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jeudi 7 juillet 2016

Le retour de Darkvaders


Quatre articles depuis le 10 juillet 2014, cela fait quand même très peu pour faire vivre un blog ! J’aurais pourtant bien des choses à vous raconter mais le temps me manque. Au sujet du temps, justement, avec la sécheresse, l’année dernière fut une belle catastrophe pour la pêche dans ma région. Je me suis abstenu sur presque toute la saison. Cette année, c’est l’inverse, que d’eau jusqu’ici! Je pense n’avoir jamais vu les rivières vosgiennes aussi hautes pendant une si longue période. Autant vous dire que la pêche en rivière s’est réduite à une seule sortie : l’ouverture du parcours « no-kill d’Épinal » correspondant à l’ouverture de l’ombre commun.

Ci-dessous un petit graphique qui en dira bien plus que des mots pour résumer la situation hydrologique de la Moselle sur Épinal depuis une année. On pourra également constater que la sécheresse de 2015 fut plus étalée sur l’arrière-saison que les précédentes datant de 1976 et 2003 ! 


Revenons sur le sujet de ce billet concernant le retour de Darkvaders. L’automne dernier, grâce à mes amis Laurette et Yves, j’ai fait l’acquisition d’un nouveau jouet. A savoir un caméscope « Waterproof » de marque JVC modèle Everio. Pour le moment, je n’ai pas eu l’occasion de filmer sous l’eau mais cela ne saurait tarder. J’ai tout de même filmé quelques séquences notamment sur de la pêche au Brochet au Streamer. Ce n’est pas facile de filmer et de pêcher en même temps. Vous pourrez le constater dans le montage que j’ai réalisé et visible ci-dessous. Le brochet à la mouche est une technique qui me passionne mais souvent je rentre déçu. Je trouve ce poisson bien capricieux à capturer et je joue souvent de malchance. Quoi qu’il en soit dans cette vidéo, vous allez apercevoir un très beau poisson que j’estime à un peu plus du mètre. Il va me balader un moment et il vous sera sans doute difficile de supporter les soubresauts et tremblements de la caméra mais le jeu en vaut la chandelle. Je ne vais pas vous dévoiler la totalité de la vidéo, visionnez là et vous saurez …


Maintenant que vous avez vu la vidéo, si vous aviez l’habitude de suivre les aventures de Darkvaders par le passé, vous aurez constaté que le générique de présentation a changé. Je me sers désormais d’un nouveau logiciel de montage qui est plus axé vidéo que le précédent. L’apprentissage sera long mais je suis content de ce premier montage. Je me suis amusé pour réaliser ce montage avec ce titre évocateur : la guerre des brochets ! D’autres suivront sans doute. Je tiens une nouvelle fois à remercier Laurette et Yves pour le logiciel et les conseils qu’ils m’ont donnés.

Avant de partir, un petit mot pour vous mes lecteurs. Certains d’entre vous m’ont fait savoir que mon silence leur a semblé long. J’ai encore en tête les paroles d’un pêcheur croisé au réservoir de la Moselotte le jour de la fermeture. Alors voilà, Darkvaders est de retour !  Serait-il en train de renaître de ses cendres, tel le Phoenix ?

A la revoyotte …

jeudi 10 juillet 2014

Week-end chez tonton la pêche


Au mois de mai dernier, je sais cela date un peu … J’avais la joie de recevoir, pour quelques jours, mon petit neveu âgé de 10 ans. Ce dernier, lorsqu’il était plus petit m’appelait « tonton la pêche ». Cela faisait longtemps que nous avions décidé d’organiser un petit séjour chez moi mais à chaque fois, cela tombait à l’eau, si je puis dire. Encore cette année, pour les grandes vacances, pas moyen de se voir. Le long week-end du 8 mai étant la seule possibilité: c’est à ce moment que Tobias est venu à la maison accompagné de Mamie.

Au départ je voulais lui faire découvrir la pêche de la carpe au coup en carpodrome mais cela fut impossible en raison de l’organisation d’un concours sur le lieu choisi. La solution de repli était de pêcher en étang des poissons un peu plus petits. L’ami Marc COLLINET, moniteur guide de pêche s’est chargé de toute la préparation pour cette après-midi de pêche au coup. Le matin, nous sommes allés récupérer une station Rive qui allait bientôt devenir mienne et un peu de barda. ( Et oui! je retourne parfois à mes premières amours. Il faut dire que j’en ai passé du temps au bord du canal de Marne au Rhin les fesses vissées sur mon panier. )

En tout début d’après-midi nous retrouvâmes Marc à l’étang. Ce fut une totale découverte pour Tobias qui pêche de temps en temps mais pas de cette façon. Pour cette première partie de pêche, nous allions pêcher à la grande canne à déboîter. Marc, l’expert, assistait Tobias si bien que rapidement, les premiers "poissonnets" tombèrent au fond de la bourriche. Plus tard, quelques tanches nous donnèrent du fil à retordre et cela nous amusa beaucoup. L’après-midi passa à une vitesse folle et je peux dire sans me tromper que Tobias s’est éclaté.


Le lendemain matin, nous sommes allés donner un coup de main aux membres du club mouche, la Phrygane spinalienne, qui s’employaient à nettoyer le parcours no-kill d’Epinal. Ceci dans le but de sensibiliser mon neveu un peu plus à l’environnement. Profiter de la pêche en achetant une carte, c’est bien mais respecter l’environnement, c’est mieux. ( Je profite de cette petite phrase pour dire qu’à mon sens chaque pêcheur devrait consacrer une journée de travail à l’AAPPMA dont il dépend en achetant sa carte. Ceci serait à mon sens une réelle avancée vers la prise de conscience qu’il faut préserver les rivières et autres plans d’eau. Cela permettrait peut-être d’éviter certains comportements inacceptables, comme par exemple ceux qui laissent leurs déchets sur place après une partie de pêche …)

L’après-midi, nouveau rendez-vous à l’étang avec Marc pour découvrir la pêche aux leurres des carnassiers. Que de merveilles dans les boîtes, même moi j’en prends plein les yeux à chaque fois. Après quelques explications, nous étions à pied d’œuvre. Malgré une belle technique pour une première fois, aucun carnassier n’est venu taper sur les leurres. Quel dommage! j’aurais tant aimé voir Tobias aux prises avec un brochet. Un jour peut être…
Pendant ces trois jours, Tobias a également fabriqué ses premières mouches artificielles sous l’œil bienveillant de « tonton la pêche » et Mamie qui jouait au reporter photographe. Ce fut une expérience différente pour moi qui ait l’habitude d’expliquer le montage des mouches à des adultes. Mon gaillard faisant preuve d’une concentration extraordinaire: le résultat fut excellent. L’expérience ayant plu à Tobias, elle fut renouvelée.

