mardi 28 août 2012

Pêche en carpodrome


S’il est bien une technique que je ne connaissais pas, c’est bien celle de la carpe à la grande canne. Comme tout un chacun, j’ai eu la chance de toucher et prendre de petits carpeaux dans ma jeunesse en pêchant au coup. Il faut bien admettre que cela relevait plus du hasard. Cette fois là, nous allons le faire exprès. Les amis Marc et Christophe, accompagnés de Pascal, m’avaient invité à passer la journée en leur compagnie pour pêcher « au tuyau de poêle », comme ils disent, au carpodrome de Padoux.

Je vais tout de suite remercier Marc pour le prêt du matériel car sans lui, rien ne serait possible. Dès le départ j’ai été surpris par le diamètre et la longueur de l’élastique. Vous pourrez vous en rendre compte dans le montage vidéo. La canne est un peu plus lourde qu’une autre car elle est renforcée. Après notre installation, Marc dépose avec la coupelle du maïs en grain. Dans les secondes qui suivent, les carpes sont déjà là en train de fouiller. Des milliers de bulles remontent vers la surface. Je vais rester dubitatif un moment. Ce n’est pas un spectacle auquel je suis habitué et cela me surprend vraiment. Une fois l’amorçage terminé, il est temps de pêcher. Moins de dix minutes plus tard, les premières touches vont arriver. Les premiers combats aussi. Les quatre que nous sommes allons nous régaler tout au long de la journée. Afin de garder une trace de cette journée, j’ai préparé un petit montage vidéo que vous pourrez voir ci-dessous.



La taille moyenne des poissons se situe autour de un à trois kilos. Dans ce carpodrome, l’esprit de base a été respecté. En effet on y trouve une grosse densité de poissons afin de permettre de faire de belles bourriches. Je me suis bien éclaté pendant cette sortie à la grande canne et du coup je vais y retourner avant la fin de la semaine. J’espère pouvoir faire au moins aussi bien que la dernière fois.

@ la revoyotte …

lundi 20 août 2012

Pêche au coup en étang


Compte tenu de l’état de la rivière qui est au plus bas, j’ai décidé, samedi dernier de changer de pêche. Après une invitation des camarades Marc COLLINET et Christophe VIGROUX, tous deux moniteurs guides de pêche, à pêcher en étang, à la grande canne, en leur compagnie, il aurait été bête de refuser. L’ami Pascal dit « Bébert » sera également présent. Cela formera un sacré quatuor. Marc me prêtera le matériel nécessaire car le mien n’est pas utilisable en l’état, par manque d’utilisation. De plus, sur ma vieille caisse et mon ponton, cela ne ferait pas sérieux à coté des belles caisses "rive" des copains ! Merci Marc pour la prestation grand luxe.

Vers huit heures, nous nous retrouvons à l’étang et il faut un long moment pour mettre le matériel en place. Trente minutes plus tard, nous sommes prêts et l’amorçage débute. J'ai formé une équipe avec Marc. Christophe et Pascal sont un peu décalés l’un par rapport à l’autre. Des marmites, preuve que des carpes ou tanches se nourrissent, sont visibles à quelques mètres de notre coup. Après de longues minutes, c’est la première touche … Marc est déjà "attelé", il s’agit d’un petit carpeau. Pendant ce temps-là, Christophe pêche sur une bosse et "Bébert" capture quelques gardons. Quant à moi, j’attends que Marc épuise son poisson. Puis les touches vont arriver progressivement: un coup Marc, un coup moi. Nous allons enchaîner les touches jusqu’à midi. Je me ferai exploser par un petit carpeau, ce sera d’ailleurs le seul que je toucherai. J’ai plongé la canne trop vite, voir inutilement, tandis que le poisson partait en surface, c’était la casse assurée ! Il faut être pris pour être appris … La majeure partie des prises, de la matinée,  s'est faite sur des animations de l’esche sur le fond.


