jeudi 28 juillet 2011

Pêche à la mouche sur la Bienne

Après l’article "misère sur la Bienne", voici le résumé en vidéo de ce séjour de pêche à la mouche dans le Haut Jura qui, même si la pêche n’a pas été à la hauteur de nos espérances, restera gravé pour les bons moments partagés. Les accès sont peu nombreux en amont de Saint-Claude, la nature s’en trouve un peu plus préservée. Le cadre est vraiment sympa, Sous roche blanche, Pissevielle, le pont de Longchaumois, de bien beaux souvenirs, il ne manquait que les poissons …

Bon film !

mardi 26 juillet 2011

Pêche à l'anglaise à la limonade


Sur une superbe initiative de l’ami Marc, il était décidé d’aller faire une session de pêche sur les étangs d’Alain LIMON en compagnie de mon paternel. Ce dernier qui adore la pêche au coup va être gâté au vu de la quantité de poissons présente dans les étangs de " à la limonade ". Toutefois aujourd’hui, il n’utilisera pas sa traditionnelle canne à déboîter mais plutôt une canne anglaise pour la toute première fois de sa carrière de pêcheur. Après des débuts quelques peu laborieux et quelques emmêlages, mon père va enfin toucher ses premiers poissons. Quelques gardons dans un premier temps puis des carassins vont se laisse capturer, puis soudainement la touche, la vraie, est arrivée. Malheureusement le poisson était bien trop gros et la lutte inégale, la monstrueuse carpe s’en est allée dans le tas de bois et la casse fût inévitable.


Après le casse croûte du midi partagé avec le maître des lieux qui nous avait préparé un « barbecue à la sauce barbare », il était temps de reprendre le cours de nos activités. Les poissons fort sympathiques étaient toujours sur le secteur et à peine un petit rappel d’amorçage que les flotteurs anglais coulaient déjà ! Tout au long de la journée les touches se sont succédées. Carassins de multiples variétés, carpeaux, tanches, gardons, ainsi que d’autres poissons dont je ne connais pas les noms, sont venus remplir les bourriches. En fin d’après midi j’ai même capturé deux carpes « genre carpe koï » toute rouges, elles sont toutes rondes et rigolotes.

Un peu avant de remballer, des poissons fouillaient sur le fond, des bulles étaient visibles sur un demi mètre carré. L’absence de vent me permettait de me positionner juste à l’emplacement, après deux touches très franche et annonciatrice de poisson plus gros loupées en moins d’une minute, je m’exaspérais. Quand soudain après un dernier positionnement de la ligne, le flotteur s’enfonce comme au ralenti, je me prépare au ferrage, le flotteur anglais est bien sous l’eau quand je décide à piquer le poisson. Cette fois c’est sûr, je suis attelé avec un poisson bien plus gros, je me rappelle la mésaventure de mon père et je contre bien le poisson, le frein est bien réglé. Toutefois, la carpe essaye bien de se réfugier dans les tas de bois mais c’est bien moi qui aura le dernier mot. Après une splendide bagarre, c’est une superbe carpe commune qui viendra s’échouer dans l’épuisette. Merci pour la photo à Christophe.


Après la photo et la remise à l’eau il fallait ranger notre matériel. Le propriétaire des lieux est venu constater notre pêche et en a profité pour soigner les poissons pris avec du bleu de méthylène. J’ai passé journée formidable et je pense que je ne suis pas le seul, mon père a beaucoup apprécié. Avant de partir, encore merci à Marc pour l’organisation de cette journée. J’invite tous les pêcheurs qui veulent prendre du poisson de qualité et varié, avoir de la touche à gogo, bref pêcher en se faisant plaisir, de venir faire une journée de pêche " à la limonade ". Si vous avez peur de ne pas savoir faire ? Très simple faîtes appel à des professionnels qui sauront vous encadrer et vous guider pour une pêche de qualité, adressez vous à la compagnie des guides de pêche des Vosges !

