mardi 24 décembre 2013

Réglementation pêche 2014 pour les Vosges


Un petit billet juste avant les fêtes pour vous dire que je suis déçu. Justement, qui sera à la fête en 2014 ? Certains pêcheurs c'est plus que probable mais certainement pas les pauvres ombres commun de la Moselle !

En effet, au moment du renouvellement de l'arrêté préfectoral concernant la pêche de ce poisson extraordinaire, il vient de se produire un changement qui me dérange. En effet, sur le secteur entre Épinal et la confluence du Durbion (entre Vaxoncourt et Châtel sur Moselle), les prélèvements viennent d'être autorisé pendant un mois au cours de la saison. Plus précisément du 12 Juillet au 15 Août 2014 et ce à titre expérimental. J'avoue avoir du mal à comprendre la motivation d'un tel état de fait. Depuis de nombreuses années, l'ombre commun était protégé sur toute la moyenne Moselle sur un parcours de presque 50 kilomètres. Et voilà qu'aujourd'hui, alors que nous sommes nombreux à constater que la population est au plus bas, voilà que l'on autorise à manger ce pauvre Thymallus !


Pour télécharger le fichier .pdf :  Réglementation dans le département des Vosges 2014 

J'imagine déjà les "viandards" tirant sur la queue d'un ombre pour qu'il fasse la bonne taille qui je le rappelle est de 35 centimètres. Ne venez pas me faire croire que les pêcheurs sont honnêtes et qu'il vont respecter ce règlement. Je fréquente assez la rivière pour savoir qu'il n'en sera rien.

Cette décision va à l'encontre de tout ce qui a été réalisé durant les dernières années. C'est triste a en pleurer ! Heureusement que tout le parcours n'est pas concerné mais tout de même, cela me fait mal au cœur.

A quoi bon ce billet de toutes façon ? Les pêcheurs sont bien plus nombreux à vouloir manger les poissons qu'à vouloir les relâcher. La pêche cueillette à encore de beaux jours devant elle dans notre département et c'est moche. Combien seront nous a montrer notre mécontentement lors de l'AG ?

That is the question ...

jeudi 19 décembre 2013

Retour sur le septième salon des pêcheurs


Avec un temps de décalage, je reviens sur la septième édition du salon des pêcheurs d'Épinal. Voilà déjà presque trois semaines que ce dernier a fermé ses portes. Cette édition fut un véritable succès tant par le nombre d’exposants présents que par le nombre de visiteurs. Aussi je tiens à remercier sincèrement chacun d’entre vous. 
Ce salon au fil du temps est devenu une référence dans le paysage halieutique du grand-Est de la France. Le nombre de visiteurs croissant en est une belle preuve. Je ne ferais pas ici un panorama des exposants car cela a déjà été réalisé par René André alias « Vicking38 ». Retrouvez sous le lien ci-dessous l’article consacré à sa visite du salon.

L’ami Jean-Marc Somaré a pour sa part réalisé un reportage vidéo que vous pourrez également retrouver ci-dessous.


Je vous propose de découvrir la face cachée du salon à l’aide de quelques photographies. Ce salon est entièrement réalisé par des bénévoles, je tiens à le souligner. A ce titre, j’adresse  un grand coup de chapeau à tous les membres de la Phrygane Spinalienne qui se sont dépensés sans compter lors de la réalisation de cet événement majeur dans la vie du club.

Montage du salon dés le vendredi matin.

Préparation du repas du samedi soir
Le samedi soir, les organisateurs invitent les exposants à se retrouver autour d'un pot et pour l'occasion, l'ami Jean-Pierre avait réalisé une bière spéciale baptisée "la Phrygane". Une bière épicée et ambrée, mes papilles s'en souviennent encore. S'en suivi un petit repas convivial fort apprécié pas tous.

Le repas du samedi soir au sein même du salon
Une petite pause le dimanche midi le temps du repas, me voilà bien entouré !
Un petit coup de main est toujours le bienvenu pour remballer le matériel !
Lors de ce salon, j’ai eu plaisir à retrouver quelques figures connues mais aussi d’autres inconnues jusque-là. Mille excuses auprès de ceux avec qui malheureusement je n’ai pu échanger quelques mots. Nous aurons sans aucun doute l’occasion de nous retrouver, j’en suis convaincu.

Désormais, il faut tourner la page de cette septième édition et c’est avec un grand plaisir que je vous annonce, même si c’est encore loin, la tenue de la huitième édition du salon des pêcheurs. Vous pouvez déjà faire des croix dans le calendrier pour les 28 et 29 Novembre 2015.

Et comme dirait notre célèbre Vosgien, à la revoyotte …

mercredi 13 novembre 2013

Promotion du salon de la pêche d'Epinal


Avant de commencer cet article, je voudrais m'excuser auprès de vous tous, chers lecteurs. Il est vrai que cette année je n'ai pas été prolixe sur le blog. La principale raison est vous le savez sans doute, la préparation du salon de la pêche qui va bientôt avoir lieu dans nôtre belle ville d’Épinal. Ce n'est pas l'envie qui manque de vous raconter mes pérégrinations halieutiques mais c'est juste le temps. Je poste tout vite sur "Facebook" mais ce n'est pas la même chose, j'en suis bien conscient.

Je serais bientôt de retour sur le blog, c'est promis. Mais pour le moment nous sommes à moins de trois semaines du 7° salon des pêcheurs d’Épinal et la communication va bon train.

Depuis cet été, un lettrage était régulièrement entretenu sur la rive gauche du parcours no-kill. J'en profite pour adresser un coup de chapeau à "Momo" qui a œuvré comme un chef. Aujourd'hui, la dernière touche a été réalisé, le lettrage est désormais bien visible tout de blanc vêtu.


Voilà un joli coup de publicité. Merci à mes chers bénévoles sans qui, rien de tout cela ne serait possible !

jeudi 8 août 2013

Flyer du septième salon de la pêche d'Epinal


Aujourd'hui, je vous présente le "flyer" qui servira de support pour la publicité du septième salon des pêcheurs d’Épinal. Ce dernier a été imprimé à 10 000 exemplaires. La distribution a déjà commencé sur certains lieux. Peut-être l'avez vous déjà vu ?



jeudi 11 juillet 2013

Séjour de pêche dans l'Ardèche - Dernière partie


Voici le dernier opus de mon dernier séjour de pêche. Retrouvez dans le montage vidéo ci-dessous quelques photos supplémentaires ainsi que quelques séquences vidéos. A la fin, vous découvrirez une séquence particulière ...

Bon film et à la revoyotte !


samedi 6 juillet 2013

Séjour de pêche dans l’Ardèche - Seconde partie


Voici la suite, tant attendue, de notre périple sur les terres ardéchoises en compagnie de Michel à l'Auberge de la Grolle. Après m'être changé (souvenez-vous, j'ai pris un bain) et avoir pris le repas du soir, il fallait trouver une nouvelle destination pour le lendemain. Et c'est vers les gorges de la Loire que nous allions jeter notre dévolu. Une fois de plus, Pascal, nous expliqua le chemin d’accès que nous trouvâmes sans aucune difficulté. Ce jeudi matin, la température était toujours aussi basse, environ 7 degrés, mais le ciel semblait vouloir se dégager un peu. Seul bémol, le vent était toujours de la partie. Arrivés dans le secteur défini nous rencontrâmes un ramasseur de champignons. En réalité il cherchait des morilles mais n'en trouvait point. A un moment, l'homme nous dit : je vais aller voir les gorges, c'est très beau mais dangereux ...