Dans la continuité, j’aurais aimé lui faire découvrir la pêche à la mouche mais ce n’était pas la bonne occasion. J’espère pouvoir faire cela prochainement depuis une barque au réservoir de la Moselotte. Il est vrai que depuis une embarcation, il n’est pas utile de savoir lancer bien loin pour prendre quelques poissons. Affaire à suivre …

Au moment de se dire au revoir, j’avais un peu « les goldens » car j’avais passé quelques jours vraiment formidables. Derrière la carapace, il y a un être humain. Merci à toi Maman d'être venu avec Tobias. En plus des souvenirs à jamais dans ma mémoire, il me reste le dessin représentant un " poisson chat mangeur de mouches " ! (MIAOUUUUU)


Avant de terminer cet article, je voudrais remercier Marc pour sa générosité et sa gentillesse car c’est aussi en grande partie grâce à lui que nous avons passé ces bons moments. 

MERCI et à la revoyotte …

mercredi 26 mars 2014

L'appel de la rivière


Ces temps-ci, il me manque quelque chose dans la vie. Comme chacun le sait, quand je suis trop longtemps sans pêcher, je tourne en rond et trouve la vie monotone. La pêche en première catégorie est ouverte depuis déjà dix-neuf jours et je n’ai toujours pas tenu la moindre canne à mouche au creux de ma main. En réalité, cela fait même un mois sans pouvoir pêcher. Pire que cela, je n’ai même pas participé à deux sorties prévues avec le club mouche "La Phrygane Spinalienne". La première au réservoir de "Socourt" le 15 mars dernier, inscrite au calendrier des sorties mensuelles. La seconde au "Domaine de Sommedieue" sortie organisée en récompense du travail fourni lors du 7° salon des pêcheurs d’Épinal. Croyez moi, ce fut un véritable crève-cœur de ne pouvoir participer à ces deux événements.

Tout ceci a une explication. En effet, j’ai été contraint de me faire opérer du canal carpien (pas banal pour un pêcheur) au niveau de la main droite. Cette opération s’est déroulée le douze mars dernier et je dois bien avouer qu’il était temps. Les quelques sorties effectuées cet hiver en réservoir furent de véritables calvaires. Maintenant, chaque jour qui passe me rapproche de la guérison. Je suis impatient d’en découdre à nouveau avec mes copines à nageoires ! Impatient à tel point que depuis une semaine, je rôde au bord de l’eau tout en trépignant.

Hier, l’appel de la rivière m’a emporté un peu plus loin de la maison que les jours précédents en compagnie de Sébastien. J’espérais voir quelques truites sur des fonds propres, malheureusement ce ne fut pas le cas. C’est un problème récurrent en début de saison, une algue verte prolifère due sans aucun doute à une belle pollution insidieuse. Une fois que l’eau se réchauffe un peu, cette algue meurt et le fond de la rivière retrouve un semblant de propreté pour une courte période avant le développement d’une autre algue qui prolifère dans une eau plus chaude …

Lors de cette balade d’hier, les truites étaient nombreuses à s’alimenter. Visiblement il y avait quelques insectes sur l’eau avec notamment la présence de toutes petites perles. Plus que des discours, le montage vidéo ci-dessous vous permettra de voir quelques gobages.


J’espère que ces quelques images vous auront plu. Pour que l’histoire continue, pensez à relâcher vos prises. Cette fois pour nous, avec le padawan « JarJar Seb », ce fut carrément du No-Catch ! Mais vous pouvez être sûr que bientôt, j’aurais l’occasion de vous présenter les belles gobeuses …

A la revoyotte …

lundi 3 mars 2014

Renouveau et désolation !


Aujourd’hui 2 mars, il flottait dans l’air comme un avant-goût de printemps sur Épinal et environs. Ceci a eu pour effet de me faire sortir un instant et prendre l’air. Armé de mon appareil photo je me suis rendu au bord de la rivière. Je n’avais pas de but précis, si ce n’est d’aller jeter un œil sur une tête de courant afin d’apercevoir si des gobages s’y produiraient. L’objectif fut rapidement atteint, le soleil réchauffant l’atmosphère, quelques insectes éclosent et quelques poissons profitèrent de l’aubaine.

Plus tard, j’aperçus un pêcheur qui une fois son bas de ligne refait s’est permis de jeter son emballage à même le sol. Je n’ai pu m’empêcher d’aller le trouver afin de lui en faire la remarque. Il l’a plutôt bien pris et a ramassé son déchet. Fin de l’histoire.

Plus tard, j’eus la chance d’observer une truite en maraude. Elle était intéressée par des alevins. Je l’ai regardée faire son circuit à plusieurs reprises quand elle est enfin passée à table. A la faveur d’un bel ensoleillement, j’ai réussi à tourner une petite séquence que vous visionnerez dans le montage ci-dessous.


Au cours de ma balade, j’ai aussi pris deux clichés bien moins jolis. En effet, deux vélos sont au milieu de la rivière. J’essayerai de les enlever ou les faire enlever très prochainement. Une rivière qui passe en ville, c’est si joli. Je ne comprends pas l’attitude des gens qui ne la respectent pas ! A Épinal comme ailleurs, la rivière sert de dépotoir et c’est fort dommageable. Il suffirait de presque rien pour que le tableau soit idyllique.