Le soleil tapait bien fort sur l’étang dès midi et le nombre de touches a fortement diminué. Il était temps pour nous de casser la croûte. A la reprise, malgré un amorçage identique au matin, plus aucun poisson ne venait enfoncer nos flotteurs. La chaleur était à la limite du supportable, tout en étant à l’ombre des arbres. Pendant ce temps, Christophe et Pascal, pêchaient au rappel et arrivaient à tromper quelques gardons. Marc et moi cherchions la bagarre en vain. Après quelques essais de changement de plombée et de longueur de bas de ligne traînant au fond, mon flotteur s’est mis à plonger. Ferrage … Rien ! Au même endroit, une minute plus tard, le flotteur plonge, ferrage… cette fois c’est pendu ! Gros combat avec une magnifique tanche. Je vais mettre un long moment pour arriver à la mettre à l’épuisette, privant Marc de pêche. Ce sera d’ailleurs ce dernier qui épuisera le poisson. Cela fait des années que je n’avais pas pêché autant de tanches au cours d’une seule séance. Au final, nous totalisons presque douze kilos de tanches, y compris deux carpeaux. Nos comparses, feront moins bien et ne prendront pas le temps de peser. De toutes façons, ce n’était pas dans le but de savoir qui ferait mieux que l’autre même si le sujet de l’invitation par courriel était : Master fishing ! Au final, c'est sympa la pêche au coup. On a les tanches qui viennent taper dans les boules toute la journée et en plus on se fait sucer l'asticot !!! (désolé, je n'ai pas pu m'en empêcher)

Pour finir la journée, nous avons mangé les grillades chez l’ami "Bébert", bercé par le bruit des feux d’artifices. Avant de clôturer, je vous remercie tous les trois pour cette bonne journée passée en votre compagnie. A ceux qui voudraient découvrir la pêche à la grande canne, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels qui sauront vous expliquer tout cela dans les moindres détails avec du matériel performant.

Vous voulez pêcher dans les Vosges et vous cherchez un guide de pêche ? C’est à la compagnie des guides qu’il faut vous renseigner !

@ la revoyotte …


vendredi 17 août 2012

Le blog des "RiversexpertS"


En ce moment, il fait bien trop chaud pour trainer le waders sur la rivière. J'ai bien tenté quelques coups du soir. Par deux fois, je me suis cassé les dents. Encore hier soir, il y avait des phryganes par centaines, elles me couraient sur les bras. Une multitude de petits éphémères très clairs étaient également présents. Pour autant, aucun poisson n'était à table.

Le coté obscur de la force domine depuis quelques jours ! Il faut attendre un petit coup d'eau sur la Moselle pour espérer un changement. Mais cela ne va pas être pour tout de suite. En effet, la canicule nous est promise pendant les jours prochains. Alors pour patienter, je traîne sur la toile. J'en profite pour vous présenter un nouveau blog qui est né récemment. Le nom du blog est "RiversexpertS", J'espère que vous ne m'en voudrez pas pour avoir utilisé votre bandeau pour ce petit coup de pub.


Ce blog est le fruit du partage et de l'imagination des trois experts marnais (d'adoption pour certains). Pour ne pas les nommer, Jean-Marc, Brice et Fred. Je souhaite longue vie à leur aventure en espérant y voir la bonne humeur qui caractérise si bien les trois personnages. Allez les mecs, régalez nous encore ! Et surtout à bientôt sur la belle Moselle à le recherche des supers étendards ...

Un lien permanent se trouve dans, "les blogs des copains", rubrique que je viens de mettre à jour. Vous pourrez y retrouver aussi le blog, un peu plus vieux, d'un de mes padawans: Celui du "petit Seb".

Allez, à la revoyotte !

samedi 11 août 2012

Marche à l'ombre


Comme vous vous en doutez sûrement, avec le titre "Marche à l'ombre", je ne vais pas vous parler du film réalisé par Michel BLANC ni de la chanson de Renaud. Le chanteur, lui aussi pêcheur à la mouche qui a même écrit quelques chansons sur le sujet, pourrait prendre cet article comme un petit clin d’œil.