Tandis que nous préparions notre équipement, nous vîmes revenir l'homme tout essoufflé. Ce dernier nous tint ces propos: L'eau est haute, c'est très dangereux, il y a des trous avec huit mètres d'eau ! Cela glisse tellement que je ne suis pas descendu jusqu'en bas. A ce moment-là, je me suis demandé si ce brave homme n'avait pas un problème cardiaque car il était vraiment à bout de souffle. Passons ...

Après encore quelques échanges, nous quittâmes ce brave homme afin d'aller à la rencontre des gorges. Nous avions décidé d’aller trainer nos waders  vers le "Gouffre de Glaude". A peine quelques dizaines de mètres après notre point de stationnement, il fallait descendre un véritable mur. Le passage était très étroit, les pierres glissaient tout comme les racines. Il fallait rester très attentif au moindre pas. Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes enfin au fond des gorges. Le spectacle était grandiose mais déjà les questions se bousculaient dans ma tête. Comment allions-nous pêcher cet endroit car en effet, il y avait bien trop d'eau. Nous pêchâmes les postes les plus marqués avec des mouches hyper flottantes en poils de chevreuil et polypropylène. Malheureusement aucun poisson n’est venu nous procurer la joie de gober les artificielles.

Le Gouffre de Glaude

 Juste au niveau du "Gouffre de Glaude", la paroi abrupte ne nous permettait pas d’aller au-delà. En levant la tête nous apercevions la roche par endroit friable. Au sol, des roches semblaient s’être détachées récemment. Cela ne nous rassurait guère. Surtout qu’avant de partir, Pascal nous avait raconté qu’il y avait déjà eu des accidents. Du coup nous décidâmes de sortir des gorges. De toutes façons,  il était presque midi. Le chemin du retour fut éprouvant. Il a fallu reprendre notre souffle à plusieurs reprises. Arrivé à la voiture, j’étais trempé de sueur malgré la température de moins de 10 degrés. A ce moment, j’ai compris pourquoi le brave homme croisé en début de matinée était aussi essoufflé !

Après le casse-croûte de midi, nous souhaitions changer de secteur. Le problème, Pascal devait nous rejoindre et il risquait de ne pas nous trouver à l’endroit initialement prévu. Le téléphone ne passait pas là où nous étions. Nous sommes donc repartis vers le lac de "la Palisse". Lorsque nous avons enfin trouvé du réseau nous avons appelé à l’auberge où Jocelyne nous expliqua que Pascal était déjà en route pour nous rejoindre. Quelques secondes plus tard, ce dernier arrivait à notre hauteur. Nous lui avons expliqué le déroulement de la matinée et exprimé le besoin de changer de lieu. 

Le matin nous avions aperçu un joli endroit sur la rivière « le Vernazon » à moins d’un kilomètre de notre point actuel. Pascal, partagea notre sentiment et nous partîmes tous les trois pour cette rivière. Moins de cinq minutes plus tard, nous étions garés et préparions le matériel avant d’entamer une descente bien moins périlleuse que le matin. En effet, même si la côte était pentue, au départ il y avait un chemin presque carrossable et ensuite une prairie. Pendant le court chemin vers la rivière, la température s’était élevée. Le ciel était bien dégagé même si le vent était assez soutenu. Le soleil réchauffait nos carcasses et cela n’était pas sans nous déplaire. Nous n’étions visiblement pas les seuls à attendre car déjà de multiples éclosions se produisaient. C’est assis sur un banc de cailloux et de sable que nous allions observer quelques truites bien à table. Une d’entre elles était particulièrement étrange. Elle laissait de gros "baétis rhodani" passer sous son nez lorsqu’ils dérivaient au grè du courant. En revanche, dès qu’une rafale de vent en faisait dériver vers l’amont, ils étaient gobés de façon systématique ! 


C’est un poisson que nous n’avons pas réussi à prendre vous vous en doutez bien. Cette rivière ressemblait un peu plus à celle à laquelle je m’attendais à trouver et je me sentais bien. Nous avons passé un long moment à observer tout en profitant du soleil avant de se répartir et de pêcher un peu. Rapidement, ce fut la fête. A l'amorce d'une accélération, sous les arbres des poissons s’en donnaient à qui mieux mieux pour intercepter les mouches. Les truites n’étaient pas énormes mais possédaient une bonne puissance eu égard à leur taille. Un peu plus tard sur un courant quelques dizaines de mètres en amont, Michel et moi avons fait craquer quelques truites supplémentaires avant de rejoindre Pascal.


Ce dernier était encore plus haut sur le Vernazon, une petite centaine de mètres. Après un virage, nous retrouvâmes notre homme avec de l'eau presque jusqu'à la "Dynamo" (comprendre l'endroit sensible chez l'homme). Ce qu'il faut savoir, c'est que Pascal ne porte pas de combinaison de pêche ! Il pêche en short et chaussure de wading. Je vous laisse imaginer la température de l'eau compte tenu des conditions climatiques depuis le début de semaine. Moi, qui ne suis pas du genre frileux, j'ai du mal à comprendre comment il peut résister au froid pendant aussi longtemps, en moyenne deux à trois heures pas séance. Brrrrrrrrr !J'en ai encore froid dans le dos !


Devant Pascal, quelques gobages se produisaient qu'il attaqua méthodiquement. Les poissons se succédaient les uns aux autres. Toutefois, il y eut une rebelle. Il lui fallut un long moment pour réussir à la capturer mais ce fut chose faîte. C’était une jolie truite, vraisemblablement la plus belle du séjour. Les éphémères se faisaient de plus en plus rares sur la surface de l'eau. Il était l'heure pour Pascal de rentrer préparer le repas pour ses hôtes du soir. Après son départ, nous ne réalisâmes plus une seule capture ! La rivière était retombée en léthargie. Plus un insecte, plus un gobage, le vide total, le néant. Comme si Pascal avait appuyé sur une télécommande et avait dit stop. Tout en restant sur notre faim, nous nous sommes résignés à rentrer à l'auberge de la grolle pour l'apéro et le repas du soir.

Alors que nous étions à table, en jetant un œil par la fenêtre, dehors c'était le déluge. Le ciel tombait en morceaux : pluie et de la neige mêlées. Incroyable, quand je dis que la poisse me suit ... Nous sommes quand même le 23 mai. Du coup, on se dit que pour demain, dernière matinée de pêche, cela risque d'être encore plus compliqué que tous les jours précédents. Après une bonne nuit et le petit déjeuner nous décidâmes de tenter l'aventure malgré le froid hivernal qui nous saisit à peine le seuil de l'auberge franchi. Les personnes de passage n'en croyaient pas leurs yeux et devaient nous prendre pour des fous. Ce que nous sommes peut-être d'ailleurs ? Pour ces dernières heures nous allions pêcher juste en bas de l'auberge sur le "Rau de Mazzan". L'eau avait bien baissé depuis le début de notre séjour et cela semblait être sympa. Depuis la route, chaque jours, nous apercevions ce "rau" à l'eau cristalline et au fond clair. Nous allions être stupéfaits de la quantité de larve de trichoptères à fourreau. Ce sont des dizaines de milliers qui tapissaient le fond de ce ruisseau. Je ne me rappelle pas en avoir vu autant sur une rivière dans toute ma "carrière" de pêcheur. Il en devenait même difficile de traverser sans en écraser, il fallait bien choisir le passage. Nous allions essuyer quelques grains en cours de matinée et ne vîmes aucune activité. En fin de matinée, nous décidâmes de nous séparer pour finir le secteur tout en nous donnant rendez-vous vers midi au niveau de l'Abbaye.

