dimanche 19 février 2012

L'appel de la rivière


Cela commence vraiment à faire long, depuis le 23 décembre 2011 que je n’ai pas trempé ni promener une mouche sur ou sous l’eau ! Même les réservoirs sont impraticables à cause des fortes gelées, où le thermomètre est descendu à -20° C. Cela fait deux week-ends que la rivière m’attire à elle, la semaine dernière c’était pour y réaliser un nettoyage des berges avec brûlage de bois et bambous.  Ce samedi, c’était plutôt balade, histoire de voir si la rivière avait changé après les crues successive de décembre et début janvier. Force est de constater qu’il y a eu quelques dégâts mais je pense honnêtement que ces crues auront bien nettoyées le lit de la rivière. Certes, nous savons qu’une grosse partie de la reproduction des truites a été emporté, il faudra faire avec, l’idée pourrait être de ne pas prélever un seul poisson sur l’année pour donner une chance à la population de se refaire à l’automne prochain. Sur les parcours reconnus hier avec mon padawan, nous avons eu la chance d’observer quelques truites malgré des conditions peu favorable. Je n’ai pas réussi à faire de photo correcte pour vous montrer ça, c’est bien dommage. Toutefois, j’ai réussi à shooter un ombre et même si la photo est de piètre qualité, je ne résiste pas à vous présenter un super géniteur, en effet sa taille avoisine les cinquante centimètres. Il y a un moment que je n’avais vu un tel spécimen sur la haute Moselle.


Le fond de la rivière a tout de même été sacrément nettoyé, les callitriches ont été arrachées. Les secteurs qui avaient accumulé un peu de sédiment et autres feuilles ont été nettoyés eux aussi. Il faut souhaiter que le mois de février vois tout de même quelques pluies mais aussi mars, ensuite, la neige accumulé sur les sommets Vosgiens apportera encore un peu d’eau jusqu’en avril. Car en se promenant hier, on s’est rendu compte que l’eau est plutôt basse si l’on tient compte des crues passées qui ne sont quand même pas si lointaines. Le niveau d’eau basse laisse apparaître le mal qui a été fait aux berges. La renouée du japon ayant détruite toute la végétation rivulaire, la terre sablonneuse est mise à nu et dés que l’eau passe dessus, il n’y a rien pour retenir la berge, donc tout part à l’eau. Donc par endroit il manque quelques morceaux de berge, même des arbres ont disparu de la circulation. Maintenant il va falloir être patient pour retrouver le chemin de la rivière avec une canne en main. En attendant, une sortie est programmée au réservoir de la Moselotte pour samedi prochain, en espérant que la glace soit fondue d’ici là. La photo ci-dessous permet de se rendre compte de la hauteur de l’eau atteinte pendant les dernières crues, avouez que la différence est énorme. Encore une fois, on se demande où part toute cette eau ?

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