La première semaine de vacances vient de s’écouler. La pluie ne tombe plus depuis un long moment et les rivières commencent à baisser sérieusement. L’étiage n’est pas loin et le fond de la rivière se colmate doucement mais sûrement. En milieu de semaine, c’est avec Christophe qu’un après-midi de pêche à la mouche était programmé. Nous avions décidé de rendre une petite visite à la Moselle sur le parcours de la dynamique A.A.P.P.M.A d’Eloyes. Il faut dire que, depuis avril dernier, nous n’avons pas pêché ensemble, faute à un genou capricieux. C’est donc avec grand plaisir que je retrouvais "le Toff " un peu après seize heures. Le soleil était au rendez-vous pour nous accompagner, et nous allions chercher l’ombre …

Sur le premier secteur, où je m’étais déjà rendu une fois cette année: aucune activité. Il faut dire que devant la chaleur du jour, quelques baigneurs se rafraîchissaient quelque peu dans l’eau de la Moselle. Les pauvres thymallus doivent être bien cachés. Même les "Nases appelés aussi Hotus" qui fouillent le fond en montrant leurs flancs semblaient absents. Il va falloir chercher un peu plus en amont. Après une bonne heure de pêche, les premiers thymallus viennent enfin gober les artificielles. Il était temps ! Ils ne sont pas bien énormes ces premiers poissons mais ce n’est pas grave. Ils vont avoir l’occasion de grossir. Je vous en reparlerai en fin de billet. Un de ces ombres va m’offrir la chance de réaliser un cliché que seule cette espèce peut donner. En effet, l’ombre commun peut rester à proximité du pêcheur s’il le remet à l’eau avec délicatesse. Cette photo est pour moi, la plus belle de cette année en subaquatique.


Après cette belle photo, j’ai rejoint l’ami Christophe qui se situait juste quelques dizaines de mètres en aval. D’un commun accord, nous avons décidé d’aller sur un autre secteur où l’année dernière nous avions touché de très jolis "Thymallus Thymallus". Le soleil commence à infléchir sa course vers le couchant mais la lumière est tout de même gênante. Il est difficile de voir la mouche à la surface de l’eau. Après avoir prospecté le bas du secteur, nous allons remonter dans la partie plus rapide. Comme en début d’après-midi, les poissons se tiennent là. Ils sont, semble t-il, à la recherche d’une eau plus riche en oxygène dissous. Peu de gobages sur la zone, mais juste assez pour se faire plaisir à deux. Une fois encore, on a joué à notre petit jeu,: "à toi, à moi". A un moment, sur une phrygane à peine déposée sur l’eau, un violent gobage vient exploser à la surface de l’onde. Ferrage de l’ami Christophe: trop tard ! Plusieurs passages après, rien ne se passe. Changement de mouche, toujours rien. Je propose à Christophe de tenter le coup avec une de mes éphémères: Un corps orangé en matière synthétique et une aile sombre en cul de canard (CDC). L’éphémère, à peine nouée et déposée sur l’eau dans la bonne veine d’eau, le gobage se produit. La bagarre s’engage entre Christophe et l’ombre commun qui joue de toutes ses nageoires dans le puissant courant. Il semble être de belle taille car il offre une jolie résistance mais, après quelques rushs, il se rend à l’épuisette. C’est confirmé, c’est un joli poisson !


Dans le même secteur, plus sur la bordure, une truite viendra aspirer une sèche. Quelques autres ombres goberont mais nous n’arriverons pas à les capturer. Nous déciderons de les laisser en paix pour cette fois … Cet après-midi là, nous avons marché à l’ombre, dans les deux sens du terme, d’où le titre de ce billet.

Pour conclure, je remonte de quelques lignes pour vous expliquer pourquoi les poissons vont avoir l’occasion de grossir. Deux raisons, à cela. La première est due au fait que nous relâchons toutes nos prises. Mais cela n’est pas nouveau. La deuxième tient au fait que sur ce parcours,par un arrêté préfectoral, l’ombre est totalement protégé depuis cette année. En effet, au cours de la dernière assemblée générale, l’idée avait été abordée et soumise au vote des pêcheurs présents. Aucune surprise, le vote pour un No-Kill intégral de l’ombre commun était entendu sur la totalité du parcours. Je tiens à féliciter le président et les membres du conseil d’administration de l’A.A.P.P.M.A d’Eloyes pour cette belle action de protection d’une espèce. Question : Que se cache t-il sous les lettres de la dénomination "A.A.P.P.M.A" ? Réponse : Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique. Peu d’associations peuvent se targuer de respecter le P de protection. Bien d’autres actions sont en cours de réalisation comme par exemple un plan de lutte contre la renouée du japon. Mais le combat est difficile, nous en savons quelque chose au club mouche d'Épinal.