La qualité d'eau de ce "rau" est exceptionnelle, à tel point que l'on se croirait dans un aquarium. Sur la dernière cuvette, j'avais aperçu de très loin, la silhouette d'un poisson. Là, je me suis dit : Dark, c'est ta dernière chance de capturer un poisson sur ce séjour. Applique toi si tu ne veux pas partir avec des regrets. Il a fallu faire une approche de sioux, à quatre pattes et au ralenti. J'ai observé ce poisson durant toute cette manœuvre. A un moment, je l'ai même vu gober. Une fois à portée de tir, au premier posé, la bête se laissa porter vers la surface afin d'aller inspecter l’intrus. Elle refusa la phrygane si bien présentée. J'ai tenté un nouveau passage : pas de réaction. Troisième passage : rien. Je changeai de mouche à plusieurs reprises, à chaque nouveau modèle, la truite monte inspecter l'artificielle puis replonge. Nouveau changement pour une petite nymphe, je me dis : Là, ça va le faire. Aucune réaction de la part du poisson. Essai d'un autre modèle, rien non plus. Je n'en croyais pas mes yeux. Alors que les cloches de Mazzan l'Abbaye sonnait midi et que l'heure fatidique arrivait, je décidai de remettre une dernière mouche. A nouveau une phrygane, celle que je sors pour les cas extrêmes. La fameuse phrygane en plumes de cul de bécasse dérivé d'un montage issu de blog de Gérard Piquard dit "Pouic". Je l'utilise très peu car je n'en possède qu'une dizaine. En effet, je n'arrive pas à me procurer les fameuses plumes pour monter ce modèle. (Amis lecteurs, si vous avez des connaissances dans ce domaine. J'ai un formulaire de contact sur le coté gauche du blog)

La phrygane nouée à mon bas de ligne, j'effectuai les mêmes gestes que précédemment. La truite est montée à nouveau mais cette fois, après un léger temps d'arrêt, elle a englouti l'artificielle. J'étais aux anges d'avoir leurré cette difficile truite. Ce fut bien le dernier poisson du séjour car juste après la séance photo et la remise à l'eau, Michel arrivait et nous mettions fin à l'activité pêche.


Après un dernier repas pris à l'auberge ce midi là, nous reprîmes la route en direction des Vosges avec un temps mi-figue, mi-raisin. Avant de clôturer cet article, je voudrais sincèrement remercier Pascal et Jocelyne pour leur accueil et leur gentillesse. Nous avons passé un agréable séjour à l'Auberge de la grolle. Je pense qu'il va falloir que l'on y revienne car nous n'avons pas pris le temps de s'en faire une, de grolle ! Amis lecteurs, pêcheurs, voyageurs, si un jour vous passez vers Mazzan l'Abbaye, n'hésitez pas à passer une soirée à l'auberge de la grolle, vous ne le regretterez pas !

A suivre prochainement, un petit résumé en vidéo ... A la revoyotte !

vendredi 31 mai 2013

Séjour de pêche dans l’Ardèche - Première partie


Après plusieurs voyages de pêche aux carnassiers sur l’île d’Irlande, j’avais besoin de voir autre chose. Il faut aussi dire que mon premier « padawan », Dominique, ne peut plus se servir de son arme et par conséquent, il est difficile de former une autre équipe de joyeux drilles. L’année dernière, je n’ai pas effectué de séjour pêche mis à part l’excursion chez mes amis helvètes. J’avoue que cela m’a terriblement manqué. Cette année, j’ai décidé avec mon ami Michel, d’effectuer un séjour de pêche dans le département de l’Ardèche. Depuis le mois de janvier la décision était prise de nous rendre à Mazan l’Abbaye. Cette destination, n’a pas été choisie au hasard, bien au contraire. L’année de la sécheresse, en 2003, nous avions effectué un séjour avec le club mouche d' Épinal sur les terres d’adoption du regretté Jean-Louis POIROT, avec lequel  nous avions passé de très bons moments. La région m’avait bien plu, alors pourquoi ne pas y retourner ? Lors des salons que nous organisons avec le club mouche d' Épinal, Pascal VERNIER, nancéien d’origine qui s’est expatrié dans la région proche du mont Gerbier, vient nous présenter son savoir-faire. Je m’étais promis qu’un jour je ferai un séjour dans les environs. C’est désormais chose faîte avec ce séjour à l’auberge de la Grolle. Nous allons faire un petit retour sur ce périple de 5 jours.


Tout commence le Dimanche dix-neuf mai avec le rendez-vous chez Michel. Le temps de charger la voiture, de boire un café et nous voilà partis pour quelques heures de route. Direction, Besançon, puis l’autoroute jusqu’à Saint-Étienne où nous ferons la pause de midi. Ensuite, il nous faut prendre la direction du Puy en Velay et ensuite bifurquer pour rejoindre Mazan l’Abbaye et l'Auberge de "la grolle". Quelques kilomètres avant notre arrivée, on s’aperçoit que la neige est tombée il y a peu ! En réalité, le vendredi soir et le samedi la pluie et la neige étaient tombées en abondance. Cet épisode a eu pour effet d’augmenter les débits des "rau ou riau" (appellation des ruisseaux) et des rivières. Peu après notre arrivée à l’auberge de la grolle, Pascal se proposait de nous faire visiter quelques endroits sympathiques où nous pourrions exercer nos talents durant notre séjour. Que de virages dans cette contrée ! A tel point qu’au retour de notre visite, j’ai été malade comme un chien. La bière dégustée à notre arrivée a été régurgitée sur la route devant l’auberge. J’imagine encore la tête d’un touriste se posant la question avant d'entrer à l’auberge !  Heureusement, compte tenu des conditions météo, personne ne se promenait sur la route. Durant le repas du soir, j’ai eu droit à un petit sobriquet : Vomito. Les fans de la bande dessinée "Titeuf " comprendront.

Le lundi matin après une bonne nuit, nous avons pris le petit-déjeuner à huit heures comme chaque jour en compagnie des patrons et des hôtes présents. Ensuite, direction la première rivière. Notre choix s’était porté sur la Padelle en aval de (Sagnes et Goudoulet). J’avais bien senti qu’il ne faisait pas très chaud mais quelle surprise quand j’ai découvert que mes chaussures étaient recouvertes de givre. Elles étaient pourtant stockées dans le coffre de la voiture ! La température avait sans doute bien chuté pendant la nuit. Pour bien démarrer le séjour, j’avais oublié la veste de pluie dans la chambre. Dommage, elle m’aurait bien servi compte tenu du vent que nous allions subir une grande partie de la journée. Coté pêche, nous étions un peu perdus. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce genre de profil, plutôt tourmenté.