D’ici quelques jours, une partie de la rivière va subir les assauts de pêcheurs plus où moins respectueux et c'est bien ce qui me chagrine! Fini la quiétude des poissons observés aujourd’hui. Quand le grand débarquement aura eu lieu et que chacun aura fait le plein de son congélateur, la rivière redeviendra moins fréquentée.

Alors, peut-être que je sortirai la canne à mouche pour aller rôder …

lundi 17 février 2014

Malédiction ?


Voilà un début de d’année bien compliqué. En effet, à chaque fois que je me rends sur un lieu de pêche, il y fait un temps de chien ! J’en veux pour preuve, mes dernières sorties de l’année 2013 mais aussi celles effectuées jusqu’ici. Rien que pour 2014, je me suis rendu trois fois au réservoir de la Moselotte et à chaque fois je suis rentré trempé.

Déjà l’année dernière, c’était la même rengaine. Lors de mon séjour ardéchois, pluie et neige à la fin du mois de mai. En juillet, en Franche-Comté, même combat, alors que je dormais à la belle étoile, il a fallu que je me réfugie sous une tente en catastrophe. Quelques jours plus tard sur une autre rivière, il a tellement plu que l’eau est devenue toute brune donc impossible à pêcher. Un de mes padawans, "Jarjar Seb" se souviendra de cette fin de séjour, où nous sommes restés sous une gloriette pendant de nombreuses heures à regarder la pluie tomber alors qu'un héron nous narguait.

J’ai comme l’impression que du côté obscur de la force quelqu’un possède une poupée vaudou à mon effigie et la trempe dans la flotte à chaque fois que je me rends sur un coin de pêche !

Malgré tout, voici ci-dessous quelques images de ce début d’année plus qu’humide. J’espère que la roue va enfin tourner. Quand je vois le beau soleil d’aujourd’hui, je me demande ce que je faisais au bureau …



A la revoyotte …

jeudi 19 décembre 2013

Retour sur le septième salon des pêcheurs


Avec un temps de décalage, je reviens sur la septième édition du salon des pêcheurs d'Épinal. Voilà déjà presque trois semaines que ce dernier a fermé ses portes. Cette édition fut un véritable succès tant par le nombre d’exposants présents que par le nombre de visiteurs. Aussi je tiens à remercier sincèrement chacun d’entre vous. 
Ce salon au fil du temps est devenu une référence dans le paysage halieutique du grand-Est de la France. Le nombre de visiteurs croissant en est une belle preuve. Je ne ferais pas ici un panorama des exposants car cela a déjà été réalisé par René André alias « Vicking38 ». Retrouvez sous le lien ci-dessous l’article consacré à sa visite du salon.

L’ami Jean-Marc Somaré a pour sa part réalisé un reportage vidéo que vous pourrez également retrouver ci-dessous.


Je vous propose de découvrir la face cachée du salon à l’aide de quelques photographies. Ce salon est entièrement réalisé par des bénévoles, je tiens à le souligner. A ce titre, j’adresse  un grand coup de chapeau à tous les membres de la Phrygane Spinalienne qui se sont dépensés sans compter lors de la réalisation de cet événement majeur dans la vie du club.

Montage du salon dés le vendredi matin.

Préparation du repas du samedi soir
Le samedi soir, les organisateurs invitent les exposants à se retrouver autour d'un pot et pour l'occasion, l'ami Jean-Pierre avait réalisé une bière spéciale baptisée "la Phrygane". Une bière épicée et ambrée, mes papilles s'en souviennent encore. S'en suivi un petit repas convivial fort apprécié pas tous.

Le repas du samedi soir au sein même du salon
Une petite pause le dimanche midi le temps du repas, me voilà bien entouré !
Un petit coup de main est toujours le bienvenu pour remballer le matériel !
Lors de ce salon, j’ai eu plaisir à retrouver quelques figures connues mais aussi d’autres inconnues jusque-là. Mille excuses auprès de ceux avec qui malheureusement je n’ai pu échanger quelques mots. Nous aurons sans aucun doute l’occasion de nous retrouver, j’en suis convaincu.

Désormais, il faut tourner la page de cette septième édition et c’est avec un grand plaisir que je vous annonce, même si c’est encore loin, la tenue de la huitième édition du salon des pêcheurs. Vous pouvez déjà faire des croix dans le calendrier pour les 28 et 29 Novembre 2015.

Et comme dirait notre célèbre Vosgien, à la revoyotte …

jeudi 11 juillet 2013

Séjour de pêche dans l'Ardèche - Dernière partie


Voici le dernier opus de mon dernier séjour de pêche. Retrouvez dans le montage vidéo ci-dessous quelques photos supplémentaires ainsi que quelques séquences vidéos. A la fin, vous découvrirez une séquence particulière ...

Bon film et à la revoyotte !


jeudi 18 octobre 2012

Pèlerinage en Gruyère, dernière partie


Après bien des déboires avec l’encodage des vidéos de mon camarade Daniel, je suis heureux de vous présenter en images un petit résumé de mon séjour en Suisse. J’ai rencontré des difficultés à cause des codecs générés par Apple sur l’I phone de mon camarade. Après un réencodage avec le logiciel gratuit mais en anglais : Pazera - Mov To Avi, je suis parvenu à mes fins.

Vous pourrez donc découvrir, en premier lieu, la partie de pêche au lac de la mouille. Puis, dans un second temps, l’après midi de pêche sous la pluie sur la rivière Sarine. Dans cette partie, vous pourrez observer ce qui se voulait une approche discrète sur un plat. Pour le coup c’est loupé, mais la petite truite s’est montrée joueuse.

Enfin pour finir, un petit extrait de la raclette party avec en fond sonore, la musique folklorique.

Assez discuté, maintenant place au résumé … Bon film et à la revoyotte !

mardi 28 août 2012

Pêche en carpodrome


S’il est bien une technique que je ne connaissais pas, c’est bien celle de la carpe à la grande canne. Comme tout un chacun, j’ai eu la chance de toucher et prendre de petits carpeaux dans ma jeunesse en pêchant au coup. Il faut bien admettre que cela relevait plus du hasard. Cette fois là, nous allons le faire exprès. Les amis Marc et Christophe, accompagnés de Pascal, m’avaient invité à passer la journée en leur compagnie pour pêcher « au tuyau de poêle », comme ils disent, au carpodrome de Padoux.

