jeudi 26 mai 2011

No-Kill sur les truites !


Ouvrez vos mains et rendez leur la liberté !
Il est temps de protéger ce qu’il reste, et si vous voulez que l’histoire continue, cela ne tient qu’à vous ...

mercredi 25 mai 2011

Mouches pour Brochet (version 2011)


Le voyage sur l’île d’Irlande approche, ce n’est plus qu’une question d’heures désormais. Je viens tout juste de ranger le matériel et de confectionner les dernières mouches pour traquer dans les moindres pièces d’eau, Esox Lucius pendant la semaine à venir ! Cette année j’ai décider d’alléger un peu mes montages, moins de bucktail et plus de fibres molles. Je maîtrise un peu mieux le fameux "long fur" avec ses longues fibres que je pose désormais en faux hackle. J’ai fait pas mal d’essais avant de trouver la combine et je suis assez content du résultat.


J’espère que cette fois-ci mes streamers vont mieux couler et onduler à merveille. Cela fait quelques années que je cherche, petit à petit, j’avance … Une chose est sûre, je ne pêche pas assez souvent le brochet à la mouche pour faire de réelle avancée dans le montage des streamers ! Mais ce mélange de couleurs orange, rouge et jaune a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises ...



L’éternel modèle chartreux fera bien sur partie du voyage, sur un hameçon 8/0 cela fait déjà une belle bouchée. J’ai déjà pris quelques poissons par le passé avec cette couleur, j’y crois toujours.


Le montage inversé en version perche lui aussi sera dans la boîte, les deux dernières années, les petites mouches marchaient parfois plus que les grosses, je ne pouvais pas partir sans réaliser cette imitation. Le montage inversé servira sans doute dans les zones chargées en nénuphars …


Enfin le dernier né, je ne vous le montre pas, celui là je compte beaucoup dessus, j’ai réalisé une partie du corps avec du "flashabou perle" que j’ai posé dans une boucle à dubbing et tourné en faux hackle. Le reste est conçu avec du "long fur", des grandes plumes blanches, du "démon hair" et des fibres de plusieurs sortes et couleurs de flashabou.Si vraiment il marche fort, je vous ferais un article spécialement sur son montage.

J’espère pouvoir vous raconter de bien joli moments dés mon retour si toutefois le volcan Islandais Grimsvötn nous laissent partir. Déjà l’an dernier, un volcan Islandais avait fait des siennes … ( voir le récit)

samedi 21 mai 2011

L' ouverture particulière du parcours No-Kill


Cette année l’ouverture du parcours No-Kill d’Épinal a été assez particulière. Les membres du club mouche se sont retrouvés à une vingtaine pour effectuer le troisième nettoyage de la saison plutôt que de pêcher.

Plus que des paroles ou des mots voici trois photos qui se suffisent à elles même.

Avant l'opération


Pendant l'opération
Après l'opération
Merci à tous les valeureux faucheurs, on aurait pu croire à une équipe de José BOVÉ en train de faucher un champ de maïs transgénique, comme me l'a fait remarquer un riverain du parcours.

Remerciement aussi à Bébert qui se reconnaîtra, bien que ne faisant pas partie du club mouche il est venu nous donner un coup de main. Merci à toi, j’espère que nous partagerons une partie de pêche prochainement.

samedi 14 mai 2011

Le centième article !


Ce blog est ouvert depuis le 22 Juillet 2009 et nous voici à la centième news ! J’aurais aimé faire un article plus festif mais actualité oblige, je ne parlerai pas pêche et poissons mais plutôt environnement car ce Vendredi 13 Mai, nous avons une fois de plus redonné une seconde jeunesse au parcours de pêche à la mouche no-kill d'Épinal.

Tous les ans à la même période, nous nettoyons les rives du parcours, et ce n’est pas une mince affaire, puis quand il le faut, le fond de la rivière aussi subit une cure de jouvence. Cette année, la végétation est largement en avance, la renouée du japon connue aussi sous le nom de polygonome avait pris une belle hauteur.


Plus que des mots, des photos vous montrerons le travail fourni par les membres du club mouche d'Épinal ainsi que par le service cadre de vie de la ville que je remercie au passage pour son coup de main.
Cette année, pas moins de trois caddies du magasin géant ont été extirpé des l’eau, un châssis de scooter, des bidons, une grille de protection pour les travaux ou encore de la ferraille sous diverses formes…


Sur les rives, ce n’est pas mieux, certains riverains peu scrupuleux se débarrassent après les fêtes de leur sapin de noël tout simplement en le jetant sur la bordure d’herbe, il y en avait deux cette année, juste en aval du pont patch. Je ne parle même pas des nombreuses bouteilles en verres et aluminium retirées aussi le long de la berge. A l’heure où l’on nous parle de citoyens éco-responsables et tout le toutim, moi je fais le constat suivant, plus les années passent et plus les berges de la Moselle sont sales !