Il a fallu réfléchir un peu et se résoudre à pêcher les postes les plus marqués en l’absence totale de gobages. Après un long moment, c‘est Michel qui a ouvert le bal en pratiquant la pêche en noyée. J’ai eu bien du mal à prendre mon premier poisson qui plus est, de petite taille. Nous avons rapidement déduit que sur cette rivière, nous ne prendrions pas de poissons gigantesques. Peu importe, toutes les truites capturées sont nées dans la rivière, donc des vrais poissons et ça c’est vraiment bien. Après le casse-croûte du midi, préparé par Jocelyne chaque matin, nous avons insisté sur ce secteur. Sur un plat, quelques truites commençaient à se nourrir en surface. Je me préparais à les pêcher quand des promeneurs sont arrivés en lançant le traditionnel : "ça mord ?" La route surplombant la rivière, les truites ont eu tôt fait de se réfugier sous les cailloux. Après une attente de plus de trente minutes, elles ne sont pas ressorties. Nous allions décidé de quitter le secteur pour nous rendre sur le parcours no-kill de la Loire entre Sainte-Eulalie et Riautord, quelques kilomètres plus en aval.

Sur un grand "plat", des gobages claquaient à la surface à un rythme effréné. Le vent semblait souffler un peu moins fort à mesure que le temps passait. Nous allons nous éclater pendant seulement quelques minutes devant ce spectacle tout en commençant à pêcher et enregistrer quelques prises. Cela faisait du bien de pouvoir enfin pêcher sur des poissons à table. La température chutant, les gobages devenaient sporadiques. Malgré cela, nous réussirons encore quelques captures. De quoi nous regonfler à bloc pour le lendemain !

Retour à l’auberge tout juste pour l’apéro, où chaque soir nous découvrions les nouveaux hôtes. L’apéro consistait à un kir à la châtaigne et le grignotage des gâteaux fabrication maison de Jocelyne. C’était bien sympa de découvrir chaque soir où presque des nouvelles têtes. Nous avons échangé sur des tas de sujets avec de bien belles parties de rigolade. Il était marrant de voir la bobine des gens en nous trouvant aussi passionnés et de pouvoir rester dehors avec des températures aussi basses des journées durant. Nombreux sont ceux qui s’attendaient à nous voir arriver avec des truites dans un panier ! Le seul panier à présenter était nos l’appareil photos numérique.


Mardi, fort de l’expérience de la veille, nous avons décidé de pêcher à nouveau le parcours no-kill et ses environs toute la journée. La température bien basse n’a pas permis de revoir les gobages de la veille. Mais sur des postes bien marqués nous avons tout de même enregistré quelques prises. En milieu d’après-midi Pascal nous a rejoints comme tous les jours suivants d’ailleurs. Ce dernier nous a clairement expliqué que nous trouverions plus de poissons "disponibles" sur les secteurs agités que sur les zones calmes. L’après-midi fut tout de même assez calme. Michel a toutefois enregistré plus de touches en pêchant, tantôt en nymphe, tantôt en noyée. Pour ma part, je rêvais sans cesse de gobages sur mes sèches … Le vent était incessant et assez fort durant toute la journée et brisait tous mes espoirs. Quand je pense que j’avais regardé la météo avant de partir et que j’avais vu des températures autour de 18 degrés. Foutaise, durant toute la semaine, sauf le jeudi après-midi, nous n’avons pas dépassé les dix degrés en journée.

Mercredi matin, où va-t-on ? Lecture de la carte après le petit déjeuner, frugal comme d’habitude. Compte tenu de l’orientation du vent assez soutenu, nous décidions de retourner sur la Padelle. La rivière avait déjà changé de visage par rapport à notre première visite du lundi. Le niveau avait baissé et les postes étaient plus nombreux pour essayer de poser des sèches. Je dis bien essayer car le vent etait très violent. Il fallait même attendre et lancer entre les rafales ! De temps en temps, quelques "Rhodani" dérivaient à la surface.


En fin de matinée, alors que le vent réduisait un peu, j'allais apercevoir un gobage. Cela me redonnait un peu d’espoir et rapidement la truite gobeuse se retrouvait piégée. Certes ce n’était pas un monstre mais cela m’importe peu, une montée, c’est une montée ! Sur le même secteur, j'allais enregistrer quelques prises supplémentaires. Michel quant à lui, capturera aussi quelques poissons pendant cette matinée. L’après-midi, nous allions voir Pascal exercer son talent. A peine la mouche posée sur l’eau que déjà une truite venait s’en saisir ! C’est qu’elles sont sacrément bien dressées les bestioles, elles ne connaissent que leur maître. Nous en reparlerons plus loin d’ailleurs. Après une grosse demi-heure à discuter et pêcher, c’était à mon tour d’attaquer un poisson. Je me positionnais à genoux afin de rester discret et au bout de deux faux lancers … Plouf, je me retrouvais au jus ! Voilà le premier bain de l’année.

C’est bien mouillé que la partie de pêche se finira mais j’irai jusqu’au bout même si l’ami Michel insistait pour que l’on rentre plus tôt. C’est ainsi que se termine la première partie de nos aventures sur les terres Ardéchoises. A suivre …

mardi 14 mai 2013

La pêche et les saints de glace


Décidément nous vivons une drôle saison de pêche. J’ai bien peu de chose à vous raconter concernant mes différentes sorties en rivière. Cette année ne restera pas gravée dans les annales, du moins pour ce qui concerne le début de saison. Dernièrement, entre quelques jours de congés et les divers jours fériés, j’ai eu beau tenter l’aventure à plusieurs reprises mais sans grand succès. J’ai tout juste réussi quelques truites de-ci de-là, mais rien d’extravagant ! Si je compare avec le début de saison de l’année dernière, c’est le jour et la nuit.
Je me pose de grandes questions concernant l’avenir de la Moselle sur sa partie supérieure. (En amont de Remiremont) Le niveau est resté plus que correct jusqu’ici. Nous avons même essuyé quelques crues notables et pour autant la rivière est déjà entièrement colmatée par endroit. C'est à n’y rien comprendre ! La jolie frayère que j’ai fréquentée assidûment à cause d’un joli poisson que j’avais réussi à capturer après bien des déconvenues est méconnaissable.  (Film de cette capture) Aujourd’hui l’endroit est tout vert, pas un seul caillou n’est visible. Des algues filamenteuses ont recouvert tout le fond de la rivière. Bizarrement très peu de champs bordent la Moselle sur ce secteur. L’année passée, en août, l’eau sentait la lessive. Avec l’ami Christophe, en fin d’année, nous avions même trouvé une station d’épuration fendue et rafistolée qui par conséquent laissait échapper des eaux usées directement dans la rivière (voir l'article). Comment ne pas imaginer que la cause du colmatage de la rivière n’est pas une résultante de cette anomalie ? Je ne vous cache pas que l’envie d’aller traquer sur la rivière ne me fait pas plus envie que cela. De toute façon, les truites sont bien moins nombreuses que par le passé et si rien n’est fait, je crains le pire pour l’avenir !

Une jolie truite en sursis !
Pour en revenir au titre de ce billet, les températures des jours précédents semblaient annoncer le réveil de la rivière. Mais les trois fameux saints de glace, Saint Mamert, Saint Pancrace et Saint Servais, pointaient le bout de leur nez. La pression atmosphérique a chuté considérablement en même temps que la température.