Je vais tout de suite remercier Marc pour le prêt du matériel car sans lui, rien ne serait possible. Dès le départ j’ai été surpris par le diamètre et la longueur de l’élastique. Vous pourrez vous en rendre compte dans le montage vidéo. La canne est un peu plus lourde qu’une autre car elle est renforcée. Après notre installation, Marc dépose avec la coupelle du maïs en grain. Dans les secondes qui suivent, les carpes sont déjà là en train de fouiller. Des milliers de bulles remontent vers la surface. Je vais rester dubitatif un moment. Ce n’est pas un spectacle auquel je suis habitué et cela me surprend vraiment. Une fois l’amorçage terminé, il est temps de pêcher. Moins de dix minutes plus tard, les premières touches vont arriver. Les premiers combats aussi. Les quatre que nous sommes allons nous régaler tout au long de la journée. Afin de garder une trace de cette journée, j’ai préparé un petit montage vidéo que vous pourrez voir ci-dessous.



La taille moyenne des poissons se situe autour de un à trois kilos. Dans ce carpodrome, l’esprit de base a été respecté. En effet on y trouve une grosse densité de poissons afin de permettre de faire de belles bourriches. Je me suis bien éclaté pendant cette sortie à la grande canne et du coup je vais y retourner avant la fin de la semaine. J’espère pouvoir faire au moins aussi bien que la dernière fois.

@ la revoyotte …

lundi 20 août 2012

Pêche au coup en étang


Compte tenu de l’état de la rivière qui est au plus bas, j’ai décidé, samedi dernier de changer de pêche. Après une invitation des camarades Marc COLLINET et Christophe VIGROUX, tous deux moniteurs guides de pêche, à pêcher en étang, à la grande canne, en leur compagnie, il aurait été bête de refuser. L’ami Pascal dit « Bébert » sera également présent. Cela formera un sacré quatuor. Marc me prêtera le matériel nécessaire car le mien n’est pas utilisable en l’état, par manque d’utilisation. De plus, sur ma vieille caisse et mon ponton, cela ne ferait pas sérieux à coté des belles caisses "rive" des copains ! Merci Marc pour la prestation grand luxe.

Vers huit heures, nous nous retrouvons à l’étang et il faut un long moment pour mettre le matériel en place. Trente minutes plus tard, nous sommes prêts et l’amorçage débute. J'ai formé une équipe avec Marc. Christophe et Pascal sont un peu décalés l’un par rapport à l’autre. Des marmites, preuve que des carpes ou tanches se nourrissent, sont visibles à quelques mètres de notre coup. Après de longues minutes, c’est la première touche … Marc est déjà "attelé", il s’agit d’un petit carpeau. Pendant ce temps-là, Christophe pêche sur une bosse et "Bébert" capture quelques gardons. Quant à moi, j’attends que Marc épuise son poisson. Puis les touches vont arriver progressivement: un coup Marc, un coup moi. Nous allons enchaîner les touches jusqu’à midi. Je me ferai exploser par un petit carpeau, ce sera d’ailleurs le seul que je toucherai. J’ai plongé la canne trop vite, voir inutilement, tandis que le poisson partait en surface, c’était la casse assurée ! Il faut être pris pour être appris … La majeure partie des prises, de la matinée,  s'est faite sur des animations de l’esche sur le fond.


Le soleil tapait bien fort sur l’étang dès midi et le nombre de touches a fortement diminué. Il était temps pour nous de casser la croûte. A la reprise, malgré un amorçage identique au matin, plus aucun poisson ne venait enfoncer nos flotteurs. La chaleur était à la limite du supportable, tout en étant à l’ombre des arbres. Pendant ce temps, Christophe et Pascal, pêchaient au rappel et arrivaient à tromper quelques gardons. Marc et moi cherchions la bagarre en vain. Après quelques essais de changement de plombée et de longueur de bas de ligne traînant au fond, mon flotteur s’est mis à plonger. Ferrage … Rien ! Au même endroit, une minute plus tard, le flotteur plonge, ferrage… cette fois c’est pendu ! Gros combat avec une magnifique tanche. Je vais mettre un long moment pour arriver à la mettre à l’épuisette, privant Marc de pêche. Ce sera d’ailleurs ce dernier qui épuisera le poisson. Cela fait des années que je n’avais pas pêché autant de tanches au cours d’une seule séance. Au final, nous totalisons presque douze kilos de tanches, y compris deux carpeaux. Nos comparses, feront moins bien et ne prendront pas le temps de peser. De toutes façons, ce n’était pas dans le but de savoir qui ferait mieux que l’autre même si le sujet de l’invitation par courriel était : Master fishing ! Au final, c'est sympa la pêche au coup. On a les tanches qui viennent taper dans les boules toute la journée et en plus on se fait sucer l'asticot !!! (désolé, je n'ai pas pu m'en empêcher)

Pour finir la journée, nous avons mangé les grillades chez l’ami "Bébert", bercé par le bruit des feux d’artifices. Avant de clôturer, je vous remercie tous les trois pour cette bonne journée passée en votre compagnie. A ceux qui voudraient découvrir la pêche à la grande canne, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels qui sauront vous expliquer tout cela dans les moindres détails avec du matériel performant.

Vous voulez pêcher dans les Vosges et vous cherchez un guide de pêche ? C’est à la compagnie des guides qu’il faut vous renseigner !