Encore un grand merci Alain pour ta gentillesse, comme tu le dis souvent toi-même, tu es un bon gamin !

jeudi 21 juillet 2011

Misère sur la Bienne


Du 13 au 17 Juillet, le club mouche d’Épinal organisait sa sortie estivale sur une rivière du Haut Jura pour changer un peu et découvrir d’autres lieux. Nous sommes neuf membres pour cette sortie répartis dans trois voitures, un espace, la volvo et sa remorque plus le kangoo fourgonnette, le tout chargé à mitraille. La Loue chez Sanso, qui habituellement nous sert de terrain de jeu est encore en souffrance donc autant la laisser souffler encore un peu. Après un repérage effectué à Pâques cette année, la rivière semblait pouvoir nous accueillir mais c’est sans compter sur les aléas météorologiques. Le camping municipal de Saint-Claude, le martinet, servira de point de chute après les trois heures trente de routes. Partis de nos Vosges en début d’après midi sous la pluie, qui nous accompagnera un bon moment, nous allons voir les rivières gonfler et devenir brune à mesure que nous descendons vers la Franche Comté. A mi chemin au moment de la pause, la pluie cesse et l’on peut espérer trouver la rivière en bon état à notre arrivée. En fin d’après midi nous arrivons sur la région de St Claude et la pluie a fait son retour, la route est détrempée et il faut faire attention aux nombreux virages avant d’arriver à la capitale de la pipe et du diamant.

Les deux emplacements pour notre campement sont assez bien situés, la route est plus large et nous pourrons stationner les trois voitures en face des tentes, de plus nous avons le bloc sanitaire tout près ce qui sera très pratique. Pendant que certains commencent à monter le camp sous la pluie, je récupère le nécessaire pour allez chercher les cartes de pêche en ville. Une carte vacances pour un montant de 18 euros ce qui reste honnête par rapport à certaines sorties effectués par le passé, je me rappelle notamment celle sur la société de Clairon sur la Loue avec des prix exorbitant pour un parcours morcelé.

En début de soirée la pluie cesse mais il faut bien se rendre compte que toute cette eau tombée à priori toute la journée sur St Claude et environs va finir par arriver dans les rivières. Derrière nous se trouve une petite rivière nommée, le Tacon, au fur et à mesure que la soirée avance, le bruit de l’eau augmente. Cela n’envisage rien de bon pour le lendemain. Après un bon repas il est temps de trouver le sommeil réparateur, qui pour ma part ne viendra pas, le bruit de l’eau sera trop puissant. Au réveil, la petite rivière est vraiment haute, un moniteur de kayak nous le confirmera car son point de repère se trouve juste derrière notre campement.


Ce premier jour sera donc consacré à faire du repérage pour les jours suivants. Nous allons avoir la chance d’être guidé par un cousin d’un des trois Christian qui réside à la Rixouse et pêche lui aussi à la mouche. Avant la petite balade, un apéritif nous sera offert par l’Oncle à Christian, Merci encore. Quand je parle de petite balade, nous avons découvert que dans certains secteurs comme vers Villard sur Bienne, il faut avoir envie d’aller à la pêche, il faut descendre un long chemin avant d’apercevoir la rivière. Ensuite il faut avouer que c’est très beau, l’endroit ne doit pas être hyper fréquenté. Le niveau de la Bienne est toujours bien trop haut, nous ne verrons pas ce lieu sous son meilleur jour. Après il va falloir remonter la pente et cela ne sera pas une mince affaire, chacun à son rythme, certains même vont se mettre un fardeau de plus, un genre de souche d’arbre en partie fossilisé. Nous avons également visité, plus en aval sous roche blanche plus accessible. Ensuite il était temps de rejoindre le camping pour le repas après lequel certains d’entre nous se rendront à la piscine pendant que d’autres feront une sieste. Vers 17 heures nous allons continuer un peu la prospection juste en amont de st Claude, aux champs de Bienne, le parcours à l’air sympa mais ici aussi l’eau est encore trop haute mais à priori en train de baisser. Retour au campement, préparation du repas pour certains pendant que quatre d’entre nous essayent malgré tout la rivière derrière le camping, le Tacon, l’eau est haute mais il faut tenter le coup, avec la meilleur volonté, impossible de faire monter un seul poisson sur les sèches, pourtant une éclosion de petits éphémères et d' Ecdyonurus se déroule pendant la partie de pêche. Plus en amont Christian capturera trois petites truites à l’aide de nymphes plutôt lourdes.