Malgré tout, le samedi, premier saint de glace, j’ai décidé de tenter ma chance une fois de plus et avec bien du mal, j‘ai réussi à tromper la méfiance d'une truite qui gobait sur une bordure. Le soir venu, je rentrais avec le moral dans les chaussettes. Il ne me restait que le dimanche pour essayer de me refaire. Je n’avais pas envie de reprendre le chemin de la rivière et je pensais traquer un peu le brochet au streamer pour changer un peu. Peut-être que la chance finirait-elle par sourire ? Je me remémorais ma dernière expérience qui s’était soldée par un pseudo échec. A la dernière tentative avec Michel, cinq suivis dont quatre attaques, mais pas une seule capture.

Cette fois, c’est avec François que nous allions tenter l’aventure. Rendez-vous juste après le repas de midi et direction d'un étang. Avant d’aller plus loin dans ce récit, vous devez savoir que mardi dernier, François et Michel s’étaient rendus sur cette pièce d’eau et qu’ils avaient touché sur la journée pas moins de vingt-cinq brochets ! Autant vous dire que j'avais l'eau à la bouche. J’avais apporté le "float tube" afin de prospecter correctement. Finalement nous avons trouvé une barque suffisamment grande pour nous accueillir tous les deux. Je me voyais déjà ferrer des "pikes" toute l’après-midi avec mes streamers faits de poils et de matériaux synthétiques. Au final rien de tout cela ne s’est produit. Il a fallu batailler comme un damné pour réussir à prendre un poisson. J’avais débuté la partie de pêche avec une soie intermédiaire transparente. J’ai essayé différents streamers, du rose, du chartreux, du blanc et bien d'autres coloris, des plus ou moins volumineux. Pas une seule touche, pas un suivi, le néant !

François, pendant ce temps-là était logé à la même enseigne même en pêchant aux leurres. Aucune activité pendant une grosse partie de l’après-midi. Puis quelques rotengles ont commencé à se manifester. Afin d’avoir une idée sur l’activité des brochets, décision fut prise de capturer un poisson blanc afin de pêcher au vif. François qui avait apporté tout un fagot de canne se chargea de pêcher de la sorte. Le gros flotteur resta uniquement animé par le rotangle pendant presque une heure. Soudainement, le bouchon s’enfonça, et moins de cinq secondes plus tard ce fut le ferrage. Le vif était armé d’un gros hameçon simple sur le dos ce qui induisit un ferrage quasi instantané. Ce fut un premier poisson qui allait se rendre non sans lutter à un point que nous estimions sa taille bien supérieure à celle effective ! A ce moment je me dis que ça allait démarrer.

Mais non, toujours pas d’attaque sur mes streamers. François reprit un petit rotengle, l’accrocha par le dos, et quelques minutes plus tard, le flotteur plongea à nouveau ! Un brochet d’environ soixante centimètres se rendit , lui aussi après une belle lutte. Le scénario allait se reproduire à quatre reprises. J’aime autant vous dire que pendant ce temps-là, je gambergeais. A un moment, nous parlions même de me faire exorciser car ce n’était pas possible de ne pas avoir une seule touche.

Compte tenu de la topographie du secteur, je décidai de passer sur une soie flottante. Ceci me permit de lancer un peu plus loin et de mieux taper la bordure. Un rassemblement de poissons blanc avait attiré mon attention. J’avais même aperçu un semblant de chasse mais sans en être véritablement sûr. En insistant sur le secteur, alors que je voyais mon streamer à moins d’un mètre de la bordure, un éclair jaillit de dessous les branches. Dans le quart de seconde une grosse attaque eut lieu. J’étais prêt, et j’ai ferré de façon très appuyée. Le pauvre brochet a du se demander ce qui se passait. Après un court instant, il reprit ses esprits et mena un combat bien sympathique. Au final, c’est un poisson d’un peu plus de soixante-dix centimètres qui est reparti rejoindre ses congénères. Bon sang que cela a fait du bien d’avoir une vraie attaque ! Cela m'a tout de même un peu réchauffé car pour information, j'ai enduré le waders néoprène et la veste de pluie pendant toute la partie de pêche sans avoir plus chaud que cela.


Force est de constater que ce dimanche après-midi, les poissons ne semblaient vouloir attaquer que sur du naturel. J'avoue que c'est assez déstabilisant de savoir qu'en pêchant autrement il y a moyen de faire des touches. Mais, que voulez vous, cela ne m'amuse plus de pêcher le brochet à autre chose qu'à la mouche. Il va falloir réfléchir pour créer des streamers qui fonctionnent un peu mieux, car finalement, c'est peut-être là que j'ai tout faux ? Si je pêche à nouveau ce plan d'eau, je vais également réviser la taille de mes bestioles car la majorité présente sur ce dernier semble mesurer moins de 10 centimètres. Que dire de l'animation, j'ai pourtant essayé bien des variantes. Comment reproduire la nage d'un vrai poisson ? Vous voyez, je l'avais déjà écrit par le passé sur le blog mais je dois avoir un problème avec ce poisson ! En plus de la poisse qui me caractérise, cela commence à faire beaucoup. Allez maintenant il faut songer à notre séjour sur les terres Ardéchoises avec Michel.

A la revoyotte ...

jeudi 25 avril 2013

Les truites fario d'Epinal - Dernière partie


Aujourd’hui, voilà le dernier volet concernant  la saga des truites d’Epinal. Ce Mercredi soir, de toutes petites truites sont venues grossir les rangs de celles déjà réintroduites.  Elles ont été disséminées en partie sur le parcours no-kill d'Épinal. Suite à la réception d’un petit coup de téléphone, je suis allé donner un coup de main à Jean-Claude afin de les répartir sur les secteurs porteurs.  Ces petites truites sont magnifiques, ll faut dire que les « parents » ont été soigneusement sélectionnés.


Le comportement de ces poissons est déjà instinctif. En effet en les relâchant, nous avons observé que les truites se cachaient dans la foulée sous les cailloux ou dans les herbes mais aussi à l’abri du courant. Il faut dire que le transport dans les cuves de la camionnette de l’AAPPMA avait du quelque peu les perturber.


Maintenant, fini l’eau pure, il va falloir que ces nombreux poissons apprennent à vivre dans une rivière avec une eau de bien moins bonne qualité. Quoiqu’il en soit, il y a déjà des résidentes donc cela ne devrait pas poser de problèmes.  Il faudra aussi qu’elles évitent les pièges tendus par certains viandards qui n’hésitent pas à venir tremper le fil sur le parcours. J’en veux pour preuve le personnage que j’ai viré, manu militari, ce matin qui pêchait au lancé ! A savoir que le parcours n’est même pas ouvert et que c’est exclusivement réservé à la pêche à la mouche. Merci à « Momo » pour le coup de fil …



Il ne reste simplement qu’à espérer qu’il n’y aura pas de crue sur Épinal ces temps-ci. Il est annoncé un peu de pluie pour les jours prochains. Ces petites truites ont un petit mois pour trouver leur place avant que le parcours n'ouvre pour la saison 2013. Pour mémoire, l'ouverture aura lieu le Samedi 18 mai 2013. Je vous invite à lire le règlement sur le site du club mouche d’Épinal. (Règlement du parcours no-kill d’Epinal)

Pour information, le club mouche et la ville d’Épinal procédera à un nettoyage du parcours le vendredi 10 mai 2013. Amis moucheurs, vous pouvez vous joindre à nous et participer si le cœur vous en dit. Vous pouvez prendre contact sur cette page par l’intermédiaire du formulaire de contact ou encore sur le site du club mouche d’Épinal.