Le pancartage a lui aussi bénéficié d’un rajeunissement, avec la pose de nouvelles pancartes et le remplacement de certaines. Des petits malins s’amusent à nous les taguer ou à lancer des projectiles dessus en vue de les détruire …


Maintenant il ne nous reste plus qu’à attendre patiemment l’ouverture du parcours qui aura lieu le 21 mai 2011. La renoncule aquatique a déjà envahie une grande partie du parcours et ne tardera pas à recouvrir le reste d’ici peu. La pêche est impraticable pour le moment, une bonne crue permettrait sans doute de faire partir de nombreuses herbes, mais à l’heure qu’il est, la pluie n’est pas annoncée de façon suffisante pour provoquer une montée des eaux.

Merci à ceux qui ont participé à cette opération et bonne saison sur le parcours No-Kill d’Epinal.

lundi 9 mai 2011

Les truites de la Haute Moselle


Encore quelques jours avant l’ouverture de l’ombre commun sur les rivières de première catégorie sur le département des Vosges et il me tarde de pouvoir à nouveau pêcher ce poisson « fantasque ». Je suis allé repérer sur mes petits coins favoris la présence de ces derniers, j’ai même eu l’occasion de les voir frayer. Pour autant, ce dimanche après midi, l’ami Christophe voulait absolument traquer dame truite et donc accompagné de Séb le couvreur, nous sommes allés sur la haute Moselle.

Début d’après midi difficile en grande partie à cause de l’ensoleillement excessif, pas une truite à l’horizon, seul quelques chevesnes  semblent chercher leur pitance et je vais les tenter en nymphe à vue. Les deux premiers poissons seront loupés au moment du ferrage, mes deux compères du jour vont un peu me charrier sur le coup. Je pêchais en surplomb, peut être en est-ce la cause ? (il faut bien que je me trouve une excuse)

Quelques centaines de mètres plus loin, je ferai le coup parfait toujours sur un cabot avec une toute petite nymphe, la Buillon d’Olive, cette fois j’aurai droit aux félicitations du jury !


Ensuite, il va falloir presque deux kilomètres avant de croiser la route d’une truite digne de ce nom. Notre entêtement finira par payer car juste devant une roche je vois une belle mouchetée, elle est face à moi, dommage, je suis obligé de l’attaquer de face à l’arbalète, plutôt inconfortable comme situation et la truite va flairer le piège et tranquillement rejoindre sa cachette à quelques mètres de là. Juste en amont, quelques cabots retiennent notre attention et cette fois c’est Christophe qui s’y colle, les vilains ne veulent rien savoir. Quelques gobages et marsouinages répétitifs sur la bordure semblent trahir la présence d’une truite. En effet, c’est une truite, nous pouvons la voir, elle se déplace sans cesse, la belle est maligne car elle viendra par trois fois goûter de la nymphe sans toutefois se faire prendre au piège tendu par Christophe ! Nous allons rester un moment sur le secteur, j’aurai l’occasion de tenter une arbalète mais encore sans succès, ensuite les poissons deviendront méfiants et nous quitterons la zone.


Ensuite, le temps se couvre sur l’autre versant de la vallée, le grondement de l’orage se fait entendre mais ne viendra pas nous inquiéter. Sur un grand secteur plat, nous observons une série de gobages sans trop savoir de quoi il s’agit, quand tout à coup le poisson passe à proximité et nous en sommes sûr tous les trois, c’est une truite ! Nous sommes restés un long moment à observer le manège de ce poisson sans savoir comment le pêcher, entre la vitesse de ses déplacements et la végétation derrière nous, la chose n’était pas simple. Christophe, l’ambidextre, nous a démontré une fois de plus que le fait de savoir lancer des deux mains pouvait être d’un sacré secours, il a attaqué ce secteur en lançant main gauche. Après plusieurs tentatives, un poisson est venu s'emparer de la petite émergente, le ferrage est juste dosé, le poisson se débat peu au début du combat comme s’il n’avait pas senti la piqûre de l’hameçon. Mais ensuite tout s’accélère, le poisson s’emballe et finit par faire rompre le bas de ligne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! A cet instant, nous pensons être maudits par les dieux, surtout qu’aussitôt après cet épisode le soleil de plomb reprend sa place après son combat contre les nuages. Nous sommes exposés plein soleil, il faut partir et de toute façon il n’y a plus d’activité, nous sommes repérés. Plus en amont, après quelques tentatives sous les branches, infructueuses, quelques phryganes virevoltent à proximité de la surface, je monte une émergente, je tente un poison prés de la bordure d’en face, ferrage et décrochage prés de l’épuisette ! Grrrrrrr ! C’était encore une truite et c’est encore elle qui gagne la partie, c’est rageant.