 Il n’a pas plu de la journée, il a presque fait chaud au soleil et presque fait froid à l’ombre … Demain les niveaux seront sûrement plus propices à la pêche, et nous décidons d’aller sous roche blanche. Le lendemain matin, une fois sur place les groupes se forment, moi j’ai envie de remonter assez haut pour vraiment trouver des secteurs moins pêchés, le grand Séb me suivra et nous allons effectuer à nouveau une sacré balade avec quelques tentatives de pêche mais l’eau est encore bien trop torrentueuse et la pêche à vue restera impossible, la sèche ne donnera rien, il aurait sans doute fallu pêcher au fil mais je n’en avais l’envie. Le rendez vous du repas était fixé pour 13 heures et nous avons marché pendant plus de trente minutes pour rejoindre le parking …


 Le bilan de la matinée est triste pour tout le monde, pas de poissons ou quelques petite riquettes ! (Pléonasme) Le barbecue est excellent et les histoires vont bon train que déjà il faut retourner à la pêche, but de notre séjour. Cette fois je ne souhaite pas marcher autant que le matin, mais le terrain moins accidenté me fera faire un bout de chemin quand même, jusqu’au moment où un gros plat retient mon attention. La pêche en sèche et même à la nymphe à vue doivent y être possible sous réserve d’y voir un poisson, chose qui n’arrivera pas, quel dommage. L’eau est très froide pour la saison, c’est étrange, je n’ai pas l’habitude de trouver des eaux si froides en cette saison dans les Vosges. Après avoir grenouillé toute l’après midi sans prendre le moindre poisson en remontant, je reviens sur le grand plat avec du renfort et quelques riquettes vont à nouveau montrer le bout de leur nez. Quelques gobages apparaissent enfin mais sans poissons de taille correcte. Il est l’heure de remonter vers le pont, bizarrement personne n’y pêche, je me jette à l’eau apercevant un gobages sur la bordure. Le coup n’est pas simple mais j’ai la foi et je vais réussir le coup. Seulement une fois de plus le poisson est de petite taille, même pas vingt cinq centimètres. Une belle éclosion a lieu plus en amont et fait sortir quelques poissons de leur léthargie mais toujours de taille plus que modeste, la plus grosse truite zébrée du jour mesurera vingt-neuf centimètres, c’est pour dire. Retour pour finir au niveau du pont et de la prise d’eau de l’usine électrique, quelques poissons gobent de façon sporadique, je vais en tenter un mais sans succès et je fini par capituler. Mon padawan, qui me suit à nouveau, va réussir à prendre une truite sur ce secteur pendant que d’autres membres de l’expédition le regardent depuis le pont.


Il est grand temps de rentrer au campement pour un repas gargantuesque comme toujours, j’en profite pour saluer ici l’ensemble de l’équipe pour la participation à la préparation des repas aussi bien qu’à la vaisselle le tout sous la houlette du cuistot en chef, Michel. Ce soir là c’est une tartiflette que les nombreux passants vont nous envier …

Le lendemain nous allons décider de descendre plus en aval afin de peut-être trouver une rivière moins torrentueuse et ce que nous allons trouver entre vers Vaux les Saint-Claude. Une fois de plus je vais arpenter le terrain en compagnie de mon padawan et de Dominique, sur des secteurs en descendant, je trouve anormal de ne pas voir de truites postées, un courant lent, des roches, un mur de pierre, des trous d’eau, bref, tout pour plaire ! Après un très long plat, nous allons enfin trouver quelques truites et aussi un super endroit pour casser la croûte. Malheureusement Séb va manquer le premier poisson en sèche. Ensuite je vais tenter l’aventure en Nymphe à vue mais le soleil va me gêner de telle façon que les ombres portées du bas de ligne ou de la nymphe feront fuir les truites systématiquement. Des gobages vont même avoir lieu sans toutefois pouvoir en tenter un seul de façon sérieuse. Il faudra remonter pour chercher le reste du groupe et les voitures. A nouveau un grand moment autour du barbecue du midi puis retour à la pêche pour essayer de finir le séjour en beauté mais il n’en sera rien. Deux trois ombres se feront piéger mais point de truites. Pourtant ce tronçon de rivière semblait prometteur, j’aurais bien aimé pêcher ce parcours sans l’énorme coup d’eau qui a sans aucun doute balayé le fond et de nombreuses nymphes.