A la revoyotte

mardi 23 avril 2013

Quand cela ne veut pas ...


Tout est dans le titre, quand cela ne veut, cela ne veut pas !!! Depuis la fin de l’année dernière, c’est la catastrophe concernant les sorties pêche avec le club ainsi qu’à titre personnel. En effet, je vais faire un petit retour en arrière jusqu’en novembre 2012. Ce mois-là, une sortie était programmée au réservoir de Boismont, chez Yannick. La température extrêmement basse et l’absence de vent a rendu la pêche très délicate. En décembre la sortie au brochet sur la Moselle a été annulée pour cause de niveau trop élevé. En février, rendez-vous au réservoir de la Moselotte, un froid extrême nous attendait. La glace dans les anneaux empêchait le bon déroulement des opérations de lancer. Les poissons étaient quasi absents. Pour autant d’après le directeur de la base, quelques jours plus tôt, la pêche était bonne.

En mars, rendez-vous au réservoir de Sommedieue. Un rafraîchissement brutal la veille de notre venue a réduit nos espoirs à peau de chagrin. Un vent à décorner les bœufs et un vent du nord a fait baisser l’activité des poissons de façon drastique. Quelques poissons sont venus croquer nos mouches mais pas de quoi laisser un souvenir impérissable comme l’année précédente.


A la mi-avril, j’avais posé une semaine de congé en prévision du début d’activité sur la rivière. Quelques jours plus tôt un réchauffement et une vague pluvieuse est encore venu gâcher la fête. Résultat, une crue a eu lieu. Puis, grosse montée des températures en deux jours. La neige, encore présente sur les sommets Vosgiens, a continué à fondre. Ceci a eu pour effet de ne pas faire baisser le niveau d’eau. En fin de semaine la rivière semblait malgré tout vouloir se réveiller malgré un vent du nord persistant.

Le samedi 20 avril, la sortie mensuelle du club était programmée sur l’Ornain vers Ligny en Barrois. Une fois de plus la poisse était avec nous. Grosse baisse des températures, le thermomètre affichait avec bien du mal, huit degrés le matin et onze l’après-midi ! Le vent du nord a soufflé toute la journée, la rivière était trop haute de presque quarante centimètres. Autant dire que les espoirs de capture dans ces conditions étaient plutôt illusoires. Au total à dix pêcheurs, un seul poisson a été capturé ! Pour autant, l’après-midi, il y avait quelques éphémères qui défilaient sans pour autant attirer la curiosité des truites.


Cette semaine je reprends le travail, et devinez quoi ? Les températures deviennent clémentes, la neige a disparu, il n’y a plus de vent et le niveau d’eau est correct. Certains amis, comme Cyril, commence même à prendre de bien jolis poissons, pendant que j’enrage derrière mon bureau …

Je me dis que le week-end prochain, je vais enfin pouvoir assouvir ma passion. Eh bien, c’est sans compter sur la météo annoncée. Effectivement, toute cette semaine va être magnifique et à partir de vendredi, changement brutal. De la pluie et une grosse chute des températures est prévue pour le week-end !
Je commence à croire que je suis maudit par les dieux de la pêche … Il va falloir que les choses changent car depuis novembre dernier cela commence vraiment par faire long ! Les amis soyez sympa faîtes quelques incantations pour qu’à nouveau je puisse m’éclater avec mon passe-temps favori.

A la revoyotte …

lundi 15 avril 2013

Les truites d'Epinal - Partie 2


Aujourd'hui reprenons le cours de l'histoire des truites de l'AAPPMA d’Épinal. Lors du précédent article, les œufs venaient d'être fécondés et disposés dans les clayettes puis mis dans l'obscurité. Ci-dessous nous allons observer les œufs après 250 degrés jours. On voit très bien que l’œuf est embryonné. Le petit point noir à l’intérieur de ce dernier est le signe révélateur. Nous pouvons également constater qu'un léger dépôt s'est formé à la surface de l’œuf. Ce dépôt agit un peu comme un protecteur et n'est pas dangereux pour le futur alevin.

Œufs de truites à 250 degrés jours
Dans l'image suivante, nous observons que les oeufs commencent à éclore. Une petite queue sort de ce qu'il reste de l’œuf, à ce stade nous sommes à 330 degrès jours. C'est donc la naissance des futures truites que l'on dénomme à ce stade des alevins avec vésicules.

Les alevins se nourrissent de cette vésicule dans un premier temps. Plus tard ils se transformeront de manière définitive en petits poissons. Deux possibilités s'offrent, soit attendre la transformation complète de l'alevin, soit l'introduire dans le milieu naturel lorsqu'il reste encore un peu de vésicule à résorber. Cette deuxième solution semble la plus appropriée.  En effet avant la résorption complète, l'alevin peut commencer à se nourrir seul et devient autonome. Il arrivera mieux à survivre dans cette jungle qu'est le ruisseau ou la rivière.

Vésicules à 350 degrés jours
L'AAPPMA d’Épinal a fait le choix de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier cette année, si je puis dire ! Grâce au contrôle journalier de l'état d'avancement des œufs, certains ont été placées dans des "boîtes Vibert" quelques jours avant leur éclosion. Les boîtes ont été placée sur des secteurs où la présence de quelques truites subsistent encore sur la Moselle. L'objectif de cette nouvelle façon de faire est d'essayer de booster la population de truites sur la Moselle. Depuis de nombreuses années les efforts étaient portés sur ses affluents et le constat est mitigé sur certains d'entre eux. Il est inutile de perdre de l'énergie à vouloir "installer" une population là où elle n'est pas viable. Pendant ce temps, sur les ruisseaux porteurs des alevins ont été déposés avec délicatesse. Désormais il faut laisser le temps faire son œuvre et peut être que nous retrouverons certaines de ces truites ...

Alevins disséminés dans un ruisseau à 440 degrés jours soit trente sept jours après l'éclosion
Ce programme est prévu pendant, au moins, trois années afin d'obtenir un minimum de résultat. L'affaire est donc à suivre. J'ai bon espoir que cela fonctionne car nous avons réussi à stabiliser une population d'ombre commun sur la Moselle, donc pourquoi pas les truites sur des secteurs bien ciblés. Autre source d'espoir, l'exemple du parcours no-kill d’Épinal, où depuis que nous ne relâchons plus de truites arc en ciel, les petites truites Fario colonisent à nouveau ce dernier.

Le but de l'écloserie d'Epinal n'est pas de vouloir produire des quantités industrielles et de déverser des truites n'importe où. C'est un simple soutien sur des secteurs très localisés. Reste à espérer que les pêcheurs se montreront respectueux de ces petites truites si toutefois ils en rencontrent lors de leurs pérégrinations halieutiques sur la fabuleuse Moselle !

A la revoyotte ...

lundi 8 avril 2013

Début de saison calamiteux


Les saisons de pêche se suivent et ne se ressemblent pas ! Je m'étais habitué aux printemps précoces et aux belles parties de pêche dès la fin du mois de mars. Cette année, retour à la réalité avec un début de saison plus que froid.