@ la revoyotte …


mardi 7 août 2012

Une truite fario combattante


Dans le dernier article, je vous parlais d’une belle truite que je traque depuis quelques séances. La dernière fois que je l'avais croisée, j’étais arrivé trop tard et l’ombre m’avait empêché de la localiser précisément. Jeudi dernier, lors d’une après-midi de récupération, la bagarre a enfin eu lieu. Tout débute la veille au soir lorsque mon padawan me dit : "On devrait aller en premier voir si la grosse truite est là, ensuite il sera temps d’aller voir ailleurs." Il est vrai que le soleil pose pas mal de souci sur ce poste en fin de journée, celui-ci étant dans notre dos. Juste avant treize heures, nous arrivons au parking. Le temps n’est pas spécialement au beau fixe, le soleil est caché par un voile nuageux. Il est  temps de s’équiper, de monter les cannes et refaire les pointes de bas de ligne. Je décide de refaire la pointe de mon bas de ligne avec du fluorocarbone. Pour information, j’utilise le "Rio Fluoroflex plus". En chemin vers la gravière, je me demande si la luminosité sera suffisante et surtout si le joli poisson sera présent à cette heure avancée ?

Juste avant d’arriver sur le poste, mon padawan va poser sa sèche sur un petit courant et capturer une première truite. C’est rassurant de savoir qu’il y a des poissons actifs. Après ce premier poisson, nous pouvons monter plus en amont. Nous arrivons sur la droite de la gravière et par l’arrière. Bizarrement, dans peu d’eau, il n’y a pas une truite. Habituellement, en fin d’après midi, il y en a au moins six ou sept qui tournent à la recherche de leur pitance …
J’ai bien peur que nous soyons venus pour rien. Dans les quelques centimètres d’eau, nous avançons au ralenti afin de ne pas faire de vagues. Après quelques mètres, quelques poissons sont visibles dans plus d’eau. A un moment, trois truites semblent même se disputer le casse-croûte ! Elles tournent sur à peine deux mètres carrés et se font un peu la chasse par moment …
Mon padawan qui se trouve légèrement en retrait sur ma gauche, observe également le manège des truites. Tout à coup, un poil en amont, à la faveur d’un petit rayon de soleil, j’aperçois celle pour qui nous sommes venus. J’attends d’être sûr de mon coup pour la pêcher. Je sais, par expérience, que cette truite est maligne. Elle bouge régulièrement vers l’amont et revient aussitôt en place. Parfois, elle nymphe en redescendant. Je vois, là, une belle possibilité de la tenter. Je l’avais déjà vu faire au cours d’une autre sortie. La truite monte vers l’amont. Je lance la toute petite nymphe non lestée.

Elle tombe parfaitement en parachute à une bonne dizaine de mètres de nous. Mentalement, je suis la course de la nymphe: je l'imagine en train de descendre vers le fond. Voilà la truite qui descend, elle arrive légèrement sur le coté. Elle accélère doucement mais sûrement en direction de ce qu’elle a vu. Dans l’élan, elle ouvre une large gueule, puis la referme. Je ferre ! Elle est pendue ! Sébastien ne comprend pas ce que je viens de ferrer. Il pensait que je pêchais les trois truites qui tournaient devant nous. Le combat s’engage et ma canne Orvis Zéro Gravity encaisse le premier rush tout en puissance de la bête. Le bas de ligne tient bon lui aussi. Je suis confiant, la truite n’a ni réussi à se réfugier dans les branches ni à monter dans les trous plus en amont. C’est seulement à cet instant que Sébastien réalise que c’est avec "la grosse" que je suis en train de livrer le combat. La lumière ne lui permettait de voir ce que je pêchais. Après les premiers rushs, il peut enfin récupérer l’appareil qui se trouve dans une de mes poches. La truite semble se fatiguer un peu. Et pourtant, vous allez voir dans la vidéo ci-dessous qu’elle avait encore de la ressource. Je suis super heureux quand cette truite arrive dans l’épuisette. Sur la vidéo, pas de musique pour une fois, juste la réalité du moment.



Cette truite a rapidement rejoint son élément après quelques photos. Aussitôt, je me souviens des propos d’un "papy pêcheur" aperçu dernièrement : "Il y a des truites ici, mais trop de moucheurs. Ils prennent les truites puis les relâchent ! Après, nous, on n'arrive plus à les prendre …"
J’ai cru défaillir en entendant ses propos, puis en regardant son montage, je me disais finalement que les truites ne risquaient pas grand-chose. Un gros buldo, un fil d’au moins vingt centièmes en bas de ligne, un gros hameçon de dix avec un gros plomb à moins de dix centimètres et une teigne comme appât. Sur un coup d’eau, je veux bien que cela fonctionne, mais là …
Cette belle truite que nous avons mesurée à l’aide du mètre en bois, offert par l’ami JM51 en octobre dernier, accusait un bon quarante-sept centimètres. Je pense que ce poisson est sauvé pour cette année. N’en déplaise à notre papy pêcheur !

Après cette belle truite, il était bien difficile de se remotiver. Nous avons quitté la gravière pour monter de quelques dizaines de mètres afin que mon padawan puisse pêcher un peu en sèche et moi toujours à vue. Rien de bien terrible, si ce n’est quelques refus sur des poissons hyper méfiants. Bref, nous décidons de retourner à la voiture quand en chemin, Sébastien m’arrête et me dit :

    "Tu la vois celle-là ?
-    Heuuu, non !
-    Mais si, regarde, dans le tas de bois. Regarde la belle !
-    Ah oui! Ça y est, je la vois!
-    Tu es en nymphe, vas-y !…"

En effet, une superbe truite est à la recherche de nymphes. Elle tourne autour d’un enchevêtrement de bois sur le fond. D’un coup, elle disparaît ! Je passe la canne entre le feuillage des arbres, je prends la nymphe entre mes doigts et j’attends. Moins d’une minute plus tard, je vois la truite qui revient dans le tas de bois. Elle ramasse une nymphe et monte un peu vers nous. Je tente le coup et lâche la nymphe (arbalète). Je pense être un peu court mais finalement tout se passe bien. J’anime doucement la nymphe qui remonte légèrement. La truite accélère et semble chercher d’où provient ce mouvement. Elle avance encore un peu, j’anime à nouveau. La truite qui n’est plus qu’à quelques dizaines de centimètres, accélère encore et finalement enfourne la nymphe !
Cette fois, mon padawan n’a pas perdu une miette de la scène. Il a bien vu le blanc de la gueule de la truite et le ferrage juste après. Il est déjà descendu vers l’eau pour épuiser le poisson. Cela ne va pas se faire sans mal car la truite est de belle taille. Elle impose sa force en début de combat et compte bien rentrer dans le tas de bois. Elle n’y arrivera pas, j’aurai rapidement le dessus. Le moment le plus difficile sera de changer de main pour passer devant un arbre, la truite va en profiter pour tirer plus fort. Au final, elle se rendra après un passage à coté de l’épuisette durant lequel mon padawan aura transpiré plus que moi !