Amis pêcheurs, vous voulez faire changer les choses ? Vous trouvez que la pêche va mal dans votre secteur ? Au lieu de râler dans votre coin en sachant que cela ne changera rien. Venez aux assemblées générales. Ainsi vous pourrez vous exprimer et prendre part aux décisions !

A la revoyotte…

mardi 7 août 2012

Une truite fario combattante


Dans le dernier article, je vous parlais d’une belle truite que je traque depuis quelques séances. La dernière fois que je l'avais croisée, j’étais arrivé trop tard et l’ombre m’avait empêché de la localiser précisément. Jeudi dernier, lors d’une après-midi de récupération, la bagarre a enfin eu lieu. Tout débute la veille au soir lorsque mon padawan me dit : "On devrait aller en premier voir si la grosse truite est là, ensuite il sera temps d’aller voir ailleurs." Il est vrai que le soleil pose pas mal de souci sur ce poste en fin de journée, celui-ci étant dans notre dos. Juste avant treize heures, nous arrivons au parking. Le temps n’est pas spécialement au beau fixe, le soleil est caché par un voile nuageux. Il est  temps de s’équiper, de monter les cannes et refaire les pointes de bas de ligne. Je décide de refaire la pointe de mon bas de ligne avec du fluorocarbone. Pour information, j’utilise le "Rio Fluoroflex plus". En chemin vers la gravière, je me demande si la luminosité sera suffisante et surtout si le joli poisson sera présent à cette heure avancée ?

Juste avant d’arriver sur le poste, mon padawan va poser sa sèche sur un petit courant et capturer une première truite. C’est rassurant de savoir qu’il y a des poissons actifs. Après ce premier poisson, nous pouvons monter plus en amont. Nous arrivons sur la droite de la gravière et par l’arrière. Bizarrement, dans peu d’eau, il n’y a pas une truite. Habituellement, en fin d’après midi, il y en a au moins six ou sept qui tournent à la recherche de leur pitance …
J’ai bien peur que nous soyons venus pour rien. Dans les quelques centimètres d’eau, nous avançons au ralenti afin de ne pas faire de vagues. Après quelques mètres, quelques poissons sont visibles dans plus d’eau. A un moment, trois truites semblent même se disputer le casse-croûte ! Elles tournent sur à peine deux mètres carrés et se font un peu la chasse par moment …
Mon padawan qui se trouve légèrement en retrait sur ma gauche, observe également le manège des truites. Tout à coup, un poil en amont, à la faveur d’un petit rayon de soleil, j’aperçois celle pour qui nous sommes venus. J’attends d’être sûr de mon coup pour la pêcher. Je sais, par expérience, que cette truite est maligne. Elle bouge régulièrement vers l’amont et revient aussitôt en place. Parfois, elle nymphe en redescendant. Je vois, là, une belle possibilité de la tenter. Je l’avais déjà vu faire au cours d’une autre sortie. La truite monte vers l’amont. Je lance la toute petite nymphe non lestée.

Elle tombe parfaitement en parachute à une bonne dizaine de mètres de nous. Mentalement, je suis la course de la nymphe: je l'imagine en train de descendre vers le fond. Voilà la truite qui descend, elle arrive légèrement sur le coté. Elle accélère doucement mais sûrement en direction de ce qu’elle a vu. Dans l’élan, elle ouvre une large gueule, puis la referme. Je ferre ! Elle est pendue ! Sébastien ne comprend pas ce que je viens de ferrer. Il pensait que je pêchais les trois truites qui tournaient devant nous. Le combat s’engage et ma canne Orvis Zéro Gravity encaisse le premier rush tout en puissance de la bête. Le bas de ligne tient bon lui aussi. Je suis confiant, la truite n’a ni réussi à se réfugier dans les branches ni à monter dans les trous plus en amont. C’est seulement à cet instant que Sébastien réalise que c’est avec "la grosse" que je suis en train de livrer le combat. La lumière ne lui permettait de voir ce que je pêchais. Après les premiers rushs, il peut enfin récupérer l’appareil qui se trouve dans une de mes poches. La truite semble se fatiguer un peu. Et pourtant, vous allez voir dans la vidéo ci-dessous qu’elle avait encore de la ressource. Je suis super heureux quand cette truite arrive dans l’épuisette. Sur la vidéo, pas de musique pour une fois, juste la réalité du moment.