Hier, je m'étais programmé une sortie en petite rivière histoire d'étrenner une nouvelle canne de 7 pieds 4 pour soie de 4 et ce fut un fiasco complet. La météo annoncée, du soleil, m'avait fait sortir de la torpeur hivernale. Arrivé sur place en fin de matinée, c'est un froid glacial et le vent de nord-est qui m'accueillait. Pas un insecte n'était sorti donc aucune activité ne venait troubler la quiétude de la rivière. Le niveau d'eau m'a semblé étrangement bas compte tenu de la saison et de l'hiver que nous avons subi. La neige est tombée en suffisance tout l'hiver depuis novembre jusqu'à fin mars. J'entends dire que les nappes phréatiques sont pleines, j'avoue avoir du mal à y croire car si c'était vraiment le cas, il y aurait de l'eau dans les rivières. Actuellement, on se croirait sur des niveaux de début juillet ! Pour autant il faut bien savoir que la végétation est encore en léthargie ce qui ne laisse rien présager de bon, en effet dès lors que les arbres vont commencer à sortir leurs feuilles, ils vont avoir besoin de beaucoup d'eau.


En début d'après midi, le soleil tentait une percée avec bien du mal. Et avec l'ami Michel nous avons prospecté encore un long moment sans rien apercevoir. Seules les jonquilles donnaient un air bucolique au paysage. A partir de seize heures, le soleil arrivait enfin et aussitôt quelques éphémères et perles noires s'extirpaient de l'onde. Dans mon esprit cela présageait enfin le début de la partie de pêche mais c'était sans compter sur les promeneurs du dimanche qui eux aussi, voyant le soleil, avaient décidé de prendre l'air afin de faire la cueillette des jolies fleurs jaunes.

A cet instant, toutes les conditions étaient réunies pour empêcher toute capture, comble de tout, sur un poste prometteur où j'étais posté en retrait, un gamin est venu jeter des morceaux de bois dans l'eau. Bilan de cette journée, un gobage aperçu et pas moyen de lancer sur la zone. Concernant la canne de 7 pieds 4, il va sans doute me falloir quelques heures de pratique et surtout de meilleures conditions pour en tirer toute la quintessence. Merci à guillaume pour le travail réalisé.


Un sacré chantier en arrière plan, les castors se font les dents sur de très gros arbres ! Il ne reste qu'à espérer que celui-ci ne tombe pas dans la rivière car elle ne sera pas capable de l'évacuer. Pour conclure, vivement des jours meilleurs, il y en a marre de ce vent du nord, nord-est et de ce froid glacial. J'espère que le temps va enfin changer comme l'a annoncé la météo et que la saison va enfin véritablement commencer ...

jeudi 4 avril 2013

La Phrygane Spinalienne fait peau neuve


Vous devez me trouver hyper silencieux sur le blog depuis un long moment ? Ne vous inquiétez pas, je vais revenir en force très bientôt avec plein de choses à vous raconter. Pour le moment je suis assez occupé: d'une part avec la préparation du 7eme Salon des pêcheurs d’Épinal, et d'autre part avec la refonte complète du site Internet du club mouche.

Aussi je vous invite à venir découvrir ce dernier dès à présent sur sa toute nouvelle adresse : 


Nous avons décidé d'acheter un nom de domaine afin d'être plus visible sur "la toile". Nous serons ainsi bien plus visibles par les Internautes. Par ailleurs, cela va nous permettre de faciliter la communication pour les salons des pêcheurs.


Je vous souhaite une agréable visite sur ce tout nouveau site et n'hésitez pas à commenter afin de donner vos impressions.

A la revoyotte ...


PS : Merci à François pour sa collaboration à la réalisation et sa patience car je suis loin de tout maîtriser ...

vendredi 22 février 2013

Mortalité au réservoir de Socourt


Aujourd’hui je reprends l'écriture sur le blog après un long moment de silence. Malheureusement ce n'est pas pour annoncer une bonne nouvelle. En effet le réservoir de SOCOURT vient de subir une maladie ayant entraîné sa fermeture temporaire. Ci-dessous vous pourrez lire à titre d'information le communiqué réalisé par les gestionnaires du plan d'eau que je remercie de leur transparence envers les pêcheurs que nous sommes.

Communiqué :

Vous n’êtes pas sans savoir j’imagine les difficultés que rencontre actuellement le réservoir de pêche à la mouche de SOCOURT. Celui-ci est en effet fermé provisoirement suite à une forte mortalité de truites arc-en-ciel. Si ce triste épisode est désormais derrière nous, il faut savoir que près de 200 poissons ont été retrouvés morts et évacués.

Dans le but de faire la transparence sur ces événements, la Commune a fait procéder à une analyse d’eau et à une analyse de sept truites par le Laboratoire Départemental d’Analyses du Jura à Poligny (39), (qui dépend du Conseil Général), l’un des sept laboratoires agréés en France pour les analyses de poissons. Après deux semaines d’investigations, les scientifiques ont fini par identifier avec certitude l’origine de la mortalité : SHV, autrement dit « septicémie hémorragique virale ». Sans danger pour l’homme, y compris pour celui qui consomme le poisson, la SHV est l’équivalent de la grippe chez l’homme. Mais personne ne sait aujourd’hui traiter le virus chez le poisson. Les truites qui n’ont pas succombé, et elles sont nombreuses, sont désormais immunisées mais sont devenues des porteurs sains. Dès la publication des résultats, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations des Vosges (ancienne DDASS) s’est emparée du dossier (jeudi 31 janvier). L’un de ses responsables est venu sur site dès le lendemain dans le but d’obtenir notamment une copie des factures de nos fournisseurs. En l’occurrence d’un seul pisciculteur, puisque depuis l’ouverture du réservoir en 2004, la Commune de SOCOURT est restée fidèle à la même pisciculture. La visite de la DDCSPP du Doubs chez ce pisciculteur a permis d’établir la liste des plans d’eau et réservoirs alevinés depuis la fin de l’été. Conséquence, toutes les eaux closes concernées seront suivies par les services sanitaires de la même manière et avec la même nécessité de détruire le virus et les poissons qui en sont porteurs.

Pour ce qui concerne SOCOURT, car c’est sur ce plan d’eau que porte toute notre attention vous l’imaginez bien, la pêche aurait pu rouvrir à condition de contraindre nos amis moucheurs à éviscérer sur place les truites conservées et à désinfecter l’ensemble de leur équipement avant et après la partie de pêche, car le virus se propage aussi par l’eau. Bien qu’envisageable, cette solution ne correspondait pas à notre vision des choses. En accord avec la DDCSPP, la commune a décidé de maintenir le plan fermé, le temps pour elle de mettre en oeuvre les préconisations des services sanitaires pour une éradication complète du virus. La mesure la plus spectaculaire porte sur la destruction des poissons encore présents dans le plan d’eau : salmonidés bien-sûr, mais aussi carnassiers, poissons blancs et crustacés car eux aussi sont peut-être devenus des porteurs sains du virus, même s’ils sont moins sujets à la SHV. Il n’était pas question pour nous en effet de laisser planer le moindre doute.