Le reste de la journée sera anecdotique. Quelques autres poissons seront pris mais ces deux-là aurontt marqué l’après midi. Avant de finir ce billet, je voudrais remercier Sébastien car cet après-midi là, si nous sommes allés sur ce morceau de rivière, à ce moment précis, c’est un peu grâce à lui. Sans lui, je n’aurais peut-être pas réussi ces deux fabuleux coups de ligne. Alors, merci padawan.
A la revoyotte …

dimanche 29 juillet 2012

La magie du coup du soir


Cela faisait un bon moment que je n’avais pas effectué un coup du soir. La semaine dernière, j’avais une journée de récupération. Avec mon padawan, Seb le couvreur, nous avions décidé de passer la journée sur la haute Moselle. Je me faisais une joie de pouvoir pêcher à vue car le soleil était au rendez-vous. Seulement j’allais vite déchanter : les truites allaient se montrer tatillonnes ! Dès le début de la partie de pêche, vers neuf heures trente, il y avait un truc qui ne collait pas. Sur le premier secteur, c’était comme si la rivière s’était vidée de ses habitantes !

Sur le deuxième secteur prospecté, quelques belles truites sont bien présentes mais elles ne s’alimentent pas. A cet endroit de la rivière, le soleil est mal orienté. À chaque tentative de lancer, les truites voient l’ombre de la soie ou du bas de ligne projeté sur la rivière et c’est la fuite assurée. Bizarrement, même en pêchant dans l’ombre, les poissons viennent voir les nymphes extra-légères mais se refusent à croquer dedans. Il va falloir que je sorte toute ma "science" pour réussir à leurrer deux poissons durant cette matinée. Même sans prendre grand-chose, le spectacle valut le détour: nous aurons observé de nombreux poissons. Bien après l’heure de midi, il était temps de rejoindre la voiture afin de prendre un casse-croûte bien mérité.

L’après midi, légèrement plus en amont, les poissons sont toujours aussi récalcitrants. Toutefois, un gobage retient toute notre attention. Une truite gobe devant des renouées du japon, le long d’un mur. Des arbres gênent le lancer arrière mais le coup reste jouable. Malgré mon insistance (car je sais qu’il est capable de le faire!) mon padawan n’ose pas tenter le coup ! Donc je vais m’y coller. La mouche passe bien à la deuxième dérive mais rien ne se passe. Je vais faire plusieurs tentatives sans succès. En fait, je pêche à contre temps: le poisson monte ou trop tôt, ou trop tard. Une fois dans le bon timing, à priori l’artificielle ne convient pas ! Je vais enfin trouver le salut avec une éphémère à ailes possédant un corps orange. Ça sera d’ailleurs la mouche "sèche" qui restera liée à mon bas de ligne jusqu’à la fin.


Plus tard, je souhaite me rendre sur un autre secteur où j’ai découvert une belle truite dernièrement. Pour le moment, elle refuse tout ce que je lui présente mais je ne désespère pas de la prendre à la nymphe à vue. Ce ne sera pas pour cette fois car l’ombre est déjà bien avancée sur le poste de la bête. Je ne pourrais pas la tenter. Qu’à cela ne tienne, nous allons attendre un long moment avant de voir apparaître les premiers gobages en amont d’un gros pool. Il faut faire un long déplacement dans l’eau au risque de faire fuir tous les poissons. A ce jeu de quitte ou double, nous allons perdre ! Il va falloir rester calme un long moment avant de voir de timides gobages réapparaître. C'est à partir de ce moment-là que la pêche va devenir magique ce soir-là. Le premier poisson est situé sous des branches. Le coup semble difficile au départ mais finalement, après un moment d’observation, je me rends compte que le courant va porter la mouche directement dans la gueule du poisson. A la première dérive, la truite n’a pas d’autre choix que de se saisir de l’artificielle. Après une belle bagarre, j’échoue la bête dans l’épuisette et la relâche illico. Une autre est toujours en poste à quelques mètres, juste en amont, devant une roche. Encore une fois, à la première dérive, je tombe juste. La truite gobe la mouche : je ferre mais je dépique aussitôt !

Dix mètres plus haut, deux autres poissons sont attablés. Cette fois, ils sont en pleine eau, sans obstacle. Mon padawan a remballé depuis longtemps son matériel: Dommage. Je me dis qu’il serait bête de ne pas les tenter. Le plus difficile était de se déplacer sans faire de bruit. Une fois à portée de tir, la première truite est toujours en poste. Une fois de plus, à la première dérive, elle monte s’emparer de mon éphémère. A peine ai-je relâché cette fario que la deuxième gobe quelques mètres en amont. A ce moment là, Sébastien me demande de lui donner l’appareil photo numérique. En principe, cela me met la pression mais là, ce soir, je suis intouchable. La preuve avec la vidéo ci-dessous.


La qualité n'est pas terrible mais on essayera de mieux faire à l'avenir. A priori, quelques réglages s'imposent. Encore une fois, au premier posé, la truite prend avec violence la mouche. Durant le combat, elle va nous gratifier de deux magnifiques chandelles sans toutefois réussir à se défaire du piège. Après ce dernier combat, quelques poissons gobent encore plus haut. Je me raisonne à me dire que pour aujourd’hui, il faut savoir s’arrêter. Il nous reste un gros kilomètre à parcourir pour rejoindre la voiture avant la nuit. Cela nous laissera le temps de savourer encore un peu les instants magiques vécus ce soir. Vivement la prochaine fois et à la revoyotte …

jeudi 12 avril 2012

Le Domaine de la Salamandre


Suite au périple de deux jours au Domaine de la Salamandre, je me suis amusé à faire un petit montage vidéo comme promis dans mon dernier article. Cela vous permettra de mieux vous rendre compte du décor fabuleux et hors du commun de ce lieu. En toute fin de montage on y retrouvera les fameux terrestres que je me promet de monter pour une prochaine visite !