Il n’est jamais bon de pêcher sur la décrue et nous en avons fait les frais tout au long du séjour. En prenant les relevés sur le site vigicrues, le débit de la Bienne était à 4m3 secondes depuis plusieurs jours sur la station de Jeurre. Elle est passée à 80m3 au petit matin du 14 juillet pour revenir à 4m3 le dix-sept juillet à six heures du matin jour de notre départ. Afin de finir en apothéose la pluie a fait son retour dés cinq heures trente et ne nous quittera pas jusqu’à Salins les bains ce qui va nous obliger à remballer tout le matériel sous la pluie équipé de nos waders pour ne pas finir trempé comme des souches. Déjà sous les tentes, une partie du matériel avait bien pris l’eau compte tenu de la force de la pluie. De retour à la maison, les débits parlent d’eux-mêmes, la Bienne est repassée à 149m3 secondes à vingt heures !

Ainsi s’achève ce périple qui me laissera un goût amer au niveau pêche. En revanche, (ça va plaire à certain) pour le reste nous avons passé de bons moments, entre les histoires de chacun, les décors magnifique et les goûteux repas. Merci à tous pour votre bonne humeur dans ces conditions pas évidentes du tout et à bientôt pour un petit montage vidéo retraçant cette aventure …

mardi 12 juillet 2011

Deux belles mouchetées


Au cours d’une journée très difficile pour cause de poissons hyper méfiants, j’ai réussi à prendre deux magnifiques mouchetées. Au départ je comptais faire une journée de pêche à la nymphe à vue mais les conditions climatiques sont venues jouer les trouble-fête, surtout dans l’après midi. Le matin en compagnie de mon padawan, Séb le couvreur, nous faisons une première fois le parcours, très peu de poissons présents et de surcroît inactifs. Même mes petites nymphes ne changeront rien à la donne. C’est un peu déçu que nous allons rebrousser chemin en direction de la voiture afin de prendre le repas de midi.

Le ciel commence à se voiler, après le repas, c’est remontés à bloc que nous referons le même parcours que le matin. Un premier poisson se fera berner par Sébastien à l’arbalète. Pendant ce temps là, je traque deux poissons sur le même secteur mais le vent poussera des feuilles qui vont recouvrir la surface et je serai obligé de quitter la zone car il devient impossible de distinguer même le fond, alors voir un poisson dans ces conditions …


Les truites sont toujours aussi méfiantes que ce matin, la visibilité baisse de plus en plus, et il va falloir se résigner à pêcher en mouche sèche. De toute façon quelques gobages commencent à poindre plus en amont. Je vais louper un nombre considérable de gobages, probablement des petits poissons, pendant que Séb m’encourage.

Finalement je vais réussir à prendre une truite de taille plutôt moyenne, ensuite nous allons pêcher à tour de rôle sur deux cent mètres. Quelques petits poissons nous feront la joie de venir à l’épuisette.
Plus tard sur un parcours encombré, mon padawan va perdre son sang froid et laisser quatre pointes dans les arbres avant d’abandonner, je suis aussi assez décontenancé devant le comportement de plusieurs truites que je n’arriverai pas à tromper et je vais moi aussi laisser une pointe dans un arbre.

Quelques instants plus tard après s’être calmé, et juste en amont de vingt mètres, la séance va prendre une autre tournure. Comme si un déclic s’était produit et à nous deux nous allons faire le parfait duo. Tandis que je pêche un courant, Sébastien observe quand tout à coup il s’écrie, là dans le calme, derrière les roches, j’ai vu un gobage. Le matin sous un autre angle nous avions vu deux poissons dans ce calme. Je lui demande de pêcher ce poisson qu’il a vu mais il ne veut pas, il me laisse le tenter. Je vais effectuer deux poser sur la zone sans succès. Peu importe, je décide de faire toute la zone d’environs trois mètres carrés maximum. Je pêche en effectuant " le coup du père François ", un coup de Jarnac si vous préférez qui consiste à poser la soie et une partie du bas de ligne pour éviter le dragage et aussi de se faire repérer. Au troisième caillou prospecté, un remous se produit au moment ou je retire la mouche artificielle, un éphémère au corps orangé. Séb qui a tout vu me demande si j’ai vu aussi, je réponds que oui tout en reposant la mouche exactement au même endroit. La truite n’était pas loin et elle se fait prendre au piège tendu. Après quelques tentatives pour se caver sous les roches elle arrive enfin à l’épuisette, il était temps car la pointe du bas de ligne et complètement éraillée.


