilité de ces milieux ? Permettez-moi d'en douter. Des efforts sont fait, certes, mais cela n'est pas suffisant !

mercredi 15 janvier 2014

Assemblée générale AAPPMA Epinal et Environs


Avis à tout les râleurs du bord de l'eau, des forums, facebook, tweeter et autre supports. Vous avez l'opportunité de pouvoir vous exprimer en tête à tête avec les gestionnaires de votre AAPPMA lors de l'assemblée générale, alors surtout ne vous privez pas. Si vous ne faîtes pas le déplacement, de grâce, à l'avenir, taisez-vous !

La critique est aisée mais l'art est difficile ! (Philippe Néricault)

 

jeudi 2 janvier 2014

Bonne Année 2014 !


Comme il est de coutume, je vous présente en ces premiers jours de janvier, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. J'espère sincèrement que la saison à venir sera bien meilleure que celle passée. Il faut dire qu'au niveau hydraulique, nous avons été gâtés. Que d'eau en 2013 ! Ceci est peut être un mal pour un bien mais seul l'avenir nous le dira ...

Je vous souhaite de retrouver des rivières en bon état, des poissons tous plus jolis les uns que les autres, des insectes par milliers pour que se poursuive l'aventure.

Enfin pour finir, je souhaite pouvoir partager un maximum de bons moments avec les amis pêcheurs et faire de nouvelles rencontres pour des moments toujours plus enrichissants.

A la revoyotte ...