Quelques bons souvenirs de ce séjour avec des poissons hyper combatifs bien que retords de la bonne humeur et une bonne table. J'espère que ce petit reportage vous donnera envie de vous rendre au Domaine de la Salamandre !

dimanche 8 avril 2012

Le domaine de Sommedieue en 2012

Comme promis sur le précédent article, vous allez enfin pouvoir visionner un petit montage sur la sortie de Sommedieue. Remerciement aux divers photographes et tout particulièrement à Jean-Claude pour la prise de la truite à moitié immergée avec la queue qui forme un remous. Ce cliché est splendide.


@ bientôt pour de nouvelles aventures sur un autre réservoir sympathique ...

lundi 23 janvier 2012

Le retour des grands cormorans


Avec les premiers rafraîchissements de l’atmosphère, les grands cormorans sont arrivés sur le département des Vosges. Le dortoir situé en plein cœur de la cité des images, visible dans la vidéo, compte déjà pas moins de vingt trois individus et cela va encore sans aucun doute augmenter. Ces oiseaux de malheur savent très bien où s’installer à l’abri des tirs des régulateurs. En effet, ils se trouvent sur une petite île inaccessible au public juste derrière les entreprises Bragard. Possédant une autorisation de passage, je peux tout juste les effaroucher mais après une demi-heure, les cormorans reprennent leur place. Ces cormorans se nourrissent c’est certain, à en juger par les traces toutes blanches sur les pauvres arbres qui finiront par mourir. Tout les matins, je vois passer des cohortes de cette peste noire et parfois je me demande s’ils ne font pas exprès de faire un petit détour au dessus de mon bureau juste comme ça pour me narguer ...

Pour le moment je n’ai pas vu d’attaque sur le parcours no-kill d’Épinal mais cela va finir par arriver comme les années précédentes. En 2011, il y avait une de ces foutues bestioles qui avait même élu domicile au beau milieu du parcours, sur les enrochements, au niveau de la passerelle du cours !


Comme vous l’avez vu sur le montage vidéo ci-dessus, de nombreux canards ont eux aussi compris qu’ils ne risquaient rien au cœur de la ville loin des chasseurs, ce qui est plus surprenant c’est la présence d’une grosse colonie de mouettes, à priori des rieuses, qui ont également bien compris comment se nourrir avec un minimum d’effort. En effet de façon régulière des passants viennent lancer des morceaux de pain donc elles profitent de l’aubaine !

En sachant qu’un gobie à été retrouvé dans la Moselle il y a peu, nous sommes en droit de nous poser la question si la mer est si loin que ça ? Pour autant si je me fie à la géographie sur une carte IGN de la France, il faut vraiment bien plier la carte si l’on veut s’en rapprocher …

Allez, à la revoyotte


samedi 20 août 2011

Truite zébrée de la Loue chez Sanso à cademène


S'il est une rivière et un endroit où j'aime allez au moins une fois dans l'année, c'est bien la Loue chez Sanso.
Malgré ce que l'on peut lire de-ci de-là sur la Loue et la pollution depuis 2010, il fallait que j'en ai le cœur net.

C'est donc le week-end du 15 Aout 2011 que je me suis rendu à la grange Golgru chez la famille Sansonnens avec trois Sébastien !
Pour vous donner une petite idée, il vous suffit de voir la vidéo ci dessous. Pour une fois, je n'ai pas mis de bande sonore en cours de montage. Tout est vrai, la cascade, l'émotion, j'en profite pour m'excuser pour les quelques noms d'oiseaux mais il faut dire que la jolie zébrée ne voulait pas entrer dans l'épuisette ! 
Un récit plus complet de ce week-end est à suivre prochainement sur le blog ...

jeudi 11 août 2011

Rigolade "à la limonade" !


Après le déluge des derniers jours, la rivière était impraticable ce dimanche matin du 07 Août 2011, à Rupt sur Moselle elle charriait même des feuilles. Une fois sur place, difficile de rebrousser chemin et se dire, on rentre sans pêcher, donc j'ai pris la décision de prendre la direction de Fresse sur Moselle pour passer la journée chez Alain. "Alalimonade", vous connaissez ?

C'est en compagnie de padawan, grand séb, que nous allons passer une journée mémorable à traquer les truites Arc en Ciel et les Saumons de Fontaines aussi bien en pêchant à la nymphe vue, au chironome ou encore en sèche avec un chiro suspender. (boule de polystyrène et bas nylon) Vu le stock de poissons sur les étangs, nous avons passé un bon moment à rigoler, un coup c'est un qui est pendu, un coup c'est l'autre, il faut dire aussi que les poissons sont rarement sollicités à la mouche donc cela a aussi contribué au succès de cette journée. Je ne saurais dire combien de truites ou de saumons de fontaine se sont retrouvés dans nos épuisettes mais le chiffre est tellement monstrueux que de toutes façon, on ne me croirait pas !!!

J'ai également tenté messire Esox Lucius au streamer plusieurs fois au cours de la journée. Je peux vous garantir qu'il y a des brochets énormes mais ils ne sont pas faciles. Comme vous allez le voir sur la vidéo, certains dépassent le mètre et même bien plus encore ... La clarté de l'eau où se situent les brochets vous permet de les voir et ce jour là, j'ai vu des poutres suivre mes streamers !