Je me rapproche de Séb et le regarde pêcher, il lui manque quelques mètres pour atteindre une truite qui gobe régulièrement sur le poste précédent, où la truite gobait frénétiquement au moment où l’orage grondait au loin. Cette fois la bête est sur la bordure dans un secteur calme derrière un courant assez lent qui nuit malgré tout à la présentation. Ne sachant pas pêcher main gauche, je tente le lancer en coup droit, après plusieurs tentatives, le poser est juste là où il faut, il y a un peu de mou dans le bas de ligne, la mouche reste dans le calme quelques secondes et le gobages se produit, je ferre, cette fois le combat s’engage, le poisson arrive directement vers moi et avance avec sa large gueule ouverte presque trop facilement, je pense que c’est un chevesne, Séb et Christophe mieux placés me rassurent, c’est une truite, elle est belle. Arrivée à ma hauteur, le combat reprend avec plus de rage. Quelques secondes plus tard la belle Fario se retrouve enfin dans l’épuisette, s’en suivra une petite séance photo avant l’habituelle remise à l’eau. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas capturé un si joli poisson sur la haute Moselle, je suis fort content, la patience a fini par payer ! Plus tard je réaliserai que j’ai fait un sacré lancé pour atteindre ce poisson, c’était le coup parfait.


Le calme est revenu sur ce secteur, la chaleur baisse un peu, des poissons semblent se manifester à nouveau en aval là où nous avions vus les premières truites, cette fois nous les attaquerons depuis la rive opposée. Nous sommes à l’ombre, les truites sont visibles par intermittence, Séb et Christophe vont les tenter pendant que je me poste plus haut en attente. Tout à coup, un tout petit gobage sur la rive opposé se produit à la limite de branchage, je tente le coup, première dérive, bingo, le poisson a gobé la sombre phrygane. Grossière erreur de ma part, j’ai bien trop de soie en dehors du moulinet, le poisson fonce sur ma berge, je ne contrôle rien, je recule sur la berge et emmêle la soie dans la canne !!! Je débloque la situation et reprends contact avec la truite, à ce moment je pense que la bataille est gagnée et c’est juste au raz de l’épuisette que la coquine se fait la malle. Sur ce coup là, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Les dieux de la pêche n’y sont pour rien.

Pendant ce laps de temps, mes deux amis n’ont pas bougé d’un mètre, Christophe va enfin réussir à mettre à son tour un poisson dans l’épuisette avec une imitation de perle très épurée. Quelques fibres de hackles plutôt claires et une aile préformée translucide de chez JMC, un bien joli montage au final de surcroît efficace. En effet de nombreuses perles volaient à cette heure tardive, et je pense qu’à un moment dans l’après midi c’est l’émergence de ces dernières qui a déclenché la frénésie alimentaire des truites. Il va falloir que je pense sérieusement à posséder une imitation de cet insecte car je n’en ai pas jusqu’alors. Notre pauvre Séb, loupera aussi quelques poissons mais il progresse et je pense que bientôt il pourra mettre une jolie truite à son compteur sur la haute Moselle. Il a fallu se résigner à rejoindre les voitures bien avant que la nuit ne tombe. Il y avait presque trois kilomètres pendant lesquelles nous nous sommes ressassés cette belle après midi, où chacun a eu sa chance avec plus ou moins de réussite. Merci les amis pour cette belle partie de pêche sur laquelle je n’aurais pas misé un kopeck en début d’après midi. A quand la prochaine virée ?

mercredi 4 mai 2011

La Bienne entre Dortan et Jeurre


Pour faire suite à mon dernier périple halieutique sur la splendide rivière Bienne, je me suis amusé à faire un petit montage vidéo pour retracer cette épopée mémorable.
Ceci vous permettra de découvrir encore plus de photos mais aussi des séquences vidéo. Notamment, une truite zébrée qui s’est cachée entre deux cailloux, filmée par Sébastien, mais aussi bien d’autres émotions ...

Le petit déjeuner avec un drôle de bol, un verre de vin unique au monde. Bref, que de grands moments, j'ai assez parlé désormais, maintenant vous allez découvrir la Bienne entre Dortan et Jeurre ...

Bon film ! (si vous avez une bonne connexion, visionner en HD)