Cette truite a rapidement rejoint son élément après quelques photos. Aussitôt, je me souviens des propos d’un "papy pêcheur" aperçu dernièrement : "Il y a des truites ici, mais trop de moucheurs. Ils prennent les truites puis les relâchent ! Après, nous, on n'arrive plus à les prendre …"
J’ai cru défaillir en entendant ses propos, puis en regardant son montage, je me disais finalement que les truites ne risquaient pas grand-chose. Un gros buldo, un fil d’au moins vingt centièmes en bas de ligne, un gros hameçon de dix avec un gros plomb à moins de dix centimètres et une teigne comme appât. Sur un coup d’eau, je veux bien que cela fonctionne, mais là …
Cette belle truite que nous avons mesurée à l’aide du mètre en bois, offert par l’ami JM51 en octobre dernier, accusait un bon quarante-sept centimètres. Je pense que ce poisson est sauvé pour cette année. N’en déplaise à notre papy pêcheur !

Après cette belle truite, il était bien difficile de se remotiver. Nous avons quitté la gravière pour monter de quelques dizaines de mètres afin que mon padawan puisse pêcher un peu en sèche et moi toujours à vue. Rien de bien terrible, si ce n’est quelques refus sur des poissons hyper méfiants. Bref, nous décidons de retourner à la voiture quand en chemin, Sébastien m’arrête et me dit :

    "Tu la vois celle-là ?
-    Heuuu, non !
-    Mais si, regarde, dans le tas de bois. Regarde la belle !
-    Ah oui! Ça y est, je la vois!
-    Tu es en nymphe, vas-y !…"

En effet, une superbe truite est à la recherche de nymphes. Elle tourne autour d’un enchevêtrement de bois sur le fond. D’un coup, elle disparaît ! Je passe la canne entre le feuillage des arbres, je prends la nymphe entre mes doigts et j’attends. Moins d’une minute plus tard, je vois la truite qui revient dans le tas de bois. Elle ramasse une nymphe et monte un peu vers nous. Je tente le coup et lâche la nymphe (arbalète). Je pense être un peu court mais finalement tout se passe bien. J’anime doucement la nymphe qui remonte légèrement. La truite accélère et semble chercher d’où provient ce mouvement. Elle avance encore un peu, j’anime à nouveau. La truite qui n’est plus qu’à quelques dizaines de centimètres, accélère encore et finalement enfourne la nymphe !
Cette fois, mon padawan n’a pas perdu une miette de la scène. Il a bien vu le blanc de la gueule de la truite et le ferrage juste après. Il est déjà descendu vers l’eau pour épuiser le poisson. Cela ne va pas se faire sans mal car la truite est de belle taille. Elle impose sa force en début de combat et compte bien rentrer dans le tas de bois. Elle n’y arrivera pas, j’aurai rapidement le dessus. Le moment le plus difficile sera de changer de main pour passer devant un arbre, la truite va en profiter pour tirer plus fort. Au final, elle se rendra après un passage à coté de l’épuisette durant lequel mon padawan aura transpiré plus que moi !


Le reste de la journée sera anecdotique. Quelques autres poissons seront pris mais ces deux-là aurontt marqué l’après midi. Avant de finir ce billet, je voudrais remercier Sébastien car cet après-midi là, si nous sommes allés sur ce morceau de rivière, à ce moment précis, c’est un peu grâce à lui. Sans lui, je n’aurais peut-être pas réussi ces deux fabuleux coups de ligne. Alors, merci padawan.
A la revoyotte …