Cette truite, on peut dire que nous l’avons prise à deux car sans Sébastien, je ne l’aurais peut être pas vue. Merci grand padawan !

Ensuite arrivé sur un grand plat il a fallu rebrousser chemin car deux pêcheurs se tenaient plus en amont. La pluie qui tombait depuis quelques minutes redoublait. Nous nous sommes réfugiés sous les frondaisons de quelques arbres. A partir de ce moment la pêche s’est déroulée entre des averses plus ou moins fortes et longues. A peine qu’une averse se terminait que les poissons se remettaient à gober, il fallait au moins faire un poisson sur ce secteur potentiellement porteur de grosse truites compte tenu de la configuration. J’étais assis sur la berge à contempler la zone quand mon regard a été attiré sur ma droite, un tout petit remous contre la bordure me signifie la présence d’un poisson. J’attends pour être sûr, au bout d’un moment le phénomène se reproduit. Cette fois c’est certain, un poisson vient se nourrir sur cette zone. Je tente le coup par deux fois en revers sans réussite, je me demande si je n’ai pas fait fuir ce poisson quand tout à coup, une belle averse surgit. Tant pis, je reste en poste, on verra bien, un quart d’heure plus tard je suis en partie trempé quand l’averse cesse enfin. A peine les dernières gouttes tombées que revoilà déjà un remous sur la zone que j’observe. Je me mets en place correctement sur la roche devant moi, je suis obligé de faire un revers comme précédemment, la truite aspire les mouches plus qu’elle ne gobe, en amont dans un espèce de renfoncement et sous des branches. Au deuxième lancer, la mouche est placée pile au bon endroit, si le poisson doit prendre c’est maintenant me dis-je au même moment où je vois le remous et le dos du poisson quand il bascule vers le fond. C’est parti pour une belle lutte, Sébastien, qui observait mon revers sans que je le sache depuis l’aval, comprend que cette fois, c’est un beau poisson et il arrive rapidement à mes cotés pour participer à la fête. Le combat tourne en ma faveur après quelques cabrioles de la belle tachetée, et voilà Salmo Trutta Fario qui bascule dans l’épuisette. C’est un superbe poisson qui va se prêter à une petite séance photo rapide avant de rejoindre l’élément liquide comme à chaque fois. Je suis heureux d’être là, c’est pour ce poisson que j’étais venu, un vrai beau poisson avec des taches noires de la couleur du charbon. D’après l’ami Christophe il traîne sur ce secteur des poissons bien plus gros encore. Nous y retournerons si les conditions se présentent à nouveau …


Merci à Sébastien pour les photos, tu as bien progressé et elles sont superbes ! La prochaine sortie c’est la Bienne pendant quatre jours avec cette fois l’espoir de tromper une belle zébrée en pêchant à la nymphe à vue comme lors de mon dernier séjour dans le Haut Jura.

vendredi 8 juillet 2011

Coup de gueule


Plutôt rare sur mon blog, mais cette fois je suis en colère !!! De retour du coup du soir, je pousse un coup de gueule envers les pêcheurs à la mouche en compétition, non content de monopoliser de nombreuses rivières pendant tout un week-end, le 25 et 26 juin dernier, pour une manche de première division, ces braves gens ne respectent pas l'environnement qui leur sert de terrain de jeu.

J'en veux pour preuve la photo ci-dessous prise sur la Moselle ce soir huit juillet, la rubalise qui sert à délimiter les postes est restée en place. Cela fait presque deux semaines que la compétition s'est déroulée ...