Pour ceux qu'une partie de pêche détente dans un cadre calme au cœur des Vosges tente, faîtes vous plaisir et venez pêcher "Alalimonade", d'autres étangs sont là pour contenter tout un chacun. Un grand merci à Alain pour cette magnifique journée !

jeudi 28 juillet 2011

Pêche à la mouche sur la Bienne

Après l’article "misère sur la Bienne", voici le résumé en vidéo de ce séjour de pêche à la mouche dans le Haut Jura qui, même si la pêche n’a pas été à la hauteur de nos espérances, restera gravé pour les bons moments partagés. Les accès sont peu nombreux en amont de Saint-Claude, la nature s’en trouve un peu plus préservée. Le cadre est vraiment sympa, Sous roche blanche, Pissevielle, le pont de Longchaumois, de bien beaux souvenirs, il ne manquait que les poissons …

Bon film !

jeudi 7 juillet 2011

Pêche de sioux sur la Moselle


Au départ je voulais nommer cet article, danse avec les truites mais comme le titre revient souvent sur les blogs de pêche, j’ai plutôt opté pour "Pêche de sioux sur la Moselle". Mardi 05 juillet, avec Christophe nous avions décidé de refaire un morceau de la Moselle qui m’avait laissé sur ma faim par le passé. Le matin, le soleil a réchauffé nos carcasses au point que nous commencions à cuire dans nos waders … Quelques truites étaient à table sans que nous n’arrivions à en prendre une, je pense détenir la palme de celui qui en a fait fuir le plus.

Sur un spot, un poisson gobe et nymphe très régulièrement, l’endroit n’est pas facile, des branches gênent le lancer, il faut pêcher à genoux, après quelques passages, le poisson se retrouve pendu. Chapeau, le coup était loin d’être fait !


Dans l’après midi, le parcours était bien plus intéressant, nous avons vu de nombreuses truites mais une prise restera gravée. Nous étions cachés sous les arbres, l’ombre des arbres était projetée sur la rivière, autrement dit, je n’y voyais rien ou presque. Une truite est venue se coller à deux mètres de moi juste quand j’étais en train de passer de la nymphe à la sèche ! Quand subitement j’ai entendu l’ami Christophe s’écrier, pendu ! Il a réussi à prendre en nymphe à vue une truite presque sur la rive d’en face, il a vu le blanc de la gueule dans ce décor plutôt sombre, il avait l’œil du tigre. C’est surtout ce que j’appelle un coup de maître !

Ensuite d’autres truites sont venues compléter le tableau, de nombreux loupés pour ma part, je n’étais pas vraiment à la pêche, c’est vraiment dommage car il y avait vraiment du poisson à prendre. J’ai pu tester quelques nymphes durant cette après midi et certaines truites sont devenues maboules en voyant passer les engins dont la fameuse "Absolute no refuse" de l'ami Jean-Marc Somaré ! J’ai commis quelques erreurs de débutants, mauvais placement, passage de l’ombre de la soie sur le poisson, même une fois l’ombre de la canne sur un poisson … Le manque de pratique de ces pêches de sioux a joué en ma défaveur. Je dois rapidement reprendre les bonnes habitudes si je ne veux pas subir une grosse déconvenue sur la Bienne dès la semaine prochaine …

Cette fois, les poissons ont gagné, mais j’espère prendre ma revanche dés que possible ! A l’heure où j’écris ces quelques lignes, la pluie tombe depuis presque une heure, cela va au moins maintenir le niveau et si par hasard cela pouvait en rajouter un peu, cela ne serait pas de refus, car il en manque vraiment et l’été est loin d’être fini.


vendredi 17 juin 2011

Voyage de pêche au Brochet en Irlande 2011


Après deux semaines j’ai enfin réussi à vous faire un petit montage vidéo retraçant le dernier voyage de pêche sur l’île d’Irlande effectué du 27 Mai au 03 Juin 2011. Quelques problèmes d'ordre technique entre les vidéos en HD avec un Codec H264 et mon logiciel de montage ont provoqué ce délai d'attente. Maintenant tout est rentré dans l'ordre.

C’était déjà la neuvième fois que je me rendais en voyage de pêche sur l’île d’émeraude et je dois bien avouer que je suis un peu resté sur ma faim. Effectivement, tout comme chez nous le manque d’eau se fait sentir. A titre d’exemple, il manque plus d’un mètre d’eau sur le lac Oughter ce qui compte tenu de la superficie représente une énorme quantité d’eau en moins.

La pêche dans ce lac a d’ailleurs été plus que mauvaise, de plus une panne moteur sur la barque des copains est venue gâcher la fête le deuxième jour ce qui n’a rien arrangé. Vous verrez dans la vidéo la séance remorquage …

La pêche en rivière, aussi bien l’Erne que l’Annalee river, a été plus productive sous réserve de vouloir pêcher dans les courants soutenus et d’accepter de prendre uniquement des petits poissons à peine maillés, quand tout va bien. Partant du principe que je ne viens pas en Irlande pour pêcher des poissons de cet acabit, je me suis donc naturellement refusé à pêcher ce genre de secteur.

Nous avons même essayé de pêcher sur un lac à truite afin d’espérer toucher un vrai gros brochet, mais ce jour là, j’ai une nouvelle fois loupé le poisson du séjour. Un gros bec de 90 + s’était emparé de ma mouche verte chartreux quasi devant la barque. J’ai ferré comme il faut quand le poisson a basculé mais au final, l’hameçon n’a pas piqué dans la gueule du pike et il s’est donc décroché ! J’ai gardé mon sang froid en me disant que d’autres allaient suivre car il était tôt en matinée. Je n’ai pas enregistré une seule autre touche de toute la journée tandis que le soleil me brûlait la peau. Les copains pour s’en sortir ont traqué les bordures pour prendre uniquement et une fois de plus des petits poissons.

Je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce séjour au niveau pêche mais ce n’est pas la première fois que cela arrive. Désormais, il est temps de changer de stratégie, je n’irai plus à cette saison même si pour le pêcheur c’est plus confortable, ce n’est pas ce que je recherche. Le vent, la pluie, les bourrasques font partie de la vie de ce pays alors l’année prochaine je reviendrai plus tôt dans la saison pour retrouver ça et essayer de faire mieux niveau pêche …