S’agissant d’une eau close non vidangeable, plusieurs solutions opérationnelles ont été imaginées (pêche au filet maillant, utilisation d’un produit biodégradable) jusqu’au début de cette semaine. La DDCSPP, suivant en cela les recommandations de son référent national, nous orientait jusqu’à aujourd’hui encore vers l’utilisation d’eau de javel, purement et simplement, pour à la fois éradiquer les poissons et le virus (sur les poissons qui ne pourraient pas ensuite être récupérés). L’eau de javel ne présente aucun danger pour l’environnement, ses effets se seront dissipés au bout de quelques jours si elle est introduite en quantité raisonnable. Bien que brutale, cette solution nous paraissait conduire au meilleur résultat. Un résultat qui devait nous permettre d’envisager la réouverture du plan d’eau début avril avec toutes les garanties sur le plan sanitaire. Pour ce faire, la Commune a d’ores et déjà noué des liens avec un nouveau pisciculteur, détenteur d’un agrément sanitaire européen. Un professionnel basé dans le territoire de Belfort et qui travaille de longue date avec plusieurs pays européens : Suisse, Danemark …

Problème, le référent national aquacole de la DDCSPP vient d’estimer à 10.000 litres concentrés à 48 % la quantité d’eau de javel nécessaire. Une solution qui, d’un commun accord, vient d’être abandonnée. Le risque était trop grand pour les plans d’eau voisins. Nous sommes dans l’attente de nouvelles propositions, mais devons désormais nous résoudre à n’envisager la réouverture pour le premier week-end d’octobre. Dans l’attente, la Commune indemnisera tous les pêcheurs qui ont subi, bien malgré nous, un préjudice au cours de l’automne. Avant l’épisode de mortalité, durant plusieurs semaines, les poissons malades ne mordaient plus. Alors même que depuis l’ouverture du réservoir de SOCOURT, la commune a fait le choix de basé sa stratégie de développement sur une pêche de qualité : qualité du poisson, qualité de l’empoissonnement (+ de 250 kg /hectare), qualité du site, qualité de l’accueil. Nous avons ces valeurs chevillées au corps et n’entendons pas en changer. Au cours des prochaines semaines, nous informerons les intéressés des mesures qui auront été adoptées. Pour l’heure, nous sommes affairés à d’autres taches. Enfin, la Commune vient de confier la défense de ses intérêts à un avocat Nancéen afin d’obtenir la réparation du préjudice subi. A l’amiable d’abord et s’il le faut devant la juridiction compétente.

J’espère que ces informations seront de nature à vous rassurer. Bientôt, cet épisode malheureux dont nous tirerons tous les enseignements ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

Fin du communiqué.

 Depuis ce communiqué un arrêté préfectoral à été prononcé, ci dessous vous trouverez le contenu de cet arrêté.
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Article 1er : L ’étang de pêche des salmonidés, situé sur le territoire de la commune de SOCOURT est déclaré atteint de SHV. Il est placé sous la surveillance de la directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.

Article 2 : Une zone de confinement, comprenant un périmètre de protection dudit étang et un périmètre de surveillance des 3 étangs de pêche, est mise en place.

Article 3 : La présente déclaration d’infection entraîne l’application des mesures suivantes  :

  • Les poissons morts ou présentant des signes cliniques et tous les déchets sont détruits sans délai sous le contrôle de la directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.
  • Aucun poisson ne peut entrer dans la zone de confinement sans autorisation de la directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.
  • La sortie des animaux aquatiques de la zone de confinement est interdite, excepté pour la commercialisation ou la transformation en vue de la consommation humaine, sous contrôle de la directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.
  • Les poissons du site infecté peuvent être remis directement au consommateur final, dans le respect des règles sanitaires et après éviscération. Les viscères et sous produits seront éliminés au titre des déchets mentionnés au premier alinéa.
  • Il est strictement interdit d’utiliser les poissons ou leurs gamètes provenant de la zone de confinement pour rempoissonner ou réensemencer un autre site (cours d’eau, étangs, lacs…). La remise à l’eau du poisson pêché dans l’étang du site de confinement est également interdite.
  • Des moyens appropriés de désinfection doivent être utilisés aux entrées et sorties de l’étang et toutes les autres mesures propres à éviter la propagation de l’agent pathogène sont mises en œuvre à la diligence de l’exploitant.
  • Toute matière et tout déchet susceptible d’être contaminés, y compris le matériel, sont soumis à un traitement assurant la destruction des agents responsables de l’apparition des maladies réputées contagieuses des animaux aquatiques.
Article 4 : Dans l’étang, toute hausse de mortalité inexpliquée ou manifestation de la maladie chez des animaux aquatiques doit être immédiatement notifiée au Préfet ou au vétérinaire chargé du suivi des animaux.

Article 5 : La directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations ou son représentant et le Docteur Lautraite effectuent un recensement du cheptel infecté et une enquête épidémiologique basée sur une analyse de risque, afin de déterminer les sources possibles de l’infection.

Article 6 : La levée de l’arrêté portant déclaration d’infection ne pourra intervenir qu’après la mise en place d’un programme d’éradication approuvé par la directrice départementale de la cohésion sociale de la protection des populations en accord avec la Direction Générale de l’Alimentation.

Pour être approuvé, ce programme devra préciser à minima :
  • Une description de la situation épidémiologique de la maladie avant la date du programme.
  • La durée prévue du programme ainsi que le but à atteindre à son échéance.
  • La nécessité de pêches visant à éliminer les espèces sensibles : truites et brochets.
  • La mise en place de truitelles sentinelles en cages et leur maintien en place pendant au moins 6 semaines dans une eau inférieure à 14°C.
  • L’inspection clinique et l’analyse virologique pratiquée à terme sur ces truitelles.
  • La description et la délimitation de la zone géographique et administrative dans laquelle le programme sera appliqué.
Article 7 : Les infractions aux dispositions du présent arrêté seront constatées et poursuivies conformément aux textes en vigueur.

Article 8 : L’arrêté préfectoral de mise sous surveillance  n° 06/2013 du 4 février 2013 est abrogé.

Article 9 : Le présent arrêté est susceptible de recours auprès du Tribunal Administratif de NANCY sous un délai de deux mois à compter de sa notification.

Article 10 : Le secrétaire général de la préfecture des Vosges, le maire de la commune de SOCOURT, le commandant du groupement de gendarmerie des Vosges, et la directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations sont chargés chacun en ce qui les concerne de l’exécution du présent arrêté.

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A l'heure où j'écris ces quelques lignes j'ai appris que d'autres réservoirs semblent touchés par le même phénomène. En l’occurrence les réservoirs "Oxylane" et "St Louis" (Haut-Rhin). Il est donc recommandé de faire très attention de ne pas  favoriser la propagation du virus en désinfectant le matériel.

J'espère sincèrement que ces problèmes s’arrangeront au plus tôt afin de pouvoir à nouveau pratiquer notre loisir favoris sur ces plans d'eau. Je ne manquerai pas de vous tenir informé dés lors que j'aurai d'autres nouvelles que j'espère meilleure.

A bientôt pour de nouvelles aventures halieutiques ...

samedi 19 janvier 2013

mardi 1 janvier 2013

Bonne Année


Une nouvelle année commence et avec celle-ci, je vous présente tous mes vœux de réussites halieutiques en tout genre. En espérant vous croiser au bord de l'eau comme l'année passée et faire encore d'autres rencontres. 

 Je profite de l'occasion pour vous remercier, chers lectrices et lecteurs de vos visites toujours plus nombreuses. J'espère avoir plein de chose à vous raconter pour l'année à venir. A commencer par le 7° Salon des pêcheurs qui se déroulera à Épinal à la fin de l'automne. Rendez-vous les samedi 30 novembre et dimanche 01 décembre 2013 à la salle de l'espace cours.


@ bientôt de vous revoir et comme dirait notre célèbre vosgien, à la revoyotte !