Alors Messieurs les organisateurs des compétions, je vous invite à faire respecter un peu plus notre environnement et nos rivières. J'invite les présidents des A.A.P.P.M.A à bien réfléchir avant de vouloir laisser se dérouler des compétitions sur leurs lots ...

jeudi 7 juillet 2011

Pêche de sioux sur la Moselle


Au départ je voulais nommer cet article, danse avec les truites mais comme le titre revient souvent sur les blogs de pêche, j’ai plutôt opté pour "Pêche de sioux sur la Moselle". Mardi 05 juillet, avec Christophe nous avions décidé de refaire un morceau de la Moselle qui m’avait laissé sur ma faim par le passé. Le matin, le soleil a réchauffé nos carcasses au point que nous commencions à cuire dans nos waders … Quelques truites étaient à table sans que nous n’arrivions à en prendre une, je pense détenir la palme de celui qui en a fait fuir le plus.

Sur un spot, un poisson gobe et nymphe très régulièrement, l’endroit n’est pas facile, des branches gênent le lancer, il faut pêcher à genoux, après quelques passages, le poisson se retrouve pendu. Chapeau, le coup était loin d’être fait !


Dans l’après midi, le parcours était bien plus intéressant, nous avons vu de nombreuses truites mais une prise restera gravée. Nous étions cachés sous les arbres, l’ombre des arbres était projetée sur la rivière, autrement dit, je n’y voyais rien ou presque. Une truite est venue se coller à deux mètres de moi juste quand j’étais en train de passer de la nymphe à la sèche ! Quand subitement j’ai entendu l’ami Christophe s’écrier, pendu ! Il a réussi à prendre en nymphe à vue une truite presque sur la rive d’en face, il a vu le blanc de la gueule dans ce décor plutôt sombre, il avait l’œil du tigre. C’est surtout ce que j’appelle un coup de maître !

Ensuite d’autres truites sont venues compléter le tableau, de nombreux loupés pour ma part, je n’étais pas vraiment à la pêche, c’est vraiment dommage car il y avait vraiment du poisson à prendre. J’ai pu tester quelques nymphes durant cette après midi et certaines truites sont devenues maboules en voyant passer les engins dont la fameuse "Absolute no refuse" de l'ami Jean-Marc Somaré ! J’ai commis quelques erreurs de débutants, mauvais placement, passage de l’ombre de la soie sur le poisson, même une fois l’ombre de la canne sur un poisson … Le manque de pratique de ces pêches de sioux a joué en ma défaveur. Je dois rapidement reprendre les bonnes habitudes si je ne veux pas subir une grosse déconvenue sur la Bienne dès la semaine prochaine …

Cette fois, les poissons ont gagné, mais j’espère prendre ma revanche dés que possible ! A l’heure où j’écris ces quelques lignes, la pluie tombe depuis presque une heure, cela va au moins maintenir le niveau et si par hasard cela pouvait en rajouter un peu, cela ne serait pas de refus, car il en manque vraiment et l’été est loin d’être fini.


lundi 4 juillet 2011

Une petite pose, s'impose


Après quelques soirée de montage de nymphe, la boite est enfin remplie sur la première face. Les tailles 20 et 18 sont donc terminées.


Afin de changer un peu d'air je me suis rendu sur la Moselotte, une rivière que je connais peu. J'ai trouvé de nombreux poissons blancs une grosse perche et même quelques brochets, puis de tout petits ombres communs. Je comptais pêcher un autre endroit au départ mais je me suis trompé de lieu, peu importe j'ai découvert ...
Le fond est plutôt propre, de jolis bancs de sable, des galets, des trous d'eau conséquents, un peu de callitriche par endroit, de belle caches. Cette rivière à tout pour plaire sauf que je n'y ai rien pris ! J'y retournerai rapidement mais cette fois sans me tromper de secteur car je pense que la pêche à vue devrait largement y être possible ...

Ensuite je me suis rendu sur la haute Moselle qui n'est que l'ombre d'elle même en ce moment, le fond est très colmaté, de la matière en suspension rend la pêche à vue impossible. Seul satisfaction, j'ai revu une grosse totoche qui je l'espère finira immortalisée avec l'APN prochainement ...
Avant de vouloir capturer ce gros spécimen, ci dessous voilà une véritable truite de Moselle "photoshopée"


Il faut monter très haut pour trouver une eau qui semble plus pure et moins chargée. Il faudrait vraiment une grosse crue pour nettoyer la rivière afin de lui rendre sa beauté. Voilà cette pause est terminée, je retourne derrière l'étau pour la seconde partie de